Chaque élève à reçu une attestation de réussite, les vrais diplômes étant délivrés en septembre par l'Education nationale
PAPEETE, le 10 juillet 2015 - Les élèves des CAP et des BTS de la CCISM ont reçu leurs "attestations de réussite" ce vendredi 10 juillet, au cours d'une cérémonie festive. Un grand nombre d'entre eux a déjà un emploi à la sortie de leur cursus.
La CCISM a appelé ça une cérémonie de "Graduation", l'anglais étant sans doute plus tendance qu'une simple cérémonie de remise des diplômes. Malgré tout, les élèves étaient ravis, et c'étaient mis sur leur 31 pour cet événement qui signe la fin de leurs études de deux ans. La plupart va maintenant entrer dans la vie active, même si certains se préparent au contraire à suivre des études longues.
"Je suis très content et très fier du taux de réussite académique de mes élèves, parce qu'on a eu 74% de réussite sur l'ensemble des BTS et CAP" se réjouit Christophe Gomez, directeur du Pôle Formation de la CCISM. "La vraie réussite se trouve dans le taux d'insertion professionnel des élèves en apprentissage, qui va être à 85% depuis trois ans !"
La major de la promo, toutes filières confondues, est Yuriko Endo, du BTS Commerce international. Elle a obtenu 14,6 de moyenne et a déjà signé un CDD chez Sin Tung Hing Marine. C'est d'ailleurs pour son travail qu'elle n'a pas pu venir à la cérémonie avec ses amis.
La CCISM a appelé ça une cérémonie de "Graduation", l'anglais étant sans doute plus tendance qu'une simple cérémonie de remise des diplômes. Malgré tout, les élèves étaient ravis, et c'étaient mis sur leur 31 pour cet événement qui signe la fin de leurs études de deux ans. La plupart va maintenant entrer dans la vie active, même si certains se préparent au contraire à suivre des études longues.
"Je suis très content et très fier du taux de réussite académique de mes élèves, parce qu'on a eu 74% de réussite sur l'ensemble des BTS et CAP" se réjouit Christophe Gomez, directeur du Pôle Formation de la CCISM. "La vraie réussite se trouve dans le taux d'insertion professionnel des élèves en apprentissage, qui va être à 85% depuis trois ans !"
La major de la promo, toutes filières confondues, est Yuriko Endo, du BTS Commerce international. Elle a obtenu 14,6 de moyenne et a déjà signé un CDD chez Sin Tung Hing Marine. C'est d'ailleurs pour son travail qu'elle n'a pas pu venir à la cérémonie avec ses amis.
Des élèves reconnaissants
La naissance de l'Université des métiers
Pour l'occasion, Stéphane Chin Loy, le président de la CCISM, a annoncé le changement de nom du Centre de formation en alternance (CFA), qui devient l'Université des Métier. La Chambre s'aligne ainsi sur la nomenclature nationale.
Cette université professionnelle privée regroupera toutes les formations initiales et en alternances de la CCISM, des CAP aux Masters, à l'exception de l'École de commerce de Tahiti et de la nouvelle école d'arts graphiques Poly3D. "L'université des métiers deviendra le pont entre le monde académique et le monde de l'emploi" s'est félicité le président de la CCISM.
Pour l'occasion, Stéphane Chin Loy, le président de la CCISM, a annoncé le changement de nom du Centre de formation en alternance (CFA), qui devient l'Université des Métier. La Chambre s'aligne ainsi sur la nomenclature nationale.
Cette université professionnelle privée regroupera toutes les formations initiales et en alternances de la CCISM, des CAP aux Masters, à l'exception de l'École de commerce de Tahiti et de la nouvelle école d'arts graphiques Poly3D. "L'université des métiers deviendra le pont entre le monde académique et le monde de l'emploi" s'est félicité le président de la CCISM.
Marau Fry, du BTS Management des Unités Commerciales en alternance
"J'étais en alternance, donc je faisais des cours à la CCISM mais j'étais aussi en entreprise, dans le Laboratoire de cosmétologie du Pacifique Sud à Papara. Je suis assistante commerciale, donc je vendais les produits. Il faut savoir que l'alternance c'est un cursus vraiment très gratifiant, dans le sens où on acquière de l'expérience professionnelle, et aussi un diplôme à la fin, on est là pour ça actuellement. J'ai même eu la chance qu'on me propose un CDI, que je vais très certainement signer dans les prochains jours.
Ce sont des études sur 2 ans. Après le bac j'avais arrêté, j'ai fait des petits boulots, mais finalement je m'y suis remise et je ne regrette pas, c'est vraiment très gratifiant. Ça valait la peine. J'ai même pris goût à l'école, je pense que c'est les profs ici qui motivent vraiment les étudiants. Je tiens d'ailleurs à remercier particulièrement Mme Casanova, qui nous a vraiment poussés. D'après mes collègues, ils ont calculé toutes les notes et selon eux je suis la première de la classe !"
