70ème anniversaire de la bataille de Guadalcanal


HONIARA, vendredi 10 août 2012 (Flash d’Océanie) – Les États-Unis ainsi que ses alliés dans le Pacifique ont commémoré en milieu de semaine, en compagnie des autorités locales, le 70ème anniversaire du débat de la bataille de Guadalcanal, emblématique du début de l’engagement américain dans la seconde guerre mondiale et qui avait marqué le début de la guerre du Pacifique.

La représentation américaine a été particulièrement importante, avec notamment la présence du Commandant de la flotte américaine dans le Pacifique, l’Amiral Cecil D. Haney, du commandant des Marine Corps, le Général James Amos et du Secrétaire d’État adjoint américain Kurt Campbell.
Le destroyer lance-missiles USS Sampson était aussi sur place.

La marine néo-zélandaise était représentée par son commandant, le Vice-amiral Tony Parr, ainsi que le bâtiment HMNZS Otago.
Côté australien, c’était le Secrétaire d’État à la défense, le Sénateur David Feeney, qui avait fait le déplacement.
Au plan local, un des rares vétérans indigènes ayant connu ces combats, Eroni Kumana, 91 ans, avait lui aussi tenu à assister à ces cérémonies, dont il é »tait l’invité d’honneur.

En compagnie d’un autre Salomonais, Biuku Gasa (depuis décédé), son nom restera en effet dans l’histoire pour avoir, à l’époque, sauvé un jeune officier du nom de John Fitzgerald Kennedy, qui deviendra une vingtaine d’année plus yard Président des États-Unis.
Le bateau sur lequel il se trouvait avait alors été touché par des tirs de l’armée impériale nippone.
La bataille de Guadalcanal, entamée le 7 août 1942 et achevée le 9 février 1943, permit de stopper l’avancée des forces impériales japonaises plus au Sud dans le Pacifique, vers l’Australie.
Les forces impériales, avant cela, contrôlaient déjà une bonne partie du Pacifique Nord-ouest (Micronésie), la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Salomon.
Les bases arrières de l’armée de l’air américaine, durant cette bataille, se situaient notamment aux Nouvelles-Hébrides (devenues Vanuatu en 1980), sur l’île d’Espiritu Santo (Nord), avec quatre pistes d’aéroport et une base qui a accueilli, plus de trois années durant, des centaines de milliers de soldats américains.
Le déploiement américain a aussi concerné dans une large mesure la Nouvelle-Calédonie proche.

pad

Rédigé par PAD le Vendredi 10 Aout 2012 à 05:49 | Lu 551 fois