(Photo d'illustration)
PAPEETE, le 2 novembre 2017 - La compagnie aérienne Air Tahiti Nui va créer d'ici peu sa propre filiale qui exploitera des hélicoptères. Le premier giravion pourrait voler en mars prochain.
Le ciel polynésien est en ébullition. Après l'annonce de l'ouverture d'une ligne low-cost en 2018 à destination de Tahiti et d'une possible liaison entre la Chine et le fenua, une autre nouvelle vient de tomber : des hélicoptères civils pourraient reprendre du service.
L'unique société qui réalisait ce service, Tahiti Helicopters, a opéré son dernier vol en juin dernier. Faute de repreneur, elle a fermé et les hélicoptères ont été rapatriés en métropole. Cette fermeture avait créé une onde de choc pour beaucoup. En effet, Tahiti helicopters effectuait des vols touristiques, des prises de vue aériennes, mais aussi des services : transport de personnes, évacuations sanitaires et logistique pour les grands travaux. Après sa fermeture plus aucun hélicoptère civil n'a volé dans le ciel de Polynésie. En mars 2018, tout pourrait changer.
Air Tahiti Nui prévoit de lancer une filiale de transport en hélicoptère. L'information a filtré ce jeudi et a été confirmée par le P-dg de la compagnie à la tiare, Michel Monvoisin : " Nous travaillons effectivement sur ce projet-là. Nous avons eu l'autorisation du conseil d'administration d'ATN. Nous en avons parlé au Pays, nous devrions être capables d'effectuer le premier vol en mars 2018. "
Le ciel polynésien est en ébullition. Après l'annonce de l'ouverture d'une ligne low-cost en 2018 à destination de Tahiti et d'une possible liaison entre la Chine et le fenua, une autre nouvelle vient de tomber : des hélicoptères civils pourraient reprendre du service.
L'unique société qui réalisait ce service, Tahiti Helicopters, a opéré son dernier vol en juin dernier. Faute de repreneur, elle a fermé et les hélicoptères ont été rapatriés en métropole. Cette fermeture avait créé une onde de choc pour beaucoup. En effet, Tahiti helicopters effectuait des vols touristiques, des prises de vue aériennes, mais aussi des services : transport de personnes, évacuations sanitaires et logistique pour les grands travaux. Après sa fermeture plus aucun hélicoptère civil n'a volé dans le ciel de Polynésie. En mars 2018, tout pourrait changer.
Air Tahiti Nui prévoit de lancer une filiale de transport en hélicoptère. L'information a filtré ce jeudi et a été confirmée par le P-dg de la compagnie à la tiare, Michel Monvoisin : " Nous travaillons effectivement sur ce projet-là. Nous avons eu l'autorisation du conseil d'administration d'ATN. Nous en avons parlé au Pays, nous devrions être capables d'effectuer le premier vol en mars 2018. "
QUATRE HÉLICOPTÈRES À TAHITI ET BORA BORA
Cette filiale prendra la forme d'une SAS, société à actions simplifiées. ATN en sera actionnaire à 50 %. L'autre partie sera détenue par son partenaire, expert dans l'exploitation d'hélicoptères, HBG. La compagnie aérienne genevoise est détenue par un groupe familial savoyard, numéro un français des vols en hélicoptères. "Ce sont des experts dans le domaine. Ils nous apportent leur expertise, leur savoir-faire et leur certificat de transport aérien (CTA) et nous, nous notre réseau d'exploitation", commente Michel Monvoisin, P-dg de Air Tahiti Nui.
ATN travaille sur ce projet depuis plusieurs mois. Dans un premier temps, il avait été envisagé de reprendre la compagnie Tahiti helicopters. L'opération avait fini par être avortée. " Nous avions commencé à discuter du rachat de l'entreprise. Mais le responsable était pressé et nous voulions prendre notre temps pour étudier la question. Finalement, les hélicoptères ont été rapatriés en France et la société a fermé", affirme Michel Monvoisin. Pour autant, les cadres de ATN ont continué d'étudier la question. A ce jour, un business plan a été établi et le projet a été approuvé par les membres du conseil d'administration.
