CANBERRA, jeudi 26 avril 2012 (Flash d’Océanie) – Les cérémonies annuelles de l’ANZAC Day, qui glorifient chaque année les sacrifices des deux corps expéditionnaires des armées australienne et néo-zélandais au cours des principaux conflits du vingtième siècle, ont une nouvelle fois eu lieu mercredi 25 avril 2012, en Australie, en Nouvelle-Zélande, mais aussi dans bon nombre des petits États de la région et, plus loin encore, sur les ancien théâtres des conflits, en France, en Belgique et en Turquie.
En Nouvelle-Zélande, la participation aux cérémonies (dont celle, emblématique, du services du point du jour, avec sonnerie aux morts et lever de drapeaux) a atteint des niveaux records, se chiffrant en dizaines de milliers de personnes, en plus des dignitaire (gouvernement et Gouverneur Général, élus locaux et nationaux, anciens combattants) surtout en raison d’une météo clémente.
Cet ANZAC Day marquait aussi le 97ème anniversaire du débarquement des forces alliées du corps expéditionnaire ANZAC sur les plages de Gallipoli, dans les Dardanelles (Turquie), pour ce qui restera dans l’histoire comme l’ne de batailles les plus meurtrières de la première guerre mondiale et un véritable bourbier pour les soldats qui y ont été envoyé et dont beaucoup ne sont jamais revenus.
Pour la seule cérémonie au mémorial d’Auckland, au monument du soldat inconnu, une vingtaine de milliers de spectateurs a été dénombrée par les médias locaux.
Côté australien une quarantaine de cérémonies ont eu lieu mercredi à travers tout le pays.
Au fil des ans, ces dernières années, l’ANZAC Day est aussi devenu une occasion de célébrer les sacrifices des forces armées de ces deux pays, y copris sur des théâtres d’opérations actuels, comme en Afghanistan, où la Nouvelle-Zélande, pour la seule année 2011, a perdu trois soldats.
Des cérémonie sont aussi eu lieu aux îles Salomon, où sont stationnées les forces australiennes et néo-zélandaises participant à la Mission Régionale d’Assistance (RAMSI, force de stabilisation).
Les îles Salomon, tout comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée, sont aussi des hauts-lieux de combats lors de la guerre du Pacifique, entre 1942 et 1945.
D’autre cérémonies ont aussi eu lieu, dans la région, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, pour rendre hommage aussi aux engagés volontaires indigènes qui ont combattu et aidé le soldats, notamment dans des missions de surveillance.
Le ministre australien de la défense, Stephen Smith, avait fait le déplacement pour l’occasion en Papouasie et aux îles Salomon.
À Rabaul, en Papouasie-Nouvelle-Guinée toujours, ce jour avait aussi été choisi pour commémorer le soixante-dixième anniversaire de l’invasion japonaise, qui avait atteint cette ville de la province insulaire de Nouvelle-Bretagne de l’Est, flanquée de ses deux célèbres volcans.
À Fidji aussi, des cérémonies du point du jour ont été organisées par le Haut-commissariat australien et en présence d’anciens combattants fidjiens ayant servi sous les couleurs de l’armée britannique, puissance de tutelle jusqu’en 1970.
En Nouvelle-Calédonie, les cérémonies ont eu lieu comme il se doit en présence des représentants australiens et néo-zélandais, ainsi que des anciens combattants.
Sur les plages de Gallipoli, les cérémonies de cette années ont eu lieu en présence d’une dizaine de milliers de personnes, y compris la Première ministre australienne Julia Gillard et la Gouverneure Générale Quentin Bryce.
En plein cœur de Londres, à Hyde Park, puis à l’Abbaye de Westminster pour un service religieux de la mi-journée, d’autres cérémonies ont rassemblée plus de trois mile personnes.
En Nouvelle-Zélande, la participation aux cérémonies (dont celle, emblématique, du services du point du jour, avec sonnerie aux morts et lever de drapeaux) a atteint des niveaux records, se chiffrant en dizaines de milliers de personnes, en plus des dignitaire (gouvernement et Gouverneur Général, élus locaux et nationaux, anciens combattants) surtout en raison d’une météo clémente.
Cet ANZAC Day marquait aussi le 97ème anniversaire du débarquement des forces alliées du corps expéditionnaire ANZAC sur les plages de Gallipoli, dans les Dardanelles (Turquie), pour ce qui restera dans l’histoire comme l’ne de batailles les plus meurtrières de la première guerre mondiale et un véritable bourbier pour les soldats qui y ont été envoyé et dont beaucoup ne sont jamais revenus.
