SUVA, mercredi 8 juin 2011 (Flash d'Océanie) – Plus d’une vingtaine des 34 occupants d’un camion sont miraculeusement ressortis vivants d’un accident, samedi dernier, près de Labasa (île de Vanua Levu, Nord de Fidji), au cours duquel le véhicule a quitté la route pour plonger plus de quinze mètres en contrebas.
Les passagers blessés sont pour la plupart des collégiens qui, au moment de l’accident, revenaient d’assister à un match de rugby.
Pour une raison non encore déterminée, le conducteur de ce véhicule à plateau, un homme de 61 ans, a perdu le contrôle alors qu’il passait sur un pont, dans la localité de Seaqaqa, brisé les barrières de sécurité et ensuite plongé dans la rivière éponyme, en contrebas.
Les passagers ont été rapidement désincarcérés et placés en observation à l’hôpital de Labasa, rapporte le quotidien Fiji Times.
Le conducteur de ce véhicule non autorisé u transport de passagers a pour sa part été arrêté peu après et placé en détention préventive, dans le cadre de l’enquête, qui se poursuit.
Mi-décembre 2009, tout près de Nadi (où se trouve l’aéroport international), un autre accident concernant directement les transports routiers en commun avait fait deux victimes parmi les passagers d’un autobus qui avait quitté la route pour s’écraser en contrebas de la chaussée.
L’accident était survenu alors que cet autobus de la société Pacific Transport transportait une quarantaine de personnes en direction de la ville voisine de Sigatoka.
Le bus avait quitté a route alors que son conducteur tentait de doubler un minibus, au beau milieu d’un virage, et qu‘une autre voiture aurait surgi en sens inverse.
L’autobus avait ensuite effectué plusieurs tonneaux avant de terminer sa course, roues en l’air, dans le ravin.
Une enfant de trois ans et un homme de 43 ans étaient morts sur le coup.
Le reste des passagers avait réussi à s’extraire de la carcasse retournée, avec l’aide de piétons et automobilistes venus à leur secours.
Le conducteur de cet autobus avait dans un premier temps pris la fuite, avant d’être finalement arrêté.
Transports en commun routiers à Fidji : un respect tout relatif des normes
Depuis 2008, Fidji a connu une série noire en matière d’accidents d’autobus, faisant part intervalles remonter la polémique concernant la sécurité de ce mode de transport, le respect des normes, l’état des véhicules et le niveau de qualification des chauffeurs.
En septembre 2008, à quelques jours d’intervalle, un premier accident faisait douze victimes parmi les passagers, puis, quelques jours après, un second accident avait failli coûter la vie à plus d'une centaine de collégiens.
Dans ce dernier cas, l’autobus aurait subitement pris feu et les jeunes passagers avaient finalement pu s'extirper du véhicule, en sautant en marche, par les fenêtres, près de la ville de Sigatoka (Ouest de l'île principale).
Plusieurs d'entre eux ont ensuite dû être soignés à l'hôpital de cette ville, pour des blessures légères.
Une nouvelle fois, les autorités locales avaient dénoncé les carences en matière de sécurité à bord, et notamment l'absence d'extincteurs en état de marche.
Ce véhicule, appartenant à la société Maharaj Transport, semblait par ailleurs transporter beaucoup plus de personnes (un chiffre de 108) que son gabarit ne l'y autorisait (60 personnes réglementaires), a indiqué mercredi la police nationale dans le cadre de ses enquêtes préliminaires.
Les résultats préliminaires de l'enquête concernant le premier accident (qui avait fait douze morts) pointaient notamment du doigt une carence dans la fréquences des contrôles techniques de tous les autobus circulant dans l'archipel, mais aussi s'interrogeaient sur l'état du véhicule qui a pris feu avant même que de plonger dans un ravin, non loin de Sigatoka, et à l'intérieur duquel la plupart des victimes sont mortes brûlées vives.
Quelques jours auparavant, toujours en septembre 2008, un autre accident avait été évité de justesse, toujours dans la même région, lorsqu'un autre autobus, transportant une quinzaine de passagers, a subitement quitté la route avant de finir dans le ravin.
Il n'y avait eu aucun blessé.