"J'étais en alternance, donc je faisais des cours à la CCISM mais j'étais aussi en entreprise, dans le Laboratoire de cosmétologie du Pacifique Sud à Papara. Je suis assistante commerciale, donc je vendais les produits. Il faut savoir que l'alternance c'est un cursus vraiment très gratifiant, dans le sens où on acquière de l'expérience professionnelle, et aussi un diplôme à la fin, on est là pour ça actuellement. J'ai même eu la chance qu'on me propose un CDI, que je vais très certainement signer dans les prochains jours.
Ce sont des études sur 2 ans. Après le bac j'avais arrêté, j'ai fait des petits boulots, mais finalement je m'y suis remise et je ne regrette pas, c'est vraiment très gratifiant. Ça valait la peine. J'ai même pris goût à l'école, je pense que c'est les profs ici qui motivent vraiment les étudiants. Je tiens d'ailleurs à remercier particulièrement Mme Casanova, qui nous a vraiment poussés. D'après mes collègues, ils ont calculé toutes les notes et selon eux je suis la première de la classe !"
Tahiatini Van Bastolaer, en BTS Commerce international
"J'ai fait une année à l'Université pour une licence de droit et je suis venue ensuite à la CCISM. La grande différence entre les deux, je pense que c'est surtout l'encadrement des cours, à l'université on est assez libre alors qu'à la CCISM ça ressemble plus à ce qu'on voit au lycée. Il y a aussi l'aspect professionnel. J'ai dû faire deux stages, en première année en Nouvelle-Zélande, et cette année chez un transitaire. Le plus difficile dans le BTS c'était surtout les examens, on commençait à 5h du soir jusqu'à 9h, pour composer avec la France. Ce sont des études exigeantes mais il y a une bonne ambiance et c'est une bonne expérience.
Là je viens de trouver un CDD. Mais je compte m'inscrire en licence l'année prochaine, toujours à la CCISM. Un BTS c'est un Bac+2, du coup on peut entrer en troisième année de licence. Je vais faire Droit éco-gestion, spécialité commerce international. Là je fais le choix des études supérieures parce que c'est ce que je voulais faire dès le départ, je compte aller jusqu'au master pour ensuite entrer sur le marché du travail. Aujourd'hui, un master ça devient presque banal, donc j'aimerais me mettre au niveau…"
"J'ai fait une année à l'Université pour une licence de droit et je suis venue ensuite à la CCISM. La grande différence entre les deux, je pense que c'est surtout l'encadrement des cours, à l'université on est assez libre alors qu'à la CCISM ça ressemble plus à ce qu'on voit au lycée. Il y a aussi l'aspect professionnel. J'ai dû faire deux stages, en première année en Nouvelle-Zélande, et cette année chez un transitaire. Le plus difficile dans le BTS c'était surtout les examens, on commençait à 5h du soir jusqu'à 9h, pour composer avec la France. Ce sont des études exigeantes mais il y a une bonne ambiance et c'est une bonne expérience.
Là je viens de trouver un CDD. Mais je compte m'inscrire en licence l'année prochaine, toujours à la CCISM. Un BTS c'est un Bac+2, du coup on peut entrer en troisième année de licence. Je vais faire Droit éco-gestion, spécialité commerce international. Là je fais le choix des études supérieures parce que c'est ce que je voulais faire dès le départ, je compte aller jusqu'au master pour ensuite entrer sur le marché du travail. Aujourd'hui, un master ça devient presque banal, donc j'aimerais me mettre au niveau…"
Les étudiants du CAP coiffure : Cécilia, Tua, Mereata, Vaihere et Keiheilani
"Nous avons étudié la coiffure, c'était deux ans en alternance. On était dans les salons un peu partout, Taravao, Punaauia, Mahina… Celle qui était à Taravao habitait à la presqu-île, donc c'est plus simple. L'alternance ça donne plus d'expérience. Et on a presque toutes un emploi dans les salons où on était en alternance. Pendant le CAP on a vraiment appris les bases de la coiffure, on a étudié le cheveu, la morphologie, visagiste."
"Nous avons étudié la coiffure, c'était deux ans en alternance. On était dans les salons un peu partout, Taravao, Punaauia, Mahina… Celle qui était à Taravao habitait à la presqu-île, donc c'est plus simple. L'alternance ça donne plus d'expérience. Et on a presque toutes un emploi dans les salons où on était en alternance. Pendant le CAP on a vraiment appris les bases de la coiffure, on a étudié le cheveu, la morphologie, visagiste."