Pour la seule cérémonie au mémorial d’Auckland, au monument du soldat inconnu, une vingtaine de milliers de spectateurs a été dénombrée par les médias locaux.
Côté australien une quarantaine de cérémonies ont eu lieu mercredi à travers tout le pays.
Au fil des ans, ces dernières années, l’ANZAC Day est aussi devenu une occasion de célébrer les sacrifices des forces armées de ces deux pays, y copris sur des théâtres d’opérations actuels, comme en Afghanistan, où la Nouvelle-Zélande, pour la seule année 2011, a perdu trois soldats.
Des cérémonie sont aussi eu lieu aux îles Salomon, où sont stationnées les forces australiennes et néo-zélandaises participant à la Mission Régionale d’Assistance (RAMSI, force de stabilisation).
Les îles Salomon, tout comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée, sont aussi des hauts-lieux de combats lors de la guerre du Pacifique, entre 1942 et 1945.
D’autre cérémonies ont aussi eu lieu, dans la région, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, pour rendre hommage aussi aux engagés volontaires indigènes qui ont combattu et aidé le soldats, notamment dans des missions de surveillance.
Le ministre australien de la défense, Stephen Smith, avait fait le déplacement pour l’occasion en Papouasie et aux îles Salomon.
À Rabaul, en Papouasie-Nouvelle-Guinée toujours, ce jour avait aussi été choisi pour commémorer le soixante-dixième anniversaire de l’invasion japonaise, qui avait atteint cette ville de la province insulaire de Nouvelle-Bretagne de l’Est, flanquée de ses deux célèbres volcans.
À Fidji aussi, des cérémonies du point du jour ont été organisées par le Haut-commissariat australien et en présence d’anciens combattants fidjiens ayant servi sous les couleurs de l’armée britannique, puissance de tutelle jusqu’en 1970.
En Nouvelle-Calédonie, les cérémonies ont eu lieu comme il se doit en présence des représentants australiens et néo-zélandais, ainsi que des anciens combattants.
Sur les plages de Gallipoli, les cérémonies de cette années ont eu lieu en présence d’une dizaine de milliers de personnes, y compris la Première ministre australienne Julia Gillard et la Gouverneure Générale Quentin Bryce.
En plein cœur de Londres, à Hyde Park, puis à l’Abbaye de Westminster pour un service religieux de la mi-journée, d’autres cérémonies ont rassemblée plus de trois mile personnes.
En France : importantes cérémonies
En Polynésie française, c'est au cimetière de l'uranie que s'est déroulée la cérémonie en présence du Haut Commissaire et du Commandant Supérieur des Forces Armées en Polynésie française, amis aussi du consul honoraire de Nouvelle-Zélande en Polynésie française et du consul honoraire d’Australie en Polynésie française.
Un part importante de ces cérémonies a aussi eu lieu en France, notamment à Villers-Bretonneux, où l’esprit ANZAC est toujours présent et où le ministre australiens des anciens combattants, Warren Snowdon, avait choisi de se déplacer cette année encore.
À Villers-Bretonneux, le jour de l’ANZAC coïncide aussi avec une semaine australienne organisée chaque année en l’honneur des libérateurs.
Les cérémonies sur le sol français ont aussi eu lieu à Bullecourt.
Elles rassemblent au total près de quatre mille participants, aussi bien Français qu’Australiens.
Durant la Premier Guerre mondiale, sur le sol français, la bataille de la Somme a aussi emporté des milliers de soldats australiens et néo-zélandais.
Les cérémonies les plus importantes de ces dernières années ont eu lieu sur les champs de ces batailles, et en particulier Villers-Bretonneux et à Bullecourt.
À Villers-Bretonneux, 2008 marqua aussi la tenue, pour la première fois, d’une traditionnelle « cérémonie de l'aube » organisée pour commémorer le 90ème anniversaire de la bataille pour la reprise par les troupes australiennes de ce village aux Allemands en avril 1918.
Plusieurs milliers d'Australiens avaient fait le déplacement pour participer à une émouvante cérémonie marquée par la reconnaissance de ce village aux Australiens, qu'ils considèrent comme leurs "libérateurs".
