Saint-Herblain, France | AFP | mercredi 19/04/2017 - Emmanuel Macron s'est posé mercredi comme seul candidat à la présidentielle capable "d'assurer la sécurité" des Français sur fond de menace terroriste ravivée, en s'affichant pour la première fois aux côtés du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lors d'un meeting à Nantes.
A quatre jours du premier tour, le candidat d'En Marche!, 39 ans et jamais élu, a voulu donner des gages sur sa capacité à assumer les prérogatives régaliennes dans une France frappée depuis 2015 par une série d'attentats et en état d'urgence. Une nécessité accrue par le contexte tendu après l'arrestation mardi de deux hommes soupçonnés de préparer un attentat imminent.
"La première mission d'un chef de l'Etat, la mission la plus importante, c'est celle d'assurer la sécurité de ses concitoyens, car c'est la condition pour assurer votre liberté. Cette mission première, j'y suis prêt", a clamé M. Macron devant quelque 5.500 personnes au Zénith de Nantes.
Sous les yeux de Jean-Yves Le Drian, qui lui avait apporté son soutien il y a un mois mais n'était jamais apparu à ses côtés, le candidat a rappelé que "ceux qui nous attaquent ont décidé de venir perturber notre élection présidentielle".
"Ce soir, en étant rassemblés ici, en disant à quel point nous tenons à la démocratie (...) nous leur apporterons la plus solide des réponses", a clamé l'ancien ministre de l'Economie.
M. Macron a rendu "hommage à nos forces de police et de renseignement" mais aussi "aux forces d'intervention", alors que "plusieurs hommes du Raid" surveillaient la réunion publique dans le cadre du renforcement des dispositifs de sécurité des candidats. L'occasion aussi de rappeler qu'il bénéficie de l'appui de Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du Raid et candidat En Marche! aux législatives.
Martial, il a promis de "poursuivre et mettre hors d'état de nuire tous ceux qui ont attaqué notre pays ou ont eu le projet de le faire, les terroristes où qu'ils se trouvent". Ce qui "revient à poursuivre le travail opéré depuis cinq ans par Jean-Yves le Drian", a salué le candidat d'En Marche.
S'il est monté sur l'estrade pour entonner la Marseillaise avec M. Macron à la fin du meeting, M. Le Drian n'a pas pris la parole. Il avait affirmé à la descente du train venant de Paris être "de plain pied avec l'action, le projet d'Emmanuel Macron".
"Et il a, dans le domaine qui me concerne, sur la sécurité et la défense, une détermination sensible qui fait que je le rejoins sur ses orientations", avait-il insisté.
Dans son allocution de plus d'une heure, M. Macron a pointé avec virulence les faiblesses supposées de ses adversaires en matière de sécurité. D'abord, il a critiqué Marine Le Pen, "pas digne d'être aujourd'hui à la tête de la République", alors que la candidate FN "affirmé qu'avec elle la France n'aurait pas connu les attentats qui l'ont ensanglantée".
Puis, Jean-Luc Mélenchon et son "projet fallacieux qui consiste à vouloir désarmer la France". "On ne fait pas la paix avec l'apparence des bons sentiments", a-t-il dit, plaidant pour "une diplomatie solide, "une armée forte, avec des armes de dissuasion". Le candidat a aussi insisté sur "une Europe forte et que l'on défend", lui qui a fait une longue ode à l'Europe et dont le meeting a été ouvert par un mot de Daniel Cohn-Bendit.
Et il a réservé l'estocade pour François Fillon, ancien "Premier ministre qui a décidé de supprimer plus de 50.000 postes dans nos forces de l'ordre". "On peut maintenant faire des promesses mais quand on n'a pas été à la hauteur pendant plusieurs années, ces promesses ne valent pas grand chose", a raillé M. Macron.
A quatre jours du premier tour, le candidat d'En Marche!, 39 ans et jamais élu, a voulu donner des gages sur sa capacité à assumer les prérogatives régaliennes dans une France frappée depuis 2015 par une série d'attentats et en état d'urgence. Une nécessité accrue par le contexte tendu après l'arrestation mardi de deux hommes soupçonnés de préparer un attentat imminent.
"La première mission d'un chef de l'Etat, la mission la plus importante, c'est celle d'assurer la sécurité de ses concitoyens, car c'est la condition pour assurer votre liberté. Cette mission première, j'y suis prêt", a clamé M. Macron devant quelque 5.500 personnes au Zénith de Nantes.
Sous les yeux de Jean-Yves Le Drian, qui lui avait apporté son soutien il y a un mois mais n'était jamais apparu à ses côtés, le candidat a rappelé que "ceux qui nous attaquent ont décidé de venir perturber notre élection présidentielle".
"Ce soir, en étant rassemblés ici, en disant à quel point nous tenons à la démocratie (...) nous leur apporterons la plus solide des réponses", a clamé l'ancien ministre de l'Economie.
M. Macron a rendu "hommage à nos forces de police et de renseignement" mais aussi "aux forces d'intervention", alors que "plusieurs hommes du Raid" surveillaient la réunion publique dans le cadre du renforcement des dispositifs de sécurité des candidats. L'occasion aussi de rappeler qu'il bénéficie de l'appui de Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du Raid et candidat En Marche! aux législatives.
Martial, il a promis de "poursuivre et mettre hors d'état de nuire tous ceux qui ont attaqué notre pays ou ont eu le projet de le faire, les terroristes où qu'ils se trouvent". Ce qui "revient à poursuivre le travail opéré depuis cinq ans par Jean-Yves le Drian", a salué le candidat d'En Marche.
- Le Drian "de plain pied" avec Macron -
S'il est monté sur l'estrade pour entonner la Marseillaise avec M. Macron à la fin du meeting, M. Le Drian n'a pas pris la parole. Il avait affirmé à la descente du train venant de Paris être "de plain pied avec l'action, le projet d'Emmanuel Macron".
"Et il a, dans le domaine qui me concerne, sur la sécurité et la défense, une détermination sensible qui fait que je le rejoins sur ses orientations", avait-il insisté.
Dans son allocution de plus d'une heure, M. Macron a pointé avec virulence les faiblesses supposées de ses adversaires en matière de sécurité. D'abord, il a critiqué Marine Le Pen, "pas digne d'être aujourd'hui à la tête de la République", alors que la candidate FN "affirmé qu'avec elle la France n'aurait pas connu les attentats qui l'ont ensanglantée".
Puis, Jean-Luc Mélenchon et son "projet fallacieux qui consiste à vouloir désarmer la France". "On ne fait pas la paix avec l'apparence des bons sentiments", a-t-il dit, plaidant pour "une diplomatie solide, "une armée forte, avec des armes de dissuasion". Le candidat a aussi insisté sur "une Europe forte et que l'on défend", lui qui a fait une longue ode à l'Europe et dont le meeting a été ouvert par un mot de Daniel Cohn-Bendit.
Et il a réservé l'estocade pour François Fillon, ancien "Premier ministre qui a décidé de supprimer plus de 50.000 postes dans nos forces de l'ordre". "On peut maintenant faire des promesses mais quand on n'a pas été à la hauteur pendant plusieurs années, ces promesses ne valent pas grand chose", a raillé M. Macron.