Hénin-Beaumont, France | AFP | dimanche 23/04/2017 - "Marine présidente!", "On va gagner!" et la Marseillaise entonnée à tue-tête: à Hénin-Beaumont, des dizaines de militants ont laissé exploser leur joie à l'annonce des résultats, persuadés de la victoire de Marine Le Pen au second tour face à Emmanuel Macron "le mondialiste".
"Ça fait des années que j'attends cela, qu'on nous crache dessus, qu'on nous traite de nazis, mais enfin les gens ont ouvert leurs yeux!" s'exclame, les larmes aux yeux, Aldric Evezard, 36 ans, tenant sa jeune fille dans ses bras.
Il ne cache pas sa satisfaction vis-à-vis de cette candidate "clairvoyante, qui n'a jamais changé de ligne politique depuis 2011 et est la seule à pouvoir redresser la France".
Autour de lui, des dizaines de drapeaux tricolores ou "Marine présidente" virevoltent, tenus par des militants tous enthousiastes et confiants pour la suite.
Quelques instants plus tôt, le gymnase François Mitterrand d'Hénin-Beaumont, où Marine Le Pen a décidé de passer la soirée, avait retenti de vivats à l'annonce sur écrans géants des résultats de leur candidate, créditée de quelque 21% des votes.
Les militants ont cependant copieusement sifflé Emmanuel Macron, sur qui ils concentrent désormais leurs attaques, non sans avoir hué au passage Benoît Hamon, puis François Fillon aux cris de "rends les costumes et la carte bleue!"
"Le deuxième tour, ça va être compliqué car tout le monde va nous tomber sur la gueule mais je pense qu'on peut le faire, surtout face à un Macron que personne ne veut", poursuit M. Evezard.
A ses côtés, Daniel, 57 ans, veste en cuir, est plus virulent face à ce candidat "si jeune, sans charisme, qui n'a aucune chance. Il est beaucoup trop jeune pour gouverner la France, à 39 ans! Personne ne va voter pour lui car parmi les candidats, 50% étaient contre l'Europe!" est-il persuadé.
"Macron? C'est un ministre socialiste! Si on le remet, on reprend pour cinq ans dans la tronche! Les Français vont comprendre, on souffre!", explique pour sa part Roger, 63 ans, retraitée habitant Lens.
Il souhaite cependant que "l'image du Front national" change dans les médias car "on n'est pas des fascistes mais nous sommes dignes et fiers de notre victoire. Il faut en finir avec +l'UMPS+".
Un peu plus loin pourtant, Audrey, 47 ans manteau de fourrure blanc sur les épaules, exulte: avec sa candidate, ce sera "enfin la France aux Français", lance-t-elle, tout en assurant qu'elle "n'est pas raciste". Et de saluer "cette victoire fabuleuse de Marine que je supporte, tout comme son père, depuis des années".
Un journaliste de Marianne, Mathias Destal, coauteur de "Marine est au courant de tout" (Flammarion) a été interdit d'entrée par le FN.
"J'avais l'accréditation. J'ai même vu mon nom sur la liste des médias et journalistes accrédités... Mais barré au stylo avec indiqué +non accrédité+ dans la marge. A la question +pourquoi?+, le responsable de l'accès des journalistes m'a dit +trop de monde+, +vous n'êtes pas le seul+, mais n'a pas voulu me dire qui étaient les autres", a-t-il expliqué à l'AFP.
"Ça fait des années que j'attends cela, qu'on nous crache dessus, qu'on nous traite de nazis, mais enfin les gens ont ouvert leurs yeux!" s'exclame, les larmes aux yeux, Aldric Evezard, 36 ans, tenant sa jeune fille dans ses bras.
Il ne cache pas sa satisfaction vis-à-vis de cette candidate "clairvoyante, qui n'a jamais changé de ligne politique depuis 2011 et est la seule à pouvoir redresser la France".
Autour de lui, des dizaines de drapeaux tricolores ou "Marine présidente" virevoltent, tenus par des militants tous enthousiastes et confiants pour la suite.
Quelques instants plus tôt, le gymnase François Mitterrand d'Hénin-Beaumont, où Marine Le Pen a décidé de passer la soirée, avait retenti de vivats à l'annonce sur écrans géants des résultats de leur candidate, créditée de quelque 21% des votes.
- 'La France aux Français' -
Les militants ont cependant copieusement sifflé Emmanuel Macron, sur qui ils concentrent désormais leurs attaques, non sans avoir hué au passage Benoît Hamon, puis François Fillon aux cris de "rends les costumes et la carte bleue!"
"Le deuxième tour, ça va être compliqué car tout le monde va nous tomber sur la gueule mais je pense qu'on peut le faire, surtout face à un Macron que personne ne veut", poursuit M. Evezard.
A ses côtés, Daniel, 57 ans, veste en cuir, est plus virulent face à ce candidat "si jeune, sans charisme, qui n'a aucune chance. Il est beaucoup trop jeune pour gouverner la France, à 39 ans! Personne ne va voter pour lui car parmi les candidats, 50% étaient contre l'Europe!" est-il persuadé.
"Macron? C'est un ministre socialiste! Si on le remet, on reprend pour cinq ans dans la tronche! Les Français vont comprendre, on souffre!", explique pour sa part Roger, 63 ans, retraitée habitant Lens.
Il souhaite cependant que "l'image du Front national" change dans les médias car "on n'est pas des fascistes mais nous sommes dignes et fiers de notre victoire. Il faut en finir avec +l'UMPS+".
Un peu plus loin pourtant, Audrey, 47 ans manteau de fourrure blanc sur les épaules, exulte: avec sa candidate, ce sera "enfin la France aux Français", lance-t-elle, tout en assurant qu'elle "n'est pas raciste". Et de saluer "cette victoire fabuleuse de Marine que je supporte, tout comme son père, depuis des années".
Un journaliste de Marianne, Mathias Destal, coauteur de "Marine est au courant de tout" (Flammarion) a été interdit d'entrée par le FN.
"J'avais l'accréditation. J'ai même vu mon nom sur la liste des médias et journalistes accrédités... Mais barré au stylo avec indiqué +non accrédité+ dans la marge. A la question +pourquoi?+, le responsable de l'accès des journalistes m'a dit +trop de monde+, +vous n'êtes pas le seul+, mais n'a pas voulu me dire qui étaient les autres", a-t-il expliqué à l'AFP.