Au cours de cette seule bataille, les pertes australiennes se sont élevées à quelque 1.200 hommes et autant de blessés.
Dans ce village français, les rappels historiques sont permanents, de la plaque "N'oublions jamais l'Australie" à l'hôtel de ville à la "Rue de Melbourne", principale artère du village, en passant par… le restaurant "Kangourou".
À Villers-Bretonneux, le jour de l’ANZAC coïncide aussi avec une semaine australienne organisée chaque année en l’honneur des libérateurs.
Les cérémonies sur le sol français ont aussi eu lieu à Bullecourt.
Elles rassemblent au total près de quatre mille participants, aussi bien Français qu’Australiens.
Durant la Premier Guerre mondiale, sur le sol français, la bataille de la Somme a aussi emporté des milliers de soldats australiens et néo-zélandais.
Les cérémonies les plus importantes de ces dernières années ont eu lieu sur les champs de ces batailles, et en particulier Villers-Bretonneux et à Bullecourt.
À Villers-Bretonneux, 2008 marqua aussi la tenue, pour la première fois, d’une traditionnelle « cérémonie de l'aube » organisée pour commémorer le 90ème anniversaire de la bataille pour la reprise par les troupes australiennes de ce village aux Allemands en avril 1918.
Plusieurs milliers d'Australiens avaient fait le déplacement pour participer à une émouvante cérémonie marquée par la reconnaissance de ce village aux Australiens, qu'ils considèrent comme leurs "libérateurs".
Au cours de cette seule bataille, les pertes australiennes se sont élevées à quelque 1.200 hommes et autant de blessés.
Dans ce village français, les rappels historiques sont permanents, de la plaque "N'oublions jamais l'Australie" à l'hôtel de ville à la "Rue de Melbourne", principale artère du village, en passant par… le restaurant "Kangourou".
Suivre Gallipoli en direct sur Twitter : une première
La plupart des intervenants ont aussi rappelé que la participation des corps expéditionnaires australien et néo-zélandais à ces combats et les sacrifices qui s’en sont suivis, ont joué le rôle d’actes fondateurs des deux nations.
Au plan insolite et technologique, pourtant, cette année a vu aussi l’apparition d’un nouveau vecteur du souvenir : la création, pour la première fois, d’un compte Twitter https://twitter.com/#!/Gallipoli_Live
Qui simule, en temps réel, une série de « tweets » comme s’ils parvenaient, en ordre chronologique et au fil des bataille, au « followers », leur donnant ainsi l’impression de vivre en direct la bataille de Gallipoli.
Derrière ce compte : un auteur et historien australien, Bill Sellars, et un officier de marine turc en retraite, Sahin Aldogan.
« Tout est là, jour après jour, du débarquement il y à 97 ans et les huit mois de campagne qui ont suivi, a expliqué Bill Sellars à la radio nationale publique australienne.
Les sources d’inspiration pour ces messages sont aussi bien des journaux que des lettres en passant par les archives publiques.
L’ensemble de ces messages n’est pas diffusé en bloc, ils sont distillés en tentant de créer l’illusion d’un « fil » d’information… version 1915.
Au plan insolite et technologique, pourtant, cette année a vu aussi l’apparition d’un nouveau vecteur du souvenir : la création, pour la première fois, d’un compte Twitter https://twitter.com/#!/Gallipoli_Live
Qui simule, en temps réel, une série de « tweets » comme s’ils parvenaient, en ordre chronologique et au fil des bataille, au « followers », leur donnant ainsi l’impression de vivre en direct la bataille de Gallipoli.
Derrière ce compte : un auteur et historien australien, Bill Sellars, et un officier de marine turc en retraite, Sahin Aldogan.
« Tout est là, jour après jour, du débarquement il y à 97 ans et les huit mois de campagne qui ont suivi, a expliqué Bill Sellars à la radio nationale publique australienne.
Les sources d’inspiration pour ces messages sont aussi bien des journaux que des lettres en passant par les archives publiques.
L’ensemble de ces messages n’est pas diffusé en bloc, ils sont distillés en tentant de créer l’illusion d’un « fil » d’information… version 1915.
Deux aviateurs récemment enterrés avec les honneurs militaires
Jeudi 19 avril 2012, quelques jours avant cet ANZAC Day, un aviateur australien dont le corps avait été retrouvé par hasard, a été inhumé avec les honneurs militaire dans le cimetière de Cassel (Nord de la France), sur un flanc de colline dominant la plaine des Flandres française et belge, où sont enterrés d'autres soldats du Commonwealth, devant plusieurs membres de la famille Smith très émus, venus d'Australie et du Royaume-Uni.
