Les grévistes de Wing Chong à Fare Ute, sur leur piquet de grève en face de l'entrepôt de leur employeur.
PAPEETE, le 4 juillet 2017 - Le mouvement de grève débuté il y a maintenant une semaine se maintient, malgré de premières négociations entre les salariés mécontents et leur direction. Selon les grévistes, la moitié de l'entreprise suit le mouvement pour réclamer la reconnaissance de l'ancienneté et le reclassement des salariés.
"Le plus ancien travaille pour la société depuis 30 ans, mais il n'a jamais eu d'augmentation de salaire, il est toujours resté au SMIC. On est tous au SMIC, tous les manœuvres et chauffeurs. Ca a toujours été comme ça dans la société. C'est une des raisons de la grève, nous voulons le reclassement des salariés selon la fonction de chacun, leur ancienneté… On demande aussi qu'ils arrêtent de mettre autant la pression aux salariés, c'est une question de santé" nous explique Louis, délégué du personnel chez Wing Chong.
Les salariés avaient déjà engagé un mouvement il y a dix ans se rappelle Louis, qui n'avait rien donné. "Mais là on s'est aperçus que ça n'a pas changé depuis, et on a pris la décision de recommencer la grève. On a beaucoup réfléchi avec les travailleurs et on est prêts à aller jusqu'au bout. On veut juste qu'on reconnaisse la valeur de notre travail et de notre engagement !"
La direction de cet importateur de viande, poulet, et autres produits alimentaires a rencontré les représentants des grévistes ce mardi 4 juillet à la CPS avec une proposition, qui ne les a pas convaincus. Le mouvement est donc maintenu, mais le dialogue est désormais ouvert. Selon les grévistes, 44 salariés sur les 90 que compte l'entreprise ont rejoint le mouvement. Ils ont installé deux piquets de grèves devant l'entrepôt et le magasin de leur employeur, mais espèrent que le conflit sera résolu avant que les clients de l'entreprise ne soient impactés.
Contactée par la rédaction, la direction de Wing Chong n'a pas répondu à nos questions avant le bouclage du journal.
"Le plus ancien travaille pour la société depuis 30 ans, mais il n'a jamais eu d'augmentation de salaire, il est toujours resté au SMIC. On est tous au SMIC, tous les manœuvres et chauffeurs. Ca a toujours été comme ça dans la société. C'est une des raisons de la grève, nous voulons le reclassement des salariés selon la fonction de chacun, leur ancienneté… On demande aussi qu'ils arrêtent de mettre autant la pression aux salariés, c'est une question de santé" nous explique Louis, délégué du personnel chez Wing Chong.
Les salariés avaient déjà engagé un mouvement il y a dix ans se rappelle Louis, qui n'avait rien donné. "Mais là on s'est aperçus que ça n'a pas changé depuis, et on a pris la décision de recommencer la grève. On a beaucoup réfléchi avec les travailleurs et on est prêts à aller jusqu'au bout. On veut juste qu'on reconnaisse la valeur de notre travail et de notre engagement !"
La direction de cet importateur de viande, poulet, et autres produits alimentaires a rencontré les représentants des grévistes ce mardi 4 juillet à la CPS avec une proposition, qui ne les a pas convaincus. Le mouvement est donc maintenu, mais le dialogue est désormais ouvert. Selon les grévistes, 44 salariés sur les 90 que compte l'entreprise ont rejoint le mouvement. Ils ont installé deux piquets de grèves devant l'entrepôt et le magasin de leur employeur, mais espèrent que le conflit sera résolu avant que les clients de l'entreprise ne soient impactés.
Contactée par la rédaction, la direction de Wing Chong n'a pas répondu à nos questions avant le bouclage du journal.