La police municipale de Taiarapu-Ouest est désormais dotée d’un centre de supervision urbain (CSU). Crédit : Anne-Charlotte Lehartel.
Tahiti, le 22 juillet 2024 – La commune de Taiarapu-Ouest a inauguré son centre de supervision urbain (CSU) dans les locaux de la police municipale. Financées à 80% par l’État, huit caméras ont été installées entre la mairie et le quai de Vairao, à la mairie et au PK 0 de Teahupo’o, et prochainement à Toahotu. Un nouvel outil “pour la sécurité de la population”, qui tombe à point nommé pour les JO.
Comme annoncé dans notre édition du vendredi 17 mai 2024, la commune de Taiarapu-Ouest s’est officiellement dotée d’un centre de supervision urbain (CSU), vendredi dernier. Depuis un local de la brigade de police municipale, le dispositif permet de visionner les images en provenance de huit caméras, totalisant une vingtaine de capteurs. Les zones publiques concernées sont la mairie et le quai de Vairao, ainsi que la mairie et le PK 0 de Teahupo’o, à l’approche des épreuves de surf des Jeux olympiques. Les agents sont en cours de formation selon trois niveaux d’habilitation.
Cette opération a été financée à 80% par l’État, via la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR), pour un montant total de 36,9 millions de francs. Les études et travaux ont été réalisés “en un temps record”, a souligné la cheffe de la subdivision administrative des îles du Vent, Anna Nguyen, “pour la sécurité de la population”.
Comme annoncé dans notre édition du vendredi 17 mai 2024, la commune de Taiarapu-Ouest s’est officiellement dotée d’un centre de supervision urbain (CSU), vendredi dernier. Depuis un local de la brigade de police municipale, le dispositif permet de visionner les images en provenance de huit caméras, totalisant une vingtaine de capteurs. Les zones publiques concernées sont la mairie et le quai de Vairao, ainsi que la mairie et le PK 0 de Teahupo’o, à l’approche des épreuves de surf des Jeux olympiques. Les agents sont en cours de formation selon trois niveaux d’habilitation.
Cette opération a été financée à 80% par l’État, via la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR), pour un montant total de 36,9 millions de francs. Les études et travaux ont été réalisés “en un temps record”, a souligné la cheffe de la subdivision administrative des îles du Vent, Anna Nguyen, “pour la sécurité de la population”.
Les huit premières caméras installées totalisent une vingtaine de capteurs.
Prévention et appui technique
Pour le maire de Taiarapu-Ouest, Tetuanui Hamblin, ce nouvel outil – dont l’idée avait été soufflée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, lors de sa visite en août 2023 – devrait permettre de gagner en efficacité dans plusieurs domaines, en partenariat avec la gendarmerie nationale. “La délinquance dans notre commune est en baisse, mais les causes d’accident de la route pour forte consommation d’alcool restent malheureusement en hausse. Un autre type de plainte courante sont les nuisances sonores sur la voie publique, que nous serons désormais capables d’identifier à distance. (…) Nous espérons que cette initiative encouragera chacun à respecter les règles”, a-t-il déclaré.
Concernant l’information de la population, onze panonceaux ont été apposés dans les lieux publics concernés. “Les images sont enregistrées sur le serveur. La réglementation ne permet pas de les garder plus de 30 jours, donc la décision de la commune a été de mettre un nombre de jours plus faible, autour de 10 ou 15 jours, ce qui est suffisant”, a précisé Philippe Gauvin, consultant en ingénierie des risques et stratégies de sécurité. Les habitations voisines ne sont pas concernées par cette vidéoprotection : elles sont automatiquement grisées sur les images collectées. Par ailleurs, la commune associée de Toahotu n’est pas en reste, puisque des caméras complémentaires y seront également installées.
Cette mise en service est annoncée par des panonceaux.
Paroles de riverains
Linda, artisane à la mairie de Vairao : “J’ai appris la nouvelle par des gens de la mairie et par Facebook. C’est bien pour nous ! Nous avons déjà été cambriolées deux fois au fare artisanal. On nous a volé des choses de valeurs, il y a quelques années. La présence de caméras, ça nous rassure : s’il y a quelqu’un qui entre, on voit tout ! Surtout qu’il y a des gens qui viennent boire le soir, chaque week-end, et qui laissent leurs déchets sur place.”
Varink, trésorière de la coopérative des pêcheurs de Vairao : “Je suis très favorable à ce projet. Merci les JO ! À la coopérative, au bout du quai, des jeunes nous ont cassé notre chevalet pour exposer nos poissons, et on a aussi retrouvé notre chariot de transport des sacs de glace dans la mer… La délinquance, elle existe, donc si ça peut aider à éviter ce genre de comportement ou à retrouver les auteurs, c’est utile. À partir du moment où on n’a rien à se reprocher, ce n’est pas gênant d’être filmé.”
Varink, trésorière de la coopérative des pêcheurs de Vairao : “Je suis très favorable à ce projet. Merci les JO ! À la coopérative, au bout du quai, des jeunes nous ont cassé notre chevalet pour exposer nos poissons, et on a aussi retrouvé notre chariot de transport des sacs de glace dans la mer… La délinquance, elle existe, donc si ça peut aider à éviter ce genre de comportement ou à retrouver les auteurs, c’est utile. À partir du moment où on n’a rien à se reprocher, ce n’est pas gênant d’être filmé.”