L’officier de la Royal Australian Air Force, le Sergent William James Smith, état aux commande d’un Spitfire durant la seconde guerre mondiale.
Il avait été porté disparu le 9 mai 1942 à l’âge de 24 ans et ses restes, à l’intérieur de la carcasse d’un avion, avaient été retrouvés par hasard par une équipe britannique de tournage, dans un champ, à Hardifort, en octobre 2011.
Son escadron, le 457, escortait une mission de bombardement jusqu'à Bruges, en Belgique, mais s'est trouvé engagé dans un combat aérien au-dessus de la Manche, à 6.000 mètres d'altitude.
Un an jour pour jour auparavant, le 19 avril 2011, les restes d’un pilote australien dont l’appareil, un Spitfire de la Royal Australian Air Force avait été abattu cinq jours après le débarquement allié en Normandie, au cours de l’opération « Overlord », le 6 juin 1944, était enterré avec les honneurs militaires sur le sol français
La cérémonie d’inhumation lieutenant Henry ‘Lacy’ Smith a eu lieu au cimetière militaire de Ranville (Normandie) à 11h30 (heure française) en présence de hauts dignitaires australiens, dont le ministre des anciens combattants Warren Snowdon et le commandant de l’armée de l’air australienne, le général de division aérienne Mark Binskin, ainsi que des descendants de ce pilote tombé sur le sol français et qui était originaire de Sydney, du quartier de « Sans Souci » (en Français dans le texte), selon la biographie officielle communiquée par le ministère de la défense.
Les restes du Spitfire, abattu par la DCA allemande le 11 juin 1944, et les reste du soldat à l’intérieur, avaient été découverts en novembre2010, par hasard, dans l’Orne, près de Caen.
Les restes de l’avion devraient dans un premier temps $être maintenus sous l’eau afin de les préserver en attendant un voyage prévu mi-2011 vers l’Australie, où la carcasse devrait être restaurée et à terme exposée au musée de la Royal Air Force, dans l’État du Victoria.
L’officier de la Royal Australian Air Force, le Sergent William James Smith, état aux commande d’un Spitfire durant la seconde guerre mondiale.
Il avait été porté disparu le 9 mai 1942 à l’âge de 24 ans et ses restes, à l’intérieur de la carcasse d’un avion, avaient été retrouvés par hasard par une équipe britannique de tournage, dans un champ, à Hardifort, en octobre 2011.
Son escadron, le 457, escortait une mission de bombardement jusqu'à Bruges, en Belgique, mais s'est trouvé engagé dans un combat aérien au-dessus de la Manche, à 6.000 mètres d'altitude.
Un an jour pour jour auparavant, le 19 avril 2011, les restes d’un pilote australien dont l’appareil, un Spitfire de la Royal Australian Air Force avait été abattu cinq jours après le débarquement allié en Normandie, au cours de l’opération « Overlord », le 6 juin 1944, était enterré avec les honneurs militaires sur le sol français
La cérémonie d’inhumation lieutenant Henry ‘Lacy’ Smith a eu lieu au cimetière militaire de Ranville (Normandie) à 11h30 (heure française) en présence de hauts dignitaires australiens, dont le ministre des anciens combattants Warren Snowdon et le commandant de l’armée de l’air australienne, le général de division aérienne Mark Binskin, ainsi que des descendants de ce pilote tombé sur le sol français et qui était originaire de Sydney, du quartier de « Sans Souci » (en Français dans le texte), selon la biographie officielle communiquée par le ministère de la défense.
Les restes du Spitfire, abattu par la DCA allemande le 11 juin 1944, et les reste du soldat à l’intérieur, avaient été découverts en novembre2010, par hasard, dans l’Orne, près de Caen.
Les restes de l’avion devraient dans un premier temps $être maintenus sous l’eau afin de les préserver en attendant un voyage prévu mi-2011 vers l’Australie, où la carcasse devrait être restaurée et à terme exposée au musée de la Royal Air Force, dans l’État du Victoria.
