NOUMEA, 20 octobre 2011 (AFP) - La cinquiéme édition du festival du cinéma des peuples de Nouvelle-Calédonie se tiendra du 21 au 30 octobre dans un petit village et des tribus kanak du nord de l'archipel, ont indiqué jeudi ses organisateurs.
Atypique, le festival "Anûû-rû âboro" (L'ombre de l'homme) propose une sélection internationale de quelque 80 films et documentaires, qui sont projetés à la médiathèque du village de Poindimié (est) et dans des tribus kanak de la région, où les séances ont lieu en plein air avec des nattes tressées en guise de fauteuils.
"On veut montrer l'état du monde, au coeur des problèmes qui se posent à l'humanité d'aujourd'hui tels que la montée des eaux, l'oppression, la mondialisation, la déforestation", a déclaré Jean-François Corral, délégué général du festival.
Une quinzaine de réalisateurs de Russie, d'Australie, d'Indonésie ou encore de Belgique ont fait le voyage jusqu'en Nouvelle-Calédonie, pour animer des débats après les projections.
Quelques films de documentaristes kanak, très peu nombreux, seront également présentés.
Réalisateur de documentaires, l'ancien journaliste Marcel Trillat préside cette année le jury.
"Le libéralisme s'est emparé des grands pays, il y a un travail idéologique à faire et les cinéastes ont la mission de faire entendre un autre son de cloche", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
L'an dernier, le festival "Anûû-rû âboro" a enregistré plus de 8.500 entrées dans cette région distante de 300 kilomètres de Nouméa, où se trouve l'un des deux cinémas de l'archipel.
cw/jmg
Atypique, le festival "Anûû-rû âboro" (L'ombre de l'homme) propose une sélection internationale de quelque 80 films et documentaires, qui sont projetés à la médiathèque du village de Poindimié (est) et dans des tribus kanak de la région, où les séances ont lieu en plein air avec des nattes tressées en guise de fauteuils.
"On veut montrer l'état du monde, au coeur des problèmes qui se posent à l'humanité d'aujourd'hui tels que la montée des eaux, l'oppression, la mondialisation, la déforestation", a déclaré Jean-François Corral, délégué général du festival.
Une quinzaine de réalisateurs de Russie, d'Australie, d'Indonésie ou encore de Belgique ont fait le voyage jusqu'en Nouvelle-Calédonie, pour animer des débats après les projections.
Quelques films de documentaristes kanak, très peu nombreux, seront également présentés.
Réalisateur de documentaires, l'ancien journaliste Marcel Trillat préside cette année le jury.
"Le libéralisme s'est emparé des grands pays, il y a un travail idéologique à faire et les cinéastes ont la mission de faire entendre un autre son de cloche", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
L'an dernier, le festival "Anûû-rû âboro" a enregistré plus de 8.500 entrées dans cette région distante de 300 kilomètres de Nouméa, où se trouve l'un des deux cinémas de l'archipel.
cw/jmg