Paris, France | AFP | mardi 11/07/2017 - Au 11 juillet, "60%" des mesures d'urgence inscrites dans l'accord de Guyane, qui a mis fin en avril à un conflit social de près de 5 semaines sur le territoire, ont été "mises en oeuvre", a annoncé mardi la ministre des Outre-mer Annick Girardin.
A l'issue du premier comité national de suivi de l'accord de Guyane, la ministre, qui se rendra en Guyane fin septembre, a fait un point d'étape au ministère des Outre-mer, avec les parlementaires guyanais, le président de l'association des maires de Guyane, le président de la collectivité territoriale et des membres du collectif "Pou la Gwiyann dékolé" (Pour que la Guyane décolle), à l'origine du mouvement social.
"Au 11 juillet 2017, 60% des engagements de l’Etat en faveur de la Guyane sont d’ores et déjà mis en oeuvre", a affirmé la ministre à la presse. Cela concerne 18 des 30 mesures prioritaires du plan d'urgence de 1,08 milliard d'euros validé par le gouvernement Cazeneuve, et qui portent notamment sur "la collectivité locale, la sécurité, la santé, l'éducation et le tissu économique".
Restent douze autres mesures, pour lesquelles "l’engagement de l’Etat est confirmé", mais qui "demandent plus de temps pour être déployées, parce que leur calendrier de mise en oeuvre s’inscrit dans un temps plus long, dans la durée", a précisé Mme Girardin.
Elles concernent notamment le développement d’infrastructures routières, la construction d’un Tribunal de Grande Instance et d’un établissement pénitentiaire à Saint Laurent du Maroni, d’une cité judiciaire à Cayenne et la cession de 650.000 hectares de foncier aux collectivités et aux peuples autochtones. "Des investissements sont programmés, un calendrier est précisé et je reviendrai rendre compte de leur avancement devant vous", a assuré la ministre.
Mme Girardin a annoncé qu'une plateforme web serait mise en ligne "avant la fin de l’année" pour permettre "aux citoyens de suivre directement sur internet la mise en oeuvre des mesures", et de "témoigner, depuis le terrain, de leur avancement".
Elle a souligné que l'engagement de l'Etat ne s’arrêtait "pas aux 30 mesures examinées ce matin, et que "les 145 mesures sectorielles signées (lors de la fin du conflit, ndlr) font partie de l'accord de Guyane", même si toutes ne pourront pas être déployées immédiatement, a-t-elle reconnu.
A l'issue du premier comité national de suivi de l'accord de Guyane, la ministre, qui se rendra en Guyane fin septembre, a fait un point d'étape au ministère des Outre-mer, avec les parlementaires guyanais, le président de l'association des maires de Guyane, le président de la collectivité territoriale et des membres du collectif "Pou la Gwiyann dékolé" (Pour que la Guyane décolle), à l'origine du mouvement social.
"Au 11 juillet 2017, 60% des engagements de l’Etat en faveur de la Guyane sont d’ores et déjà mis en oeuvre", a affirmé la ministre à la presse. Cela concerne 18 des 30 mesures prioritaires du plan d'urgence de 1,08 milliard d'euros validé par le gouvernement Cazeneuve, et qui portent notamment sur "la collectivité locale, la sécurité, la santé, l'éducation et le tissu économique".
Restent douze autres mesures, pour lesquelles "l’engagement de l’Etat est confirmé", mais qui "demandent plus de temps pour être déployées, parce que leur calendrier de mise en oeuvre s’inscrit dans un temps plus long, dans la durée", a précisé Mme Girardin.
Elles concernent notamment le développement d’infrastructures routières, la construction d’un Tribunal de Grande Instance et d’un établissement pénitentiaire à Saint Laurent du Maroni, d’une cité judiciaire à Cayenne et la cession de 650.000 hectares de foncier aux collectivités et aux peuples autochtones. "Des investissements sont programmés, un calendrier est précisé et je reviendrai rendre compte de leur avancement devant vous", a assuré la ministre.
Mme Girardin a annoncé qu'une plateforme web serait mise en ligne "avant la fin de l’année" pour permettre "aux citoyens de suivre directement sur internet la mise en oeuvre des mesures", et de "témoigner, depuis le terrain, de leur avancement".
Elle a souligné que l'engagement de l'Etat ne s’arrêtait "pas aux 30 mesures examinées ce matin, et que "les 145 mesures sectorielles signées (lors de la fin du conflit, ndlr) font partie de l'accord de Guyane", même si toutes ne pourront pas être déployées immédiatement, a-t-elle reconnu.