Nice, France | AFP | samedi 06/08/2016 - Une tortue Caretta Caretta, dite tortue Caouanne, la plus commune des trois espèces de tortues marines vivant en Méditerranée, est venue pondre ses oeufs sur une plage de Fréjus, un fait rarissime sur les côtes françaises, a annoncé la commune du Var vendredi.
Le 22 juillet, une touriste s'adonnant à la méditation au lever du soleil sur la plage de Saint-Aygulf, à Fréjus, a la surprise de voir une tortue sortir du sable et retourner à l’eau. Elle prend des photos. Dix jours plus tard, prévient le Réseau tortues marines de Méditerranée française (RTMMF) dont la mission est de collecter des informations sur ces animaux.
Sidonie Catteau, la référents locale de la RTMMF, également chargée de mission tortues marines à la fondation Marineland d’Antibes, s'est déplacée le 4 août pour retrouver le nid. "Il y avait beaucoup de touristes sur la plage en cette saison, c’était compliqué de leur demander de partir, alors j’y suis retournée le lendemain matin et après avoir creusé une tranchée de 30 mètres j’ai fini par découvrir le nid en haut de la plage, près des canisses", raconte-t-elle.
Un périmètre de sécurité est aussitôt mis en place par le service environnement de la commune de Fréjus et une surveillance 24 heures sur 24 organisée par la fondation Marineland. Des bénévoles, des employés du parc et des agents de sécurité privée vont se relayer le temps de l’incubation (entre 50 et 60 jours selon la température) pour éviter toute intrusion humaine ou animale et sensibiliser le public à cette espèce protégée.
La dernière ponte observée sur les côtes métropolitaines remonte à 2006 quand un nid, malencontreusement détruit par de fortes pluies, avait été découvert à Saint-Tropez. Il y a quelques jours, une tortue marine adulte a également été observée en Corse, à Porticcio, selon le réseau d’alerte local, mais ses tentatives de nidification ne semblent pas avoir encore abouti.
Jusqu’à présent, les côtes françaises sont connues pour être uniquement des zones d’alimentation fréquentées par des individus subadultes, et non de nidification.
"Les zones de nidification de cette espèce se situent en Grèce, en Tunisie et en Italie, mais nous commençons à observer des individus adultes dans la région", dit Sidonie Catteau, qui n’est pas en mesure d’expliquer ce phénomène.
vxm/jp/DS
Le 22 juillet, une touriste s'adonnant à la méditation au lever du soleil sur la plage de Saint-Aygulf, à Fréjus, a la surprise de voir une tortue sortir du sable et retourner à l’eau. Elle prend des photos. Dix jours plus tard, prévient le Réseau tortues marines de Méditerranée française (RTMMF) dont la mission est de collecter des informations sur ces animaux.
Sidonie Catteau, la référents locale de la RTMMF, également chargée de mission tortues marines à la fondation Marineland d’Antibes, s'est déplacée le 4 août pour retrouver le nid. "Il y avait beaucoup de touristes sur la plage en cette saison, c’était compliqué de leur demander de partir, alors j’y suis retournée le lendemain matin et après avoir creusé une tranchée de 30 mètres j’ai fini par découvrir le nid en haut de la plage, près des canisses", raconte-t-elle.
Un périmètre de sécurité est aussitôt mis en place par le service environnement de la commune de Fréjus et une surveillance 24 heures sur 24 organisée par la fondation Marineland. Des bénévoles, des employés du parc et des agents de sécurité privée vont se relayer le temps de l’incubation (entre 50 et 60 jours selon la température) pour éviter toute intrusion humaine ou animale et sensibiliser le public à cette espèce protégée.
La dernière ponte observée sur les côtes métropolitaines remonte à 2006 quand un nid, malencontreusement détruit par de fortes pluies, avait été découvert à Saint-Tropez. Il y a quelques jours, une tortue marine adulte a également été observée en Corse, à Porticcio, selon le réseau d’alerte local, mais ses tentatives de nidification ne semblent pas avoir encore abouti.
Jusqu’à présent, les côtes françaises sont connues pour être uniquement des zones d’alimentation fréquentées par des individus subadultes, et non de nidification.
"Les zones de nidification de cette espèce se situent en Grèce, en Tunisie et en Italie, mais nous commençons à observer des individus adultes dans la région", dit Sidonie Catteau, qui n’est pas en mesure d’expliquer ce phénomène.
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