Fromelles, autre lieu français de mémoire
Fin juillet 2011, les restes de 14 soldats australiens tombés au cours de la Première Guerre Mondiale et en particulier dans les batailles du Nord de la France (Somme), à Fromelles, mi-juillet 1916, ont été inhumés au cours d’une cérémonie mardi, sur ce site du Nord de la France.
Le 8 avril 2011, le gouvernement australien annonçait que ces restes humains, d’abord découverts en 2009, avaient finalement pu être identifiés.
La cérémonie a eu lieu en présence du ministre australien des personnels de la défense, Warren Snowdon, pour inaugurer ces quatorze nouvelles pierres tombales, mais aussi marquer, ce 19 juillet 2011, le 95ème anniversaire de cette bataille sanglante.
« Il est très, très important pour l’Australie de comprendre que cette bataille de Fromelles a représenté les vingt quatre heures les plus sanglantes de l’histoire militaire australienne : 5.500 hommes tués, blessés ou faits prisonniers », a souligné le ministre.
Lors du précédent anniversaire, en juillet 2010, le corps d’un de ces « poilus » australiens morts sur le sol français de Fromelles a trouvé une sépulture pérenne, 94 ans après sa mort.
Le processus d’identification pour d’autres restes humains supposés être ceux de soldats australiens se poursuit toujours.
Le 20 juillet 2010, 94 ans jour pour jour après la bataille de Fromelles, près de Lille (France), un soldat faisant partie d’un groupe de quelque deux cent cinquante soldats britannique et australiens, jusqu’ici portés disparus et toujours non identifiés, avait été inhumé avec les honneurs militaires, au cours d’une cérémonie qui a réuni les autorités françaises, australiennes et britanniques, non loin du lieu-dit « Bois aux Faisans ».
Grâce à l’usage de la technologie ADN, des témoignages des familles et des archives militaires, sur les restes des deux cent cinquante hommes retrouvés au cours d’excavations depuis 2008 sur ce site, deux cent cinq ont été identifiés comme Australiens, et parmi ceux-là quatre vingt seize ont pu être nommés.
C’est l’un de ces soldats inconnus à qui les honneurs avaient été rendus au cours de cette cérémonie de juillet 2010.
Sur sa pierre tombale a été inscrite l’épitaphe : « Connu de Seul Dieu » (Known unto God).
La cérémonie s’et déroulée en présence de la Gouverneure Générale d’Australie, Mme Quentin Bryce, ainsi que du commandant en chef des armées australienne, et du ministre australien de l’époque en charge des anciens combattants et du personnel de la défense, M. Allain Griffin.
Le Royaume-Uni était notamment représenté par le Prince Charles d’Angleterre.
Côté français, participait notamment aux cérémonies le Général d'armée Elrick Irastorza, chef d'état-major de l'armée de Terre.
Cette cérémonie avait aussi été l’occasion d’inaugurer le nouveau site, construit sur financement conjoint de l’Australie et du Royaume-Uni dans le cadre d’un projet du Commonwealth, où reposent désormais ces soldats.
La bataille de Fromelles a eu lieu deux jours durant, les 19 et 20 juillet 1916, au Sud-ouest de Lille.
Elle avait pour objectif premier de faire diversion pour ensuite « fixer » les troupes allemandes dans la Somme.
Entre toutes les guerres auxquelles le corps expéditionnaire australien aura participé, elle se révéla la plus meurtrière : 1.780 soldats y trouvèrent la mort et près de cinq mille autres furent blessé, faits prisonniers ou portés disparus.
Le site où a eu lieu la cérémonie est, par ailleurs, le premier cimetière militaire construit au cours des cinquante dernières années.
Une première série de cérémonie d’inhumation a eu lieu en février 2010 pour ces « poilus » australiens (que leurs compatriotes appellent « diggers », en référence directe à la guerre des tranchées), a-t-il ajouté.
Le 8 avril 2011, le gouvernement australien annonçait que ces restes humains, d’abord découverts en 2009, avaient finalement pu être identifiés.
La cérémonie a eu lieu en présence du ministre australien des personnels de la défense, Warren Snowdon, pour inaugurer ces quatorze nouvelles pierres tombales, mais aussi marquer, ce 19 juillet 2011, le 95ème anniversaire de cette bataille sanglante.
« Il est très, très important pour l’Australie de comprendre que cette bataille de Fromelles a représenté les vingt quatre heures les plus sanglantes de l’histoire militaire australienne : 5.500 hommes tués, blessés ou faits prisonniers », a souligné le ministre.
