9,5 kilos de cocaïne saisis sur un voilier


Tahiti, le 27 novembre 2024 – Le ministère de l’Intérieur annonce sur son site qu’après “plusieurs mois d’enquête, les gendarmes de l’Office anti-stupéfiants (OFAST) de Papeete, avec le concours d’unités locales, sont parvenus à intercepter un voilier transportant 9,5 kg de cocaïne”. La marchandise destinée au marché australien a été saisie et une enquête est ouverte pour “trafic international de stupéfiants”. Le skipper néo-zélandais sera jugé dès ce jeudi.
 
C’est une opération de longue haleine qui a conduit à l’interpellation d’un skipper qui a avoué être en possession de 9,5 kg de cocaïne en octobre dernier.  “Depuis plusieurs mois, les enquêteurs de l’antenne de l’OFAST de Papeete, en étroite collaboration avec des partenaires internationaux, tels que la DEA (Drug enforcement administration), l’AFP (Australian federal police) et le TCU (Transnational crime unit) de Nouvelle-Zélande, surveillaient un voilier suspecté de transporter des stupéfiants”, relate ainsi le ministère de l’Intérieur sur son site mercredi, précisant que “le skipper, un ressortissant néo-zélandais, était connu pour ses liens avec les cartels sud-américains et ses compétences en plongée, utilisées pour aménager des caches sous la ligne de flottaison afin de transporter des marchandises illicites”.

Le navire est d'abord localisé aux Marquises en août dernier, après une escale en Colombie en mars, mais “les autorités décident de ne pas intervenir immédiatement afin de ne pas éveiller les soupçons du skipper, qui reste sous étroite surveillance”. Repéré ensuite au mouillage à Faa’a, le 23 octobre dernier, une vaste opération de fouille est menée dès le lendemain, sous l’autorité du parquet.
“Le skipper, dès le début du contrôle, avoue transporter environ 9,5 kg de cocaïne, dissimulés dans le cabinet de toilette du bateau. La marchandise, destinée au marché australien, est immédiatement saisie, et le skipper est interpellé. Une enquête est ouverte pour trafic international de stupéfiants”, conclut le ministère qui précise que “l’auteur des faits sera jugé le 28 novembre 2024”, autrement dit dès ce jeudi.
 

Rédigé par La rédaction le Mercredi 27 Novembre 2024 à 10:19 | Lu 1481 fois