Ce mercredi matin débutaient trois journées consacrées à l’Union européenne dans le hall de l’assemblée de la Polynésie. Cette manifestation a été organisée à l’occasion du du 62ème anniversaire de la « Déclaration de Schuman », acte fondateur de l’Union européenne par le Bureau des Affaires Européennes. Pour cette première édition, l’objectif est de promouvoir l’action, les outils et les valeurs de l’Union européenne en Polynésie française auprès des polynésiens.
Le Bureau des Affaires Européennes au travers ses actions de communication souhaite notamment faire connaître l’Europe, ses symboles, sa construction, son fonctionnement. Une exposition historique de 18 panneaux présente les principales étapes de la construction européenne. Dans le hall de l’assemblée, des bornes interactives permettent aux enfants de se familiariser avec les principales thématiques européennes, ils peuvent aussi tenter de reconstituer un puzzle géant superposant les cartes de l’Europe et de la Polynésie française.
Le bureau cherche également par cette initiative informer les collectivités et le secteur privé sur les outils financiers existants. En effet il existe des dispositifs et des programmes en faveur des entreprises, des collectivités publiques, des associations. Une conférence débat, au CESC, à destination des acteurs économiques, est organisée le 10 mai à 14h00 sur les modalités et les outils d’intervention de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) en faveur du développement économique local. D’autres conférences sont prévues tout au long des trois jours.
Rappelons que le bureau des affaires européennes a été créé en juin 2011avec pour finalité de faciliter les relations entre l’UE et la Polynésie française et d’assurer une utilisation optimale des programmes communautaires existants. Ainsi parmi ses nombreuses missions, le BAE est chargé de promouvoir l’action et les valeurs européennes en Polynésie française et dans le Pacifique Sud.
Le Bureau des Affaires Européennes au travers ses actions de communication souhaite notamment faire connaître l’Europe, ses symboles, sa construction, son fonctionnement. Une exposition historique de 18 panneaux présente les principales étapes de la construction européenne. Dans le hall de l’assemblée, des bornes interactives permettent aux enfants de se familiariser avec les principales thématiques européennes, ils peuvent aussi tenter de reconstituer un puzzle géant superposant les cartes de l’Europe et de la Polynésie française.
Le bureau cherche également par cette initiative informer les collectivités et le secteur privé sur les outils financiers existants. En effet il existe des dispositifs et des programmes en faveur des entreprises, des collectivités publiques, des associations. Une conférence débat, au CESC, à destination des acteurs économiques, est organisée le 10 mai à 14h00 sur les modalités et les outils d’intervention de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) en faveur du développement économique local. D’autres conférences sont prévues tout au long des trois jours.
Rappelons que le bureau des affaires européennes a été créé en juin 2011avec pour finalité de faciliter les relations entre l’UE et la Polynésie française et d’assurer une utilisation optimale des programmes communautaires existants. Ainsi parmi ses nombreuses missions, le BAE est chargé de promouvoir l’action et les valeurs européennes en Polynésie française et dans le Pacifique Sud.
Nicole Levesque, Bureau des Affaires Européennes
Tahiti-Infos :Quelles sont les missions du bureau ?
Nicole Levesque: C’est essentiellement de faciliter le dialogue avec les instances européennes, de coordonner sur place la réalisation et le suivi des projets qui sont financés par l’Europe et puis bien sur de faciliter l’accès au porteur de projets pour les financements européens.
Tahiti-Infos : Tout le monde peut demander à bénéficier d’aides européennes ?
Nicole Levesque: Tout le monde oui et non. En fait la logique d’intervention européenne c’est qu’il y a des programmes donc sur des thématiques connues. Et sur ces programmes il y a des appels à projets qui sont fait, et donc les polynésiens peuvent présenter un projet, pour peu qu’ils rentrent dans les critères, ils peuvent être éligibles.
Tahiti-Infos : En 2011, combien de projets ont été retenus ?
Nicole Levesque: Pas beaucoup. On a été mis aussi en place pour mieux faire connaître ces appels à projets qui étaient mal connus. Mais il y en a quand même eu, au niveau du programme BEST, qui est un programme de recherche, il y a trois projets polynésiens qui ont été choisis. Il y a aussi la direction des enseignements primaire qui a eu le financement d’un projet d’échange d’élèves, Coménius. On est en train de travailler au niveau du territoire sur le financement d’une partie de l’assainissement de Papeete, et puis aussi sur la construction d’une politique sectorielle de l’eau, qui nous manque beaucoup.
Tahiti-Infos : Comment est perçue l’aide européenne localement ?
Nicole Levesque: Globalement, elle est très mal connue et est perçue comme compliquée. L’administration européenne est une grosse administration, les procédures sont très lourdes. Souvent les porteurs de projets sont découragés. Nous sommes là pour mieux faire connaître ses procédures, faire des formations, puis faciliter l’accès.
Tahiti-Infos :Quelles sont les missions du bureau ?
Nicole Levesque: C’est essentiellement de faciliter le dialogue avec les instances européennes, de coordonner sur place la réalisation et le suivi des projets qui sont financés par l’Europe et puis bien sur de faciliter l’accès au porteur de projets pour les financements européens.
Tahiti-Infos : Tout le monde peut demander à bénéficier d’aides européennes ?
Nicole Levesque: Tout le monde oui et non. En fait la logique d’intervention européenne c’est qu’il y a des programmes donc sur des thématiques connues. Et sur ces programmes il y a des appels à projets qui sont fait, et donc les polynésiens peuvent présenter un projet, pour peu qu’ils rentrent dans les critères, ils peuvent être éligibles.
Tahiti-Infos : En 2011, combien de projets ont été retenus ?
Nicole Levesque: Pas beaucoup. On a été mis aussi en place pour mieux faire connaître ces appels à projets qui étaient mal connus. Mais il y en a quand même eu, au niveau du programme BEST, qui est un programme de recherche, il y a trois projets polynésiens qui ont été choisis. Il y a aussi la direction des enseignements primaire qui a eu le financement d’un projet d’échange d’élèves, Coménius. On est en train de travailler au niveau du territoire sur le financement d’une partie de l’assainissement de Papeete, et puis aussi sur la construction d’une politique sectorielle de l’eau, qui nous manque beaucoup.
Tahiti-Infos : Comment est perçue l’aide européenne localement ?
Nicole Levesque: Globalement, elle est très mal connue et est perçue comme compliquée. L’administration européenne est une grosse administration, les procédures sont très lourdes. Souvent les porteurs de projets sont découragés. Nous sommes là pour mieux faire connaître ses procédures, faire des formations, puis faciliter l’accès.