ATN travaille sur ce projet depuis plusieurs mois. Dans un premier temps, il avait été envisagé de reprendre la compagnie Tahiti helicopters. L'opération avait fini par être avortée. " Nous avions commencé à discuter du rachat de l'entreprise. Mais le responsable était pressé et nous voulions prendre notre temps pour étudier la question. Finalement, les hélicoptères ont été rapatriés en France et la société a fermé", affirme Michel Monvoisin. Pour autant, les cadres de ATN ont continué d'étudier la question. A ce jour, un business plan a été établi et le projet a été approuvé par les membres du conseil d'administration.
VOLS TOURISTIQUES ET EVASANS
ATN prévoit de réaliser les mêmes missions que Tahiti helicopters. Transport de passagers à la demande, vols touristiques, travaux en hauteur, secours en montagne et évacuations sanitaires ou médicales feront partie de l'offre de la filiale.
"Le Pays a émis le souhaite de nous voir réaliser les évasans, et je sais que c'est un besoin donc nous le ferons, continue le P-dg de la compagnie. Prenez l'exemple d'un touriste qui fait une crise cardiaque à Bora, l'hélicoptère peut intervenir directement sans passer par la case hôpital et aéroport." HBG réalise déjà ces missions dans l'Hexagone et en Guyane.
Pour le lancement de sa filiale, quatre hélicoptères devraient arriver sur le territoire. Deux appareils seront basés à Tahiti et deux autres à Bora Bora, île où il y a une forte demande pour effectuer des vols en hélicoptère selon Michel Monvoisin. " A Bora il y a une très grosse demande pour visiter les îles sous le vent. Par exemple, les gens des hôtels, souvent situés sur les motu, pourront se rendre au marae de Taputapuatea et le survoler en hélicoptère."
Pour l'heure, difficile de chiffrer le nombre d'emplois généré par cette nouvelle activité pour le P-dg. "Nous prendrons des locaux pour travailler tant que nous pourrons", assure-t-il. Plusieurs points restent encore à définir.
Michel Monvoisin espère mettre en service les hélicoptères en mars 2018 "si tout se passe comme prévu." Les cadres de HBG sont attendus au fenua en décembre pour finaliser la création de la société. L'actualité aérienne du fenua n'a pas fini d'évoluer.
"Le Pays a émis le souhaite de nous voir réaliser les évasans, et je sais que c'est un besoin donc nous le ferons, continue le P-dg de la compagnie. Prenez l'exemple d'un touriste qui fait une crise cardiaque à Bora, l'hélicoptère peut intervenir directement sans passer par la case hôpital et aéroport." HBG réalise déjà ces missions dans l'Hexagone et en Guyane.
Pour le lancement de sa filiale, quatre hélicoptères devraient arriver sur le territoire. Deux appareils seront basés à Tahiti et deux autres à Bora Bora, île où il y a une forte demande pour effectuer des vols en hélicoptère selon Michel Monvoisin. " A Bora il y a une très grosse demande pour visiter les îles sous le vent. Par exemple, les gens des hôtels, souvent situés sur les motu, pourront se rendre au marae de Taputapuatea et le survoler en hélicoptère."
Pour l'heure, difficile de chiffrer le nombre d'emplois généré par cette nouvelle activité pour le P-dg. "Nous prendrons des locaux pour travailler tant que nous pourrons", assure-t-il. Plusieurs points restent encore à définir.
Michel Monvoisin espère mettre en service les hélicoptères en mars 2018 "si tout se passe comme prévu." Les cadres de HBG sont attendus au fenua en décembre pour finaliser la création de la société. L'actualité aérienne du fenua n'a pas fini d'évoluer.
Un leader français
HBG est une compagnie aérienne d'hélicoptères franco-suisse. Leader français, elle fait aussi partie des leaders européens sur le marché niche du transport aérien en hélicoptère grâce à sa filiale Mont Blanc Hélicoptères. Celle-ci est née en 1980 à Annemasse, en Haute-Savoie.
Le groupe dispose d'une flotte de 56 hélicoptères et a 27 bases sur trois continents : Europe, Afrique et Amérique du sud. HBG emploie 300 personnes et compte 150 pilotes.
Le groupe dispose d'une flotte de 56 hélicoptères et a 27 bases sur trois continents : Europe, Afrique et Amérique du sud. HBG emploie 300 personnes et compte 150 pilotes.