PAPEETE, le 22 octobre 2016. Samedi, la ministre de l’Education a annoncé que l’Etat allait co-financer à hauteur de 656 millions la construction des internats de Faa’a et de Atuona et la rénovation et agrandissement de celui de Mahina. Voici le point sur les annonces faites par Najat Vallaud-Belkacem.
Coup de pouce pour les internats
La ministre de l’Education nationale avait annoncé que les internats avaient un rôle important à jouer en Polynésie. Samedi, elle a donc annoncé que l’Etat allait co-financer à hauteur de 656 millions la construction des internats de Faa’a et de Atuona et la rénovation et agrandissement de celui de Mahina. « J’ai moi-même mesuré la réalité des problèmes liés à l’internat pendant mes déplacements et en particulier aux Tuamotu. Il y a un effort en termes de rénovation mais aussi de construction », a t-elle commenté dans son discours samedi soir à la présidence après la signature de la convention décennale relative à l’Education. « J’ai obtenu du Premier ministre un effort budgétaire particulier pour lutter contre la fracture scolaire entre les archipels polynésiens, pour ces internats. » Juste avant, Édouard Fritch l’avait remercié dans son discours. « Je tiens à vous présenter nos plus vifs remerciements pour votre annonce concernant le co-financement des internats de Faa’a, Mahina et Atuona, sans oublier Rangiroa», a souligné Edouard Fritch. « Vous avez pu vous en rendre compte sur place, la problématique de rénovation et de construction des internats est à la fois complexe, de par notre géographie, et primordiale pour les élèves des archipels éloignés. »
Dans les archipels, les élèves doivent quitter leur île ou leur vallée à l’issue du CM2 pour rejoindre un internat en collège. Aux Marquises, dès le CE2 que les élèves sont scolarisés en internat dans les deux derniers Centres scolaires primaires de Atuona et de Hakahau. Au total, 13% des élèves du secondaire sont scolarisés hors noyau familial, en internat ou en famille d’accueil. Seuls 5,3 % d’entre eux bénéficient d’une place en internat en collège, et 18,8 % en lycée, faute d’internats suffisants.
Edouard Fritch en a profité pour ce disocurs pour tacler Nicolas Sarkozy : « Grâce à ce soutien, vous venez de rétablir ce que le gouvernement Sarkozy avait supprimé ».
Transport
Dans son discours Edouard Fritch avait insisté sur l’importance de la participation de l’Etat dans le financement des transports des élèves : « La gratuité totale du transport terrestre, aérien et maritime des élèves (…) est rendue possible grâce à un financement sur le budget de la collectivité d’Outre mer ». La ministre lui a ensuite répondu : « J’ai décidé, parce que je sais l’enjeu que cela représente pour la réussite scolaire dans le territoire, de porter à 346 millions de francs pacifique notre engagement. C’est un effort supplémentaire de 10 % de la contribution de l’Etat qui sera ainsi fait en 2017. »
Soutien aux études supérieures
Samedi matin, la ministre de l’Education nationale a visité la classe préparatoire PTSI (physique, technologie, sciences de l'ingénieur) au lycée du Taaone à Pirae. Cette filière permet d'accéder aux grandes écoles d'ingénieurs publiques. L'an prochain, la deuxième année de classe préparatoire sera mise en place. La ministre de l’Éducation nationale s'est engagée à "mettre les moyens humains nécessaires" pour cette ouverture. Trois enseignants supplémentaires devraient être mis en place.
