Birdsville, Australie | AFP | jeudi 05/09/2018 - L'un des pubs australiens les mieux connus, situé dans l'arrière pays reculé de l'immense pays-continent, loin de toute grande ville, est à vendre pour la première fois en près de 40 ans, suscitant les convoitises locales comme internationales.
Le Birdsville Hotel a 134 ans et c'est le seul troquet de Birdsville, localité de 140 habitants. Y boire un verre est devenu incontournable pour les touristes attirés par les courses de chevaux centenaires du bourg et par son festival de musique.
Le propriétaire de l'établissement David Brook, dont la famille vit à Birdsville depuis la fin des années 1880, explique que les agents immobiliers lui ont signalé "de l'intérêt venu de loin" pour le pub situé à plus de 600 kilomètres de la grande ville la plus proche.
Pour M. Brook, qui a acheté l'endroit ayant appartenu à sa grand-mère entre 1920 et 1946 en 1979, son isolement même est son principal attrait.
"Quand on explique qu'il peut y avoir des courses avec 6.000 personnes et un festival de musique avec 9.000 personnes sur un week-end dans une ville où il n'y a qu'un seul pub, on peut se rendre compte que ce n'est pas une mauvaise affaire", dit-il.
Avec ses murs en grès, ses chapeaux de cowboy poussiéreux suspendus au plafond et sa musique country diffusée à plein tube, l'estaminet est vendu comme "une vraie icône australienne" où "tout le monde veut raconter qu'il y a bu une bière".
Le pub dispose aussi de 27 chambres ainsi que d'un service de ravitaillement des petits avions et hélicoptères qui amènent les touristes à Birdsville.
A la différence d'autres établissements qui se sont modernisés, le décor est resté simple. Depuis 2013, les affaires sont devenues encore plus florissantes grâce à un festival de musique qui se déroule sur trois jours dans le désert de Simpson, connu comme le "concert le plus isolé de la planète".
"J'espère que ça restera un endroit modeste mais sympa", dit M. Brook.
Le Birdsville Hotel a 134 ans et c'est le seul troquet de Birdsville, localité de 140 habitants. Y boire un verre est devenu incontournable pour les touristes attirés par les courses de chevaux centenaires du bourg et par son festival de musique.
Le propriétaire de l'établissement David Brook, dont la famille vit à Birdsville depuis la fin des années 1880, explique que les agents immobiliers lui ont signalé "de l'intérêt venu de loin" pour le pub situé à plus de 600 kilomètres de la grande ville la plus proche.
Pour M. Brook, qui a acheté l'endroit ayant appartenu à sa grand-mère entre 1920 et 1946 en 1979, son isolement même est son principal attrait.
"Quand on explique qu'il peut y avoir des courses avec 6.000 personnes et un festival de musique avec 9.000 personnes sur un week-end dans une ville où il n'y a qu'un seul pub, on peut se rendre compte que ce n'est pas une mauvaise affaire", dit-il.
Avec ses murs en grès, ses chapeaux de cowboy poussiéreux suspendus au plafond et sa musique country diffusée à plein tube, l'estaminet est vendu comme "une vraie icône australienne" où "tout le monde veut raconter qu'il y a bu une bière".
Le pub dispose aussi de 27 chambres ainsi que d'un service de ravitaillement des petits avions et hélicoptères qui amènent les touristes à Birdsville.
A la différence d'autres établissements qui se sont modernisés, le décor est resté simple. Depuis 2013, les affaires sont devenues encore plus florissantes grâce à un festival de musique qui se déroule sur trois jours dans le désert de Simpson, connu comme le "concert le plus isolé de la planète".
"J'espère que ça restera un endroit modeste mais sympa", dit M. Brook.