Quelques semaines après, fin novembre de la même année, l’accident d’un autobus transportant des touristes dans une zone montagneuse du centre de l’île principale de Fidji, Viti Levu, a coûté la vie à quatre des huit passagers, des touristes coréens.
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Les passagers blessés sont pour la plupart des collégiens qui, au moment de l’accident, revenaient d’assister à un match de rugby.
Pour une raison non encore déterminée, le conducteur de ce véhicule à plateau, un homme de 61 ans, a perdu le contrôle alors qu’il passait sur un pont, dans la localité de Seaqaqa, brisé les barrières de sécurité et ensuite plongé dans la rivière éponyme, en contrebas.
Les passagers ont été rapidement désincarcérés et placés en observation à l’hôpital de Labasa, rapporte le quotidien Fiji Times.
Le conducteur de ce véhicule non autorisé u transport de passagers a pour sa part été arrêté peu après et placé en détention préventive, dans le cadre de l’enquête, qui se poursuit.
Mi-décembre 2009, tout près de Nadi (où se trouve l’aéroport international), un autre accident concernant directement les transports routiers en commun avait fait deux victimes parmi les passagers d’un autobus qui avait quitté la route pour s’écraser en contrebas de la chaussée.
L’accident était survenu alors que cet autobus de la société Pacific Transport transportait une quarantaine de personnes en direction de la ville voisine de Sigatoka.
Le bus avait quitté a route alors que son conducteur tentait de doubler un minibus, au beau milieu d’un virage, et qu‘une autre voiture aurait surgi en sens inverse.
L’autobus avait ensuite effectué plusieurs tonneaux avant de terminer sa course, roues en l’air, dans le ravin.
Une enfant de trois ans et un homme de 43 ans étaient morts sur le coup.
Le reste des passagers avait réussi à s’extraire de la carcasse retournée, avec l’aide de piétons et automobilistes venus à leur secours.
Le conducteur de cet autobus avait dans un premier temps pris la fuite, avant d’être finalement arrêté.
Transports en commun routiers à Fidji : un respect tout relatif des normes
Depuis 2008, Fidji a connu une série noire en matière d’accidents d’autobus, faisant part intervalles remonter la polémique concernant la sécurité de ce mode de transport, le respect des normes, l’état des véhicules et le niveau de qualification des chauffeurs.
En septembre 2008, à quelques jours d’intervalle, un premier accident faisait douze victimes parmi les passagers, puis, quelques jours après, un second accident avait failli coûter la vie à plus d'une centaine de collégiens.
Dans ce dernier cas, l’autobus aurait subitement pris feu et les jeunes passagers avaient finalement pu s'extirper du véhicule, en sautant en marche, par les fenêtres, près de la ville de Sigatoka (Ouest de l'île principale).
Plusieurs d'entre eux ont ensuite dû être soignés à l'hôpital de cette ville, pour des blessures légères.
Une nouvelle fois, les autorités locales avaient dénoncé les carences en matière de sécurité à bord, et notamment l'absence d'extincteurs en état de marche.
Ce véhicule, appartenant à la société Maharaj Transport, semblait par ailleurs transporter beaucoup plus de personnes (un chiffre de 108) que son gabarit ne l'y autorisait (60 personnes réglementaires), a indiqué mercredi la police nationale dans le cadre de ses enquêtes préliminaires.
Les résultats préliminaires de l'enquête concernant le premier accident (qui avait fait douze morts) pointaient notamment du doigt une carence dans la fréquences des contrôles techniques de tous les autobus circulant dans l'archipel, mais aussi s'interrogeaient sur l'état du véhicule qui a pris feu avant même que de plonger dans un ravin, non loin de Sigatoka, et à l'intérieur duquel la plupart des victimes sont mortes brûlées vives.
Quelques jours auparavant, toujours en septembre 2008, un autre accident avait été évité de justesse, toujours dans la même région, lorsqu'un autre autobus, transportant une quinzaine de passagers, a subitement quitté la route avant de finir dans le ravin.
Il n'y avait eu aucun blessé.
Quelques semaines après, fin novembre de la même année, l’accident d’un autobus transportant des touristes dans une zone montagneuse du centre de l’île principale de Fidji, Viti Levu, a coûté la vie à quatre des huit passagers, des touristes coréens.
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