Lors du précédent anniversaire, en juillet 2010, le corps d’un de ces « poilus » australiens morts sur le sol français de Fromelles a trouvé une sépulture pérenne, 94 ans après sa mort.
Le processus d’identification pour d’autres restes humains supposés être ceux de soldats australiens se poursuit toujours.
Le 20 juillet 2010, 94 ans jour pour jour après la bataille de Fromelles, près de Lille (France), un soldat faisant partie d’un groupe de quelque deux cent cinquante soldats britannique et australiens, jusqu’ici portés disparus et toujours non identifiés, avait été inhumé avec les honneurs militaires, au cours d’une cérémonie qui a réuni les autorités françaises, australiennes et britanniques, non loin du lieu-dit « Bois aux Faisans ».
Grâce à l’usage de la technologie ADN, des témoignages des familles et des archives militaires, sur les restes des deux cent cinquante hommes retrouvés au cours d’excavations depuis 2008 sur ce site, deux cent cinq ont été identifiés comme Australiens, et parmi ceux-là quatre vingt seize ont pu être nommés.
C’est l’un de ces soldats inconnus à qui les honneurs avaient été rendus au cours de cette cérémonie de juillet 2010.
Sur sa pierre tombale a été inscrite l’épitaphe : « Connu de Seul Dieu » (Known unto God).
La cérémonie s’et déroulée en présence de la Gouverneure Générale d’Australie, Mme Quentin Bryce, ainsi que du commandant en chef des armées australienne, et du ministre australien de l’époque en charge des anciens combattants et du personnel de la défense, M. Allain Griffin.
Le Royaume-Uni était notamment représenté par le Prince Charles d’Angleterre.
Côté français, participait notamment aux cérémonies le Général d'armée Elrick Irastorza, chef d'état-major de l'armée de Terre.
Cette cérémonie avait aussi été l’occasion d’inaugurer le nouveau site, construit sur financement conjoint de l’Australie et du Royaume-Uni dans le cadre d’un projet du Commonwealth, où reposent désormais ces soldats.
La bataille de Fromelles a eu lieu deux jours durant, les 19 et 20 juillet 1916, au Sud-ouest de Lille.
Elle avait pour objectif premier de faire diversion pour ensuite « fixer » les troupes allemandes dans la Somme.
Entre toutes les guerres auxquelles le corps expéditionnaire australien aura participé, elle se révéla la plus meurtrière : 1.780 soldats y trouvèrent la mort et près de cinq mille autres furent blessé, faits prisonniers ou portés disparus.
Le site où a eu lieu la cérémonie est, par ailleurs, le premier cimetière militaire construit au cours des cinquante dernières années.
Une première série de cérémonie d’inhumation a eu lieu en février 2010 pour ces « poilus » australiens (que leurs compatriotes appellent « diggers », en référence directe à la guerre des tranchées), a-t-il ajouté.
Le Quesnoy, autre lieu de mémoire
Un autre village française de la même région, possède lui aussi une histoire chargée de mémoires néo-zélandaise : la petite commune du Quesnoy, dont le maire, Paul Raoult, par ailleurs sénateur du Nord-Pas-de-Calais, s’était rendu fin février 2011 en visite en Nouvelle-Zélande.
Il avait participé à la cérémonie de présentation, le 24 février 2011, d’un projet devant voir le jour dans les mois à venir dans le Nord de la France : un musée et un hôtel néo-zélandais dont la vocation affichée est de « rendre hommage à la mémoire des Néo-zélandais qui ont combattu en Europe au cours des deux Guerres Mondiales », a récemment annoncé l’ambassade de France à Wellington.
Pour le “Poppy Day” (journée du coquelicot, comme l’appellent les pays anglo-saxons), le 11 novembre 2004, la petite ville néo-zélandaise de Cambridge avait aussi souligné son jumelage avec la ville française du Quesnoy, où des soldats néo-zélandais (beaucoup originaires de Cambridge) sont morts au combat début novembre 1918.
Depuis la première guerre mondiale et en raison du passage de ce bataillon sur le sol français et en particulier dans cette région, les liens sont restés forts entre Le Quesnoy et ces soldats du bout du monde.
Il avait participé à la cérémonie de présentation, le 24 février 2011, d’un projet devant voir le jour dans les mois à venir dans le Nord de la France : un musée et un hôtel néo-zélandais dont la vocation affichée est de « rendre hommage à la mémoire des Néo-zélandais qui ont combattu en Europe au cours des deux Guerres Mondiales », a récemment annoncé l’ambassade de France à Wellington.
