Accord de Papeete : la "convergence de vue" devient "accord de l’Elysée"


La rédaction définitive du projet d’accord de Papeete sera signée à 17 heures, vendredi, entre le président de la Polynésie française et le chef de l’Etat.
PAPEETE, 16 mars 2017 - L’accord de l’Elysée sera signé à 17 heures vendredi à Paris entre le président de la République et Edouard Fritch. C’est le nom donné à la rédaction définitive de l’accord de Papeete que ne pourra certainement pas ratifier François Hollande.

Le Président de la République François Hollande, co-signera avec Edouard Fritch, président de la Polynésie française, l’Accord de l’Elysée pour le développement de la Polynésie française, ce vendredi 17 mars au Palais de l’Elysée, en présence de la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts.

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Cet accord de l’Elysée est le nom donné à la "convergence de vue" sur le projet d’Accord de Papeete. Et si le président de la République entérine au nom de l’Etat la rédaction définitive de cette convention, l’accord-cadre dit "de Papeete" ne pourra pas être conclu avec François Hollande, compte tenu de l’échéance prochaine de son mandat présidentiel. Le dossier se retrouvera à la place que voudra bien lui réserver le prochain locataire de l’Elysée.

Le principe d’un accord de Papeete pour le développement de la Polynésie française avait été annoncé François Hollande lors de sa visite officielle en Polynésie française, fin février 2016. Après plusieurs mois de discussions, Etat et Pays sont parvenus à un consensus sur son contenu. Le projet d’accord se décline à travers une soixantaine de mesures réparties dans trois thématiques générales : "Renouveler le pacte républicain entre l’Etat et la Polynésie française" ; "Accompagner le développement économique et social" ; "Offrir des conditions de vie toujours plus favorables aux Polynésiens".

L’accord de l’Elysée doit encore être présenté aux membres du gouvernement Fritch puis à l’avis du Syndicat pour la promotion des communes (SPC) et du Conseil économique social et culturel (CESC) avant d’être soumis au vote des représentants de l’assemblée de la Polynésie française. Cette procédure de validation au plan local demandera un peu plus d’un mois, avant que le projet d’accord de Papeete ne retourne à Paris, au mieux fin avril, pour être ratifié.

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Jeudi 16 Mars 2017 à 09:45 | Lu 2613 fois