CUNTIS, 13 mai 2011 (AFP) - A 101 ans, Josefina Villaverde, se lance dans la politique: la vieille dame est candidate pour le parti socialiste aux élections municipales du 22 mai à Cuntis, son village de Galice dans le nord-ouest de l'Espagne.
Née le 19 novembre 1909, Josefina, alerte et très enthousiaste, n'hésite pas à parcourir les rues de son village, à 50 kilomètres de Saint-Jacques-de-Compostelle, aux côtés de ses colistiers, en distribuant une plate-forme intitulée "Pour que gagne Cuntis".
La vieille dame aux courts cheveux blancs, souriante, se souvient avoir pour la première fois déposé un bulletin dans l'urne le jour de ses 24 ans, dans une école de Cuntis.
C'était sous la IIe république, pour les élections générales du 19 novembre 1933, les premières ouvertes aux femmes en Espagne deux ans après le feu vert du Parlement au vote féminin.
Son mari, en guise de cadeau d'anniversaire, l'attendait à l'entrée de l'école pour lui offrir un bulletin de vote. "Il me l'a donné, je suis entrée et je l'ai mis dans l'urne. C'était la première fois que les femmes votaient en Espagne. Et moi j'étais là...", confiait récemment la villageoise au quotidien El Mundo.
Sur la classe politique actuelle, sa préférence va à Carme Chacon, la jeune ministre socialiste de la Défense, parce que c'est une femme.
"Les femmes au pouvoir", dit-elle, tout en ne cachant pas sa préférence pour l'actuel chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero. "Il est beau et c'est un homme bien. Le pire est qu'il se retire".
Carme Chacon pourrait être candidate à la tête du parti socialiste (PSOE) en remplacement de Zapatero, qui a renoncé à se présenter pour un nouveau mandat aux législatives de 2012.
La vieille dame, veuve depuis 1973, trois fois arrière grand-mère et une fois arrière arrière-grand-mère, se dit "socialiste depuis la naissance" et raconte qu'elle aime parler de politique. "Il ne faut pas voter pour ses amis, mais pour des principes", disait-elle à El Mundo.
pho-sg/ka/sym
Née le 19 novembre 1909, Josefina, alerte et très enthousiaste, n'hésite pas à parcourir les rues de son village, à 50 kilomètres de Saint-Jacques-de-Compostelle, aux côtés de ses colistiers, en distribuant une plate-forme intitulée "Pour que gagne Cuntis".
La vieille dame aux courts cheveux blancs, souriante, se souvient avoir pour la première fois déposé un bulletin dans l'urne le jour de ses 24 ans, dans une école de Cuntis.
C'était sous la IIe république, pour les élections générales du 19 novembre 1933, les premières ouvertes aux femmes en Espagne deux ans après le feu vert du Parlement au vote féminin.
Son mari, en guise de cadeau d'anniversaire, l'attendait à l'entrée de l'école pour lui offrir un bulletin de vote. "Il me l'a donné, je suis entrée et je l'ai mis dans l'urne. C'était la première fois que les femmes votaient en Espagne. Et moi j'étais là...", confiait récemment la villageoise au quotidien El Mundo.
Sur la classe politique actuelle, sa préférence va à Carme Chacon, la jeune ministre socialiste de la Défense, parce que c'est une femme.
"Les femmes au pouvoir", dit-elle, tout en ne cachant pas sa préférence pour l'actuel chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero. "Il est beau et c'est un homme bien. Le pire est qu'il se retire".
Carme Chacon pourrait être candidate à la tête du parti socialiste (PSOE) en remplacement de Zapatero, qui a renoncé à se présenter pour un nouveau mandat aux législatives de 2012.
La vieille dame, veuve depuis 1973, trois fois arrière grand-mère et une fois arrière arrière-grand-mère, se dit "socialiste depuis la naissance" et raconte qu'elle aime parler de politique. "Il ne faut pas voter pour ses amis, mais pour des principes", disait-elle à El Mundo.
pho-sg/ka/sym