Pour le “Poppy Day” (journée du coquelicot, comme l’appellent les pays anglo-saxons), le 11 novembre 2004, la petite ville néo-zélandaise de Cambridge avait aussi souligné son jumelage avec la ville française du Quesnoy, où des soldats néo-zélandais (beaucoup originaires de Cambridge) sont morts au combat début novembre 1918.
Depuis la première guerre mondiale et en raison du passage de ce bataillon sur le sol français et en particulier dans cette région, les liens sont restés forts entre Le Quesnoy et ces soldats du bout du monde.
Récent enterrement d’un soldat inconnu néo-zélandais
Sur ce même mode d’hommage, le 17 février 2011, c’était un soldat néo-zélandais dont l’identité n’a jamais été connue qui a été enterré avec les honneurs au cimetière néo-zélandais de la commune française de Longueval (Somme) 95 ans après sa mort sur le front de la Première Guerre Mondiale, lors de la bataille de la Somme, en septembre 1916.
Les restes de ce soldat avaient été découverts par hasard par un agriculteur, fin 2009.
Les restes de ce soldat ont été inhumés avec les honneurs au cours d’une cérémonie officielle à laquelle assistaient notamment l’ambassadrice néo-zélandaise en France, Rosemary Banks, plusieurs officiers supérieurs de la New Zealand Defence Force (dont l’attaché de défense à Paris, le Général de Brigade Phil Gibbons), ainsi que Jany Fournier, Maire de Longueval.
À l’occasion des cérémonies commémorant l’armistice du 11 novembre 1918, en 2004, la Nouvelle-Zélande avait rapatrié de France les restes de celui qui est désormais considéré comme son soldat inconnu, pour lequel un monument a été érigé dans la capitale Wellington, pour la première fois.
Ce poilu Kiwi, dont l’identité n’a jamais été établie, est mort au combat sur le sol français pendant la bataille de la Somme, en 1916, au cours de la Première Guerre Mondiale.
Au cours d’une cérémonie au cimetière néo-zélandais de Longueval, un hommage avait simultanément été rendu aux quelques douze mille soldats kiwis qui (parmi les 100.000 hommes ayant combattu) morts pendant le premier conflit mondial du vingtième siècle.
Le soldat inconnu a été enterré à Wellington, capitale néo-zélandaise, avec les honneurs militaires.
Les restes de ce soldat avaient été découverts par hasard par un agriculteur, fin 2009.
Les restes de ce soldat ont été inhumés avec les honneurs au cours d’une cérémonie officielle à laquelle assistaient notamment l’ambassadrice néo-zélandaise en France, Rosemary Banks, plusieurs officiers supérieurs de la New Zealand Defence Force (dont l’attaché de défense à Paris, le Général de Brigade Phil Gibbons), ainsi que Jany Fournier, Maire de Longueval.
À l’occasion des cérémonies commémorant l’armistice du 11 novembre 1918, en 2004, la Nouvelle-Zélande avait rapatrié de France les restes de celui qui est désormais considéré comme son soldat inconnu, pour lequel un monument a été érigé dans la capitale Wellington, pour la première fois.
Ce poilu Kiwi, dont l’identité n’a jamais été établie, est mort au combat sur le sol français pendant la bataille de la Somme, en 1916, au cours de la Première Guerre Mondiale.
Au cours d’une cérémonie au cimetière néo-zélandais de Longueval, un hommage avait simultanément été rendu aux quelques douze mille soldats kiwis qui (parmi les 100.000 hommes ayant combattu) morts pendant le premier conflit mondial du vingtième siècle.
Le soldat inconnu a été enterré à Wellington, capitale néo-zélandaise, avec les honneurs militaires.
« Carrière Wellington » : un nouvel historial néo-zélandais à Arras
En février 2008, à Arras, un autre hommage a été rendu, cette fois-ci aux soldats néo-zélandais qui, durant la première guerre mondiale (et en particulier lors de la bataille d'Arras, à partir d'avril 1917), ont creusé un véritable réseau sous-terrain sous la ville d'Arras, afin de permettre aux troupes d'avancer le plus possible vers le front avant que de surgir face à l'armée allemande.
