PAPEETE, le 14 août 2019 - Le dernier Tahitian Dreamliner de la compagnie Air Tahiti Nui, nommé « Tetiaroa », a été béni mercredi en présence du président Edouard Fritch et de la marraine de l’appareil, Tumi Brando. Au terme de cette cérémonie, le P-dg d’ATN a salué un moment de « joie » et d’«émotion » qui fait suite à quatre années de travail intense.
Le renouvellement de la flotte d’Air Tahiti Nui, initié en 2015, s’est conclu mercredi avec la bénédiction du quatrième et dernier appareil commandé, un Dreamliner appelé « Tetiaroa » en hommage à l’atoll de Marlon Brando. La petite-fille de l’acteur, Tumi Brando, qui est marraine de l’appareil, était présente ainsi que le président et le vice-président du Pays, Edouard Fritch et Teva Rohfritsch, et le P-dg d’ATN, Michel Monvoisin. Cet appareil, conçu par Boeing, permettra notamment à la compagnie d’économiser 29 000 tonnes de carburant par an.
Le renouvellement de la flotte d’Air Tahiti Nui, initié en 2015, s’est conclu mercredi avec la bénédiction du quatrième et dernier appareil commandé, un Dreamliner appelé « Tetiaroa » en hommage à l’atoll de Marlon Brando. La petite-fille de l’acteur, Tumi Brando, qui est marraine de l’appareil, était présente ainsi que le président et le vice-président du Pays, Edouard Fritch et Teva Rohfritsch, et le P-dg d’ATN, Michel Monvoisin. Cet appareil, conçu par Boeing, permettra notamment à la compagnie d’économiser 29 000 tonnes de carburant par an.
Challenge abouti
Lors de cette bénédiction, le P-dg de la compagnie, Michel Monvoisin, a souligné le travail produit par ses équipes : « Cet avion, le dernier de la première commande, représente l’aboutissement de quatre années de travail. Le public ne réalise pas encore mais cela a été intense car on ne change pas une flotte comme ça surtout quand on passe d’un type d’appareil à un autre. Cela a été une masse de travail pour tout le monde : pour l’ensemble du personnel, l’équipe projet, les pilotes, les navigants et les mécaniciens. Nous étions attendus au virage et nous sommes dans les temps, conformes à notre planning. Tout s’est déroulé comme cela était prévu et c’est une grande satisfaction que ce challenge ait abouti. Il y une forme de soulagement aujourd’hui, mais aussi de joie et d’émotion. »
Pour le renouvellement de sa flotte, la compagnie au Tiare avait opté en 2015 pour l’acquisition de quatre appareils de type Boeing Dreamliner, dont deux exploités en location. Les deux autres appareils ayant été acquis en pleine propriété. L’investissement pour ces achats est de l’ordre de 50 milliards de Fcfp.
Dès le mois de septembre, le « Tetiaroa » remplacera le dernier Airbus de la flotte d’ATN. A partir de ce moment, la compagnie au tiare n’exploitera plus que des Dreamliner pour ses vols.
Pour le renouvellement de sa flotte, la compagnie au Tiare avait opté en 2015 pour l’acquisition de quatre appareils de type Boeing Dreamliner, dont deux exploités en location. Les deux autres appareils ayant été acquis en pleine propriété. L’investissement pour ces achats est de l’ordre de 50 milliards de Fcfp.
Dès le mois de septembre, le « Tetiaroa » remplacera le dernier Airbus de la flotte d’ATN. A partir de ce moment, la compagnie au tiare n’exploitera plus que des Dreamliner pour ses vols.
Edouard Fritch : « Maintenant, il faut réussir l’opération »
Le P-dg d’ATN souligne aujourd’hui son soulagement et sa joie, partagez-vous ce sentiment ?
« Bien sûr. Nous avons fait une mutation qui présentait effectivement beaucoup de risques. Passer d’Airbus à Boeing n’était pas facile au départ. Le choix commercial qui a été fait est un choix justifié puisque le Dreamliner semble être un appareil vraiment adapté à la clientèle moderne. Maintenant, il faut réussir l’opération. La mutation du personnel n’a pas trop mal commencé. Je pense que nous allons abandonner les Airbus dès le mois de septembre et il faudra que tous les pilotes soient qualifiés sur Boeing et que la nouvelle flotte soit exploitée dans les meilleures conditions possibles. Cela représente aussi beaucoup d’engagement pour le Pays puisque nous nous sommes engagés sur le plan moral auprès de Paris en la poussant à attribuer la défiscalisation pour nos avions, ce qui n’a pas été facile. Et puis derrière, j’ai aussi engagé, par ma signature, le Pays à garantir ces montants de défiscalisation. Nous sommes tous dans la même barque. Dans le secteur du tourisme, ATN reste notre principal levier, c’est notre outil de travail et nous l’avons créé pour cela (…) C’est une satisfaction mais c’est aussi le début d’une grande aventure. »
« Bien sûr. Nous avons fait une mutation qui présentait effectivement beaucoup de risques. Passer d’Airbus à Boeing n’était pas facile au départ. Le choix commercial qui a été fait est un choix justifié puisque le Dreamliner semble être un appareil vraiment adapté à la clientèle moderne. Maintenant, il faut réussir l’opération. La mutation du personnel n’a pas trop mal commencé. Je pense que nous allons abandonner les Airbus dès le mois de septembre et il faudra que tous les pilotes soient qualifiés sur Boeing et que la nouvelle flotte soit exploitée dans les meilleures conditions possibles. Cela représente aussi beaucoup d’engagement pour le Pays puisque nous nous sommes engagés sur le plan moral auprès de Paris en la poussant à attribuer la défiscalisation pour nos avions, ce qui n’a pas été facile. Et puis derrière, j’ai aussi engagé, par ma signature, le Pays à garantir ces montants de défiscalisation. Nous sommes tous dans la même barque. Dans le secteur du tourisme, ATN reste notre principal levier, c’est notre outil de travail et nous l’avons créé pour cela (…) C’est une satisfaction mais c’est aussi le début d’une grande aventure. »
