PAPEETE, 12 février 2015 – Un dîner-débat a réuni 632 personnes autour du gouvernement Fritch, mercredi soir dans la salle de banquets de l’association Philanthropique.
Les tickets étaient en vente depuis 8 jours à peine mais l'événement s’est tenu à guichet fermé, mercredi soir, dans la salle de banquets de l’association Philanthropique chinoise. 632 chefs d’entreprise, personnalités de la société civile, élus municipaux et territoriaux ont participé à cette rencontre avec le gouvernement Fritch. De 20 heures à 23 heures, l'exécutif polynésien a tenté de répondre à toutes leurs interrogations en précisant les enjeux, les défis et les contraintes de son action pour les années à venir.
"Tout est parti d’une réunion entre plusieurs chefs d’entreprise, mardi dernier. On s’est dit « Pourquoi pas ? ». Nous avons dû refuser de vendre 18 tables de 8 personnes : on était à la limite de capacité d’accueil de la salle", constate Yvon Bardes, l’un des organisateurs de cette manifestation. Le président de la section Papeete des socios-pro du Tahoera’a Huira’atira a été l'une des chevilles ouvrières de cette manifestation ; mais il réfute le caractère partisan de ce dîner-débat avec le gouvernement Fritch. Il préfère parler de manifestation "à l’initiative de tous les chefs d’entreprise ; sans couleur politique : un élan des forces vives du territoire ; le premier du genre". Il s’explique : "Tous les chefs d’entreprise ont le souci de maintenir leur activité et pour cela on a besoin de stabilité politique. On veut juste travailler. Nous venons de vivre 10 ans de galère. On redoute une nouvelle phase d’instabilité alors que l’on a tout mis en œuvre en 2013 pour que ce Pays soit enfin gouverné par une majorité stable". Cette problématique était déjà celle à l'origine du coup de gueule poussé par les présidents du Medef-PF et de la CGPME, le 3 février dernier.
Dans une allocution qui a présenté les défis économiques et sociaux auxquels doit faire face son gouvernement, le Président Edouard Fritch a fini par préciser la philosophie de son action en évoquant à mots à peine couverts sa relation difficile avec Gaston Flosse, le président du Tahoera’a : "Je ne suis pas pour l’exercice solitaire du pouvoir", a-t-il dit. "J’ai une grande confiance en mon gouvernement avec qui je partage mes décisions. Toute cette équipe est loyale et travaille pour l’intérêt général. Je voudrais également saluer le courage de certains représentants du Tahoeraa qui ont osé exercer leur libre arbitrage et qui ont osé assumer leur liberté de pensée. Certains d’entre eux sont parmi nous ce soir et je les en félicite. Ce groupe d’élus grossit de plus en plus. Je suis heureux et c’est plutôt rassurant pour la vie démocratique de notre pays".
Les tickets étaient en vente depuis 8 jours à peine mais l'événement s’est tenu à guichet fermé, mercredi soir, dans la salle de banquets de l’association Philanthropique chinoise. 632 chefs d’entreprise, personnalités de la société civile, élus municipaux et territoriaux ont participé à cette rencontre avec le gouvernement Fritch. De 20 heures à 23 heures, l'exécutif polynésien a tenté de répondre à toutes leurs interrogations en précisant les enjeux, les défis et les contraintes de son action pour les années à venir.
"Tout est parti d’une réunion entre plusieurs chefs d’entreprise, mardi dernier. On s’est dit « Pourquoi pas ? ». Nous avons dû refuser de vendre 18 tables de 8 personnes : on était à la limite de capacité d’accueil de la salle", constate Yvon Bardes, l’un des organisateurs de cette manifestation. Le président de la section Papeete des socios-pro du Tahoera’a Huira’atira a été l'une des chevilles ouvrières de cette manifestation ; mais il réfute le caractère partisan de ce dîner-débat avec le gouvernement Fritch. Il préfère parler de manifestation "à l’initiative de tous les chefs d’entreprise ; sans couleur politique : un élan des forces vives du territoire ; le premier du genre". Il s’explique : "Tous les chefs d’entreprise ont le souci de maintenir leur activité et pour cela on a besoin de stabilité politique. On veut juste travailler. Nous venons de vivre 10 ans de galère. On redoute une nouvelle phase d’instabilité alors que l’on a tout mis en œuvre en 2013 pour que ce Pays soit enfin gouverné par une majorité stable". Cette problématique était déjà celle à l'origine du coup de gueule poussé par les présidents du Medef-PF et de la CGPME, le 3 février dernier.
Dans une allocution qui a présenté les défis économiques et sociaux auxquels doit faire face son gouvernement, le Président Edouard Fritch a fini par préciser la philosophie de son action en évoquant à mots à peine couverts sa relation difficile avec Gaston Flosse, le président du Tahoera’a : "Je ne suis pas pour l’exercice solitaire du pouvoir", a-t-il dit. "J’ai une grande confiance en mon gouvernement avec qui je partage mes décisions. Toute cette équipe est loyale et travaille pour l’intérêt général. Je voudrais également saluer le courage de certains représentants du Tahoeraa qui ont osé exercer leur libre arbitrage et qui ont osé assumer leur liberté de pensée. Certains d’entre eux sont parmi nous ce soir et je les en félicite. Ce groupe d’élus grossit de plus en plus. Je suis heureux et c’est plutôt rassurant pour la vie démocratique de notre pays".