Cette « Carrière Wellington », creusée dans la craie plus de vingt mètres sous terre par près de cinq cent soldats néo-zélandais est désormais un musée historial grandeur nature, dédié à la mémoire de ces soldats qui, dans le civil, travaillaient alors dans des mines néo-zélandaises d'or ou de charbon.
Ces tunnels ont fini par constituer une véritable ville souterraine, avec ses allées (dont les noms étaient ceux de villes néo-zélandaises), son système de production électrique, l'eau courante, ses cuisines, un petit hôpital comportant bloc opératoire et même une petite voie ferrée.
L'ensemble était capable d'héberger jusqu'à vingt mille hommes.
Cette « Carrière Wellington », creusée dans la craie plus de vingt mètres sous terre par près de cinq cent soldats néo-zélandais est désormais un musée historial grandeur nature, dédié à la mémoire de ces soldats qui, dans le civil, travaillaient alors dans des mines néo-zélandaises d'or ou de charbon.
Ces tunnels ont fini par constituer une véritable ville souterraine, avec ses allées (dont les noms étaient ceux de villes néo-zélandaises), son système de production électrique, l'eau courante, ses cuisines, un petit hôpital comportant bloc opératoire et même une petite voie ferrée.
L'ensemble était capable d'héberger jusqu'à vingt mille hommes.
ANZAC Day
La bataille de Gallipoli
Tous les ans, fin avril, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au-delà, dans tout le Pacifique et jusqu'en France, ainsi que sur les plages de Gallipoli (Dardanelles, Turquie), des cérémonies commémorent l'ANZAC Day marquant le jour du souvenir des morts australiens (que leurs compatriotes appellent les "Diggers", équivalent des "poilus" français) et néo-zélandais tombés au combat durant la première guerre mondiale.
Cette participation des troupes australiennes et néo-zélandaises au corps expéditionnaire allié est depuis considérée comme un acte fondateur de ces deux nations.
L’une des plus sanglantes batailles des ANZAC au cours de la Première Guerre Mondiale, a eu lieu les plages de Gallipoli, dans la péninsule des Dardanelles (Turquie), à partir du 25 avril 1915.
Lors de ce débarquement qui s'est révélé être un massacre pour des dizaines de milliers de soldats du corps expéditionnaire australien et néo-zélandais, le débarquement a fait 2.300 morts et plus de 8.000 blessés.
Huit mois durant, sur les cinquante mille soldats Australiens de l’ANZAC engagés dans cette campagne de Gallipoli contre les troupes de l’empire ottoman, vingt six mille ont été tués.
Cette offensive, qui se traduisait dans sa phase initiale par un débarquement sur une plage au pied d'une falaise, s’est soldée par un véritable massacre.
Au total, ce furent quelque 16.000 soldats australiens et néo-zélandais qui participèrent à ce débarquement censé libérer l'accès de la Mer Noire et permettre aux forces alliées de venir en aide à la Russie.
Au cours des huit mois suivants, 50.000 autres « ANZAC » participèrent à cette bataille, aux côtés de 36.000 autres soldats français, britanniques et indiens.
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Cette participation des troupes australiennes et néo-zélandaises au corps expéditionnaire allié est depuis considérée comme un acte fondateur de ces deux nations.
L’une des plus sanglantes batailles des ANZAC au cours de la Première Guerre Mondiale, a eu lieu les plages de Gallipoli, dans la péninsule des Dardanelles (Turquie), à partir du 25 avril 1915.
Lors de ce débarquement qui s'est révélé être un massacre pour des dizaines de milliers de soldats du corps expéditionnaire australien et néo-zélandais, le débarquement a fait 2.300 morts et plus de 8.000 blessés.
Huit mois durant, sur les cinquante mille soldats Australiens de l’ANZAC engagés dans cette campagne de Gallipoli contre les troupes de l’empire ottoman, vingt six mille ont été tués.
Cette offensive, qui se traduisait dans sa phase initiale par un débarquement sur une plage au pied d'une falaise, s’est soldée par un véritable massacre.
Au total, ce furent quelque 16.000 soldats australiens et néo-zélandais qui participèrent à ce débarquement censé libérer l'accès de la Mer Noire et permettre aux forces alliées de venir en aide à la Russie.
Au cours des huit mois suivants, 50.000 autres « ANZAC » participèrent à cette bataille, aux côtés de 36.000 autres soldats français, britanniques et indiens.
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