Crédit Lionel BONAVENTURE / AFP
Bordeaux, France | AFP | jeudi 01/12/2022 - La métropole de Bordeaux a lancé une concertation publique d'une durée de dix semaines concernant l'installation d'un téléphérique qui franchirait la Garonne pour "décongestionner" la ville et l'agglomération à l'horizon 2028.
"Il nous faut décongestionner Bordeaux, limiter les embouteillages et la pollution automobile et pour cela, il n'y a pas de solution unique. Le projet de télécabine constitue une alternative supplémentaire pour franchir la Garonne (...) dans un délai raisonnable", a déclaré jeudi le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, lors d'une conférence de presse.
Neuf tracés possibles ont été définis dans le projet ouvert au débat. Il relierait les communes de Cenon et Lormont avec le nord de Bordeaux. Pour les élus, les avantages d'un transport décarboné par câble, pouvant accueillir "entre 9.000 et 18.000 voyageurs par jour" selon les options, sont nombreux.
"Ce projet qui permet un franchissement du fleuve entre 7 et 10 minutes au maximum représente une avancée extrêmement concrète", a indiqué Jean Touzeau, maire de Lormont et vice-président de Bordeaux Métropole chargé du dossier.
Pour son homologue et maire de Cenon, Jean François Egron, relier les deux rives permettrait aux habitants de ces deux villes, situées sur la rive droite, d'avoir un meilleur accès à l'emploi, concentré à "70%" sur la rive gauche.
"Par conséquent on est obligé de franchir la Garonne pour aller travailler", a souligné le maire. Ce qui engorge le trafic routier. "Les habitants sont très motivés, ils sont en attente de solutions qui deviennent urgentes."
Le budget de l'opération se situe "autour de 50 millions d'euros", selon Jean Touzeau. Un bilan de la concertation sera rendu en mars et la métropole décidera "de poursuivre ou non le projet" courant mai.
Avant Bordeaux, Grenoble puis Brest, Saint-Denis-de-la-Réunion et Toulouse ont opté pour ce type de transport en commun. D'autres projets ont été lancés à Ajaccio, Grenoble, Créteil et Nice mais en mari dernier, Lyon a dû abandonner le sien face à l'opposition des riverains.
Dans le monde, après l'Amérique Latine où le modèle s'est imposé à Rio de Janeiro, La Paz et Medellin, d'autres lignes ont également vu le jour à New York, Ankara, Singapour ou Porto.
"Il nous faut décongestionner Bordeaux, limiter les embouteillages et la pollution automobile et pour cela, il n'y a pas de solution unique. Le projet de télécabine constitue une alternative supplémentaire pour franchir la Garonne (...) dans un délai raisonnable", a déclaré jeudi le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, lors d'une conférence de presse.
Neuf tracés possibles ont été définis dans le projet ouvert au débat. Il relierait les communes de Cenon et Lormont avec le nord de Bordeaux. Pour les élus, les avantages d'un transport décarboné par câble, pouvant accueillir "entre 9.000 et 18.000 voyageurs par jour" selon les options, sont nombreux.
"Ce projet qui permet un franchissement du fleuve entre 7 et 10 minutes au maximum représente une avancée extrêmement concrète", a indiqué Jean Touzeau, maire de Lormont et vice-président de Bordeaux Métropole chargé du dossier.
Pour son homologue et maire de Cenon, Jean François Egron, relier les deux rives permettrait aux habitants de ces deux villes, situées sur la rive droite, d'avoir un meilleur accès à l'emploi, concentré à "70%" sur la rive gauche.
"Par conséquent on est obligé de franchir la Garonne pour aller travailler", a souligné le maire. Ce qui engorge le trafic routier. "Les habitants sont très motivés, ils sont en attente de solutions qui deviennent urgentes."
Le budget de l'opération se situe "autour de 50 millions d'euros", selon Jean Touzeau. Un bilan de la concertation sera rendu en mars et la métropole décidera "de poursuivre ou non le projet" courant mai.
Avant Bordeaux, Grenoble puis Brest, Saint-Denis-de-la-Réunion et Toulouse ont opté pour ce type de transport en commun. D'autres projets ont été lancés à Ajaccio, Grenoble, Créteil et Nice mais en mari dernier, Lyon a dû abandonner le sien face à l'opposition des riverains.
Dans le monde, après l'Amérique Latine où le modèle s'est imposé à Rio de Janeiro, La Paz et Medellin, d'autres lignes ont également vu le jour à New York, Ankara, Singapour ou Porto.