Belgrade, Serbie | AFP | vendredi 20/12/2019 - Ils sont la plaie des cours de récréation, le cauchemar des parents. A Belgrade, un salon de coiffure a déclaré la guerre aux poux, à l'ancienne, armé de peignes et sans produits chimiques.
Voici deux ans, Svetlana Vorkapic, forte de ses 35 années d'expérience dans la coiffure, a décidé d'ouvrir un salon spécialisé dans le combat contre ces parasites aux pattes crochetées qui se nourrissent du sang de leur hôte.
Chez "Beovaskica", mot valise tiré de Beograd (Belgrade) et de "vaskica", diminutif de vaska (pou), les clients peuvent se faire enlever les insectes de la tête en douceur. Il s'agit surtout d'enfants qui, jouant tête contre tête, sont les principaux affectés par ces indésirables au taux de reproduction impressionnant.
"Il y a un vrai besoin pour ce genre de chose, pas seulement à Belgrade mais dans le monde entier", explique Mme Vorkapic. "Il y a un problème avec les poux qui sont devenus résistants aux produits chimiques".
Chez elle, tout se fait comme autrefois, avec des peignes aux dents serrées passés dans les cheveux pour faire décoller poux et lentes. Les têtes sont péalablement enduites de lotions nourrissantes facilitant le peignage, explique la coiffeuse.
Son employée, Sladjana Samardzic, reconnaît que ce n'était pas facile au début. "Mais au bout d'un moment, la peur des poux disparaît. Si jamais on en attrape, je peigne ma patronne, elle me peigne et puis voilà".
Nada Prelevic, une cliente mère de famille explique vouloir réduire sa consommation de produits non naturels qu'elle a déjà testés. "Mais s'ils tuent les poux, ils ne tuent pas les lentes. Il faut peigner sans cesse pour arriver à une situation où l'on a plus rien dans les cheveux".
Aux murs du salon, les dessins des enfants témoignent de leur reconnaissance. On voit par exemple des gamins infestés avec des mines affligées qui représentent "l'avant" et les mêmes l'air ravi sous un arc-en-ciel, qui figurent "l'après".
Voici deux ans, Svetlana Vorkapic, forte de ses 35 années d'expérience dans la coiffure, a décidé d'ouvrir un salon spécialisé dans le combat contre ces parasites aux pattes crochetées qui se nourrissent du sang de leur hôte.
Chez "Beovaskica", mot valise tiré de Beograd (Belgrade) et de "vaskica", diminutif de vaska (pou), les clients peuvent se faire enlever les insectes de la tête en douceur. Il s'agit surtout d'enfants qui, jouant tête contre tête, sont les principaux affectés par ces indésirables au taux de reproduction impressionnant.
"Il y a un vrai besoin pour ce genre de chose, pas seulement à Belgrade mais dans le monde entier", explique Mme Vorkapic. "Il y a un problème avec les poux qui sont devenus résistants aux produits chimiques".
Chez elle, tout se fait comme autrefois, avec des peignes aux dents serrées passés dans les cheveux pour faire décoller poux et lentes. Les têtes sont péalablement enduites de lotions nourrissantes facilitant le peignage, explique la coiffeuse.
Son employée, Sladjana Samardzic, reconnaît que ce n'était pas facile au début. "Mais au bout d'un moment, la peur des poux disparaît. Si jamais on en attrape, je peigne ma patronne, elle me peigne et puis voilà".
Nada Prelevic, une cliente mère de famille explique vouloir réduire sa consommation de produits non naturels qu'elle a déjà testés. "Mais s'ils tuent les poux, ils ne tuent pas les lentes. Il faut peigner sans cesse pour arriver à une situation où l'on a plus rien dans les cheveux".
Aux murs du salon, les dessins des enfants témoignent de leur reconnaissance. On voit par exemple des gamins infestés avec des mines affligées qui représentent "l'avant" et les mêmes l'air ravi sous un arc-en-ciel, qui figurent "l'après".