Najat Vallaud-Belkacem a aussi fait un point sur les projets de l’université de Polynésie française. En 2017, elle ouvrira, une classe préparatoire aux grandes écoles d’ingénieurs. Sont aussi prévues la création d’un parcours préparant, notamment, à l’intégration aux Instituts d’Etudes Politiques et aux écoles de journalisme et parcours bilingue en licence d’Economie-Gestion. « L’Université de Polynésie française accueille chaque année plus d’étudiants. C’est le signe de sa maturité et de son attractivité », a souligné la ministre de l’Education nationale. « J’accompagnerai cette progression des effectifs au titre du budget 2017 en accordant des moyens permanents de fonctionnement supplémentaires qui seront de l’ordre de de 500 000 euros par an, soit près de 60 millions de francs pacifique, ainsi que des emplois qui s'ajouteront aux 26 emplois créés depuis 2013. »
Coup de pouce pour les internats
La ministre de l’Education nationale avait annoncé que les internats avaient un rôle important à jouer en Polynésie. Samedi, elle a donc annoncé que l’Etat allait co-financer à hauteur de 656 millions la construction des internats de Faa’a et de Atuona et la rénovation et agrandissement de celui de Mahina. « J’ai moi-même mesuré la réalité des problèmes liés à l’internat pendant mes déplacements et en particulier aux Tuamotu. Il y a un effort en termes de rénovation mais aussi de construction », a t-elle commenté dans son discours samedi soir à la présidence après la signature de la convention décennale relative à l’Education. « J’ai obtenu du Premier ministre un effort budgétaire particulier pour lutter contre la fracture scolaire entre les archipels polynésiens, pour ces internats. » Juste avant, Édouard Fritch l’avait remercié dans son discours. « Je tiens à vous présenter nos plus vifs remerciements pour votre annonce concernant le co-financement des internats de Faa’a, Mahina et Atuona, sans oublier Rangiroa», a souligné Edouard Fritch. « Vous avez pu vous en rendre compte sur place, la problématique de rénovation et de construction des internats est à la fois complexe, de par notre géographie, et primordiale pour les élèves des archipels éloignés. »
Dans les archipels, les élèves doivent quitter leur île ou leur vallée à l’issue du CM2 pour rejoindre un internat en collège. Aux Marquises, dès le CE2 que les élèves sont scolarisés en internat dans les deux derniers Centres scolaires primaires de Atuona et de Hakahau. Au total, 13% des élèves du secondaire sont scolarisés hors noyau familial, en internat ou en famille d’accueil. Seuls 5,3 % d’entre eux bénéficient d’une place en internat en collège, et 18,8 % en lycée, faute d’internats suffisants.
Edouard Fritch en a profité pour ce disocurs pour tacler Nicolas Sarkozy : « Grâce à ce soutien, vous venez de rétablir ce que le gouvernement Sarkozy avait supprimé ».
Transport
Dans son discours Edouard Fritch avait insisté sur l’importance de la participation de l’Etat dans le financement des transports des élèves : « La gratuité totale du transport terrestre, aérien et maritime des élèves (…) est rendue possible grâce à un financement sur le budget de la collectivité d’Outre mer ». La ministre lui a ensuite répondu : « J’ai décidé, parce que je sais l’enjeu que cela représente pour la réussite scolaire dans le territoire, de porter à 346 millions de francs pacifique notre engagement. C’est un effort supplémentaire de 10 % de la contribution de l’Etat qui sera ainsi fait en 2017. »
Soutien aux études supérieures
Samedi matin, la ministre de l’Education nationale a visité la classe préparatoire PTSI (physique, technologie, sciences de l'ingénieur) au lycée du Taaone à Pirae. Cette filière permet d'accéder aux grandes écoles d'ingénieurs publiques. L'an prochain, la deuxième année de classe préparatoire sera mise en place. La ministre de l’Éducation nationale s'est engagée à "mettre les moyens humains nécessaires" pour cette ouverture. Trois enseignants supplémentaires devraient être mis en place.
Najat Vallaud-Belkacem a aussi fait un point sur les projets de l’université de Polynésie française. En 2017, elle ouvrira, une classe préparatoire aux grandes écoles d’ingénieurs. Sont aussi prévues la création d’un parcours préparant, notamment, à l’intégration aux Instituts d’Etudes Politiques et aux écoles de journalisme et parcours bilingue en licence d’Economie-Gestion. « L’Université de Polynésie française accueille chaque année plus d’étudiants. C’est le signe de sa maturité et de son attractivité », a souligné la ministre de l’Education nationale. « J’accompagnerai cette progression des effectifs au titre du budget 2017 en accordant des moyens permanents de fonctionnement supplémentaires qui seront de l’ordre de de 500 000 euros par an, soit près de 60 millions de francs pacifique, ainsi que des emplois qui s'ajouteront aux 26 emplois créés depuis 2013. »