À fond les va'a… et les fous rires ! (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 8 juillet 2024 – Grâce à la mobilisation de bénévoles associatifs, 120 enfants des quartiers de Mataiea ont été initiés à quatre disciplines emblématiques des tū’aro mā’ohi, lundi matin, dans le cadre du Heiva communal. Compétition et coopération étaient de mise en cette première semaine des vacances scolaires.
En marge des baraques et manèges, le Heiva i Teva i Uta, c’est aussi un programme d’activités sous le grand chapiteau de Tehoro. En journée, des activités sont organisées à l’intention des plus jeunes. Outre les sports collectifs, en cette première semaine des vacances de juillet, les tū’aro mā’ohi étaient à l’honneur pour le plus grand bonheur de 120 enfants issus des sept quartiers de Mataiea.
Les relais de ‘ōu’a pūtē (saut en sac), rore ou ‘apu ha’ari (échasses ou sabots), timau rā’au (porteurs de fruits) et va’a (pirogues en palmes de cocotier) ont été lancés au son du pū par l’association culturelle Fa’arava’ianu’u. “C’est la troisième année que nous sommes sollicités par le comité organisateur du Heiva. L’an dernier, c’était pour une initiation au tapa, au lancer de filet, au tressage de chapeaux, etc. Cette année, on a voulu mettre l’accent sur les tū’aro mā’ohi, notamment pour nos enfants. Cette démarche est importante pour nous, car c’est une façon de revenir à notre identité culturelle et à ce que nos tupuna faisaient pour se divertir, tout simplement. On veut montrer à nos enfants d’où ils viennent”, remarque Maimiti Fanaura, présidente de l’association, qui était à la tête d’une équipe de huit bénévoles pour l’encadrement.
En marge des baraques et manèges, le Heiva i Teva i Uta, c’est aussi un programme d’activités sous le grand chapiteau de Tehoro. En journée, des activités sont organisées à l’intention des plus jeunes. Outre les sports collectifs, en cette première semaine des vacances de juillet, les tū’aro mā’ohi étaient à l’honneur pour le plus grand bonheur de 120 enfants issus des sept quartiers de Mataiea.
Les relais de ‘ōu’a pūtē (saut en sac), rore ou ‘apu ha’ari (échasses ou sabots), timau rā’au (porteurs de fruits) et va’a (pirogues en palmes de cocotier) ont été lancés au son du pū par l’association culturelle Fa’arava’ianu’u. “C’est la troisième année que nous sommes sollicités par le comité organisateur du Heiva. L’an dernier, c’était pour une initiation au tapa, au lancer de filet, au tressage de chapeaux, etc. Cette année, on a voulu mettre l’accent sur les tū’aro mā’ohi, notamment pour nos enfants. Cette démarche est importante pour nous, car c’est une façon de revenir à notre identité culturelle et à ce que nos tupuna faisaient pour se divertir, tout simplement. On veut montrer à nos enfants d’où ils viennent”, remarque Maimiti Fanaura, présidente de l’association, qui était à la tête d’une équipe de huit bénévoles pour l’encadrement.
Hinerava Tauihara et Maimiti Fanaura.
Culture et respect
“On propose ce type d’activité tous les ans pour ramener nos enfants à leur culture. C’est essentiel pour nous. On a ouvert notre Heiva vendredi par une cérémonie du rāhiri pour leur montrer les valeurs de cette tradition, en commençant par le respect”, poursuit Hinerava Tauihara, trésorière de l’association Taurua no Mataiea, organisatrice du Heiva avec le soutien de la commune.
Les quatre défis sportifs ont fait l’unanimité auprès des enfants, portés par la compétition dans un élan de coopération, sur la base d’équipes mixtes. “Depuis l’année dernière, on mélange les quartiers, car ça ne peut être que bénéfique. Les enfants sont issus de deux écoles différentes, donc ils apprennent à se connaître. À Teva i Uta, on ne veut plus des rivalités de quartiers, quand ils sont plus grands. C’est une façon d’essayer d’apaiser les relations dès le plus jeune âge”, souligne la référente associative. Ce soir, ce sera au tour des adultes de montrer l’exemple avec d’autres disciplines phares, comme le décorticage de noix de coco.
Vitesse et équilibre à l'épreuve pour les jeunes porteurs de fruits.
Démonstration par les bénévoles de l'association Fa’arava’ianu’u.