Tous les lauréats du concours de création et de développement des entreprises, au milieu des officiels dont les ministres de la Relance (Teva Rohfritsch) et de l'Environnement (Heremoana Maamaatuaiahutapu) et le Président Édouard Fritch.
PAPEETE, le 1er décembre 2016 - Hier, mercredi 30 novembre, les 18 projets lauréats du premier "Concours de création et de développement des entreprises" ont reçu leurs prix à la Présidence. Les meilleurs ont remporté jusqu'à 5 millions de francs pour leur permettre de mener leur projet à bout.
Des ruches connectées au cloud ; une fromagerie utilisant le lait de Taravao ; des drones marins pour surveiller les flottilles de pêche étrangères ; des engrais à base de poisson ; des molécules anti-cancer extraites des ananas… Ce sera peut-être ça le futur de la Polynésie ! En tout les entrepreneurs réunis à la Présidence ce mercredi après-midi y croient dur comme fer. Car tous ces projets existent, portés par des entreprises ou des entrepreneurs polynésiens, et tous viennent de faire un bond en avant en recevant entre 500 000 et 5 millions de francs.
Car pour son premier "Concours de création et de développement des entreprises", le gouvernement a mis les moyens : 40,5 millions de francs, à répartir entre 18 lauréats dans trois catégories. "Nous voulions arrêter de saupoudrer, il fallait que le prix soit conséquent pour permettre aux projets de vraiment pouvoir se concrétiser" explique le ministre de la Relance, Teva Rohfritsch.
Concret c'est le mot. Les projets qui n'en étaient qu'au stade de la simple idée ont été redirigés vers les concours d'innovation et la grappe d'entreprises Tahiti Faahotu. Là, les projets sélectionnés peuvent se lancer immédiatement, voire être déjà bien avancé.
Les lauréats étaient d'une grande variété, entre les start-up (LeadBees, E-Shipp, Excursion va'a...), les étudiants voulant développer une app (Apetahi) , les entreprises développant un nouveau marché (la SA Jus de Fruits de Moorea qui veut extraire de la Bromélaïne des ananas, la SA Technival qui veut transformer les déchets en biogaz…).
Le concours sera reconduit en 2017
Visiblement les entrepreneurs étaient demandeurs d'une telle initiative publique puisque 120 dossiers ont été déposés pour le concours, alors même que le délai accordé aux porteurs de projet était plutôt bref : un mois et demi. C'est la catégorie numérique qui a reçu le plus de projets, avec 54 dossiers remis. En agroalimentaire, 37 dossiers ont été déposés, et la dernière catégorie, l'économie circulaire en a engrangé 29.
On nous confie que sur tous ces dossiers, une trentaine étaient particulièrement méritants et recevront un suivi particulier de l'administration. L'existence d'un tel vivier de projets est aussi une bonne raison pour reconduire le concours une deuxième année. Le président Édouard Fritch a ainsi conclu son discours en invitant les porteurs de projets à se préparer à une deuxième édition, en 2017…
Des ruches connectées au cloud ; une fromagerie utilisant le lait de Taravao ; des drones marins pour surveiller les flottilles de pêche étrangères ; des engrais à base de poisson ; des molécules anti-cancer extraites des ananas… Ce sera peut-être ça le futur de la Polynésie ! En tout les entrepreneurs réunis à la Présidence ce mercredi après-midi y croient dur comme fer. Car tous ces projets existent, portés par des entreprises ou des entrepreneurs polynésiens, et tous viennent de faire un bond en avant en recevant entre 500 000 et 5 millions de francs.
Car pour son premier "Concours de création et de développement des entreprises", le gouvernement a mis les moyens : 40,5 millions de francs, à répartir entre 18 lauréats dans trois catégories. "Nous voulions arrêter de saupoudrer, il fallait que le prix soit conséquent pour permettre aux projets de vraiment pouvoir se concrétiser" explique le ministre de la Relance, Teva Rohfritsch.
Concret c'est le mot. Les projets qui n'en étaient qu'au stade de la simple idée ont été redirigés vers les concours d'innovation et la grappe d'entreprises Tahiti Faahotu. Là, les projets sélectionnés peuvent se lancer immédiatement, voire être déjà bien avancé.
Les lauréats étaient d'une grande variété, entre les start-up (LeadBees, E-Shipp, Excursion va'a...), les étudiants voulant développer une app (Apetahi) , les entreprises développant un nouveau marché (la SA Jus de Fruits de Moorea qui veut extraire de la Bromélaïne des ananas, la SA Technival qui veut transformer les déchets en biogaz…).
Le concours sera reconduit en 2017
Visiblement les entrepreneurs étaient demandeurs d'une telle initiative publique puisque 120 dossiers ont été déposés pour le concours, alors même que le délai accordé aux porteurs de projet était plutôt bref : un mois et demi. C'est la catégorie numérique qui a reçu le plus de projets, avec 54 dossiers remis. En agroalimentaire, 37 dossiers ont été déposés, et la dernière catégorie, l'économie circulaire en a engrangé 29.
On nous confie que sur tous ces dossiers, une trentaine étaient particulièrement méritants et recevront un suivi particulier de l'administration. L'existence d'un tel vivier de projets est aussi une bonne raison pour reconduire le concours une deuxième année. Le président Édouard Fritch a ainsi conclu son discours en invitant les porteurs de projets à se préparer à une deuxième édition, en 2017…
Les gagnants
Les trois gagnantes de la catégorie agriculture présentent leurs projets
Agroalimentaire
Le premier prix d’un montant de 5 millions Fcfp a été décerné au projet « Saveurs Tahitiennes » porté par Vaimiti Vanel Tunoa, dont l’objet est la mise en œuvre d’une conserverie artisanale de gammes de tartinables et de plats cuisinés longue conservation à partir de produits de la mer. Le deuxième prix (4 millions Fcfp) a été attribué au projet “La fromagère de Tahiti” de Juliet Lamy, qui propose de fabriquer du fromage à Tahiti avec des ingrédients 100% tahitiens. Le troisième prix (3 millions Fcfp) revient à Hautia Prokop et Tote Suhas pour leur projet de création d’unités de traitement de fruits locaux transformés en fruits secs et chips de légumes, « Tahiti Dried Factory ».
Les trois prix suivants, d’un montant de 500 000 Fcfp chacun, ont été décernés aux projets « Tahitian Spirulina » de Hérald Hivet, « Les Tilapias de Raiatea » de Pierre Bergonier et « Caviar Vert » d’Harmonie Leeteg.
Economie circulaire
Le lauréat est la SA Technival récompensant le projet « Pue’Aora », qui vise à mettre en place une unité de méthanisation afin de transformer les déchets fermentescibles en biogaz, et digestat utilisé sous forme de compost ou fertilisant. Le second prix revient au projet porté par Karel Luciani, qui a pour objet la fabrication d’engrais naturels via la valorisation des déchets de la pêche hauturière. Le troisième prix a été décerné à la SA Jus de Fruits de Moorea pour leur projet de « Bromélaïne Queen Tahiti » valorisant les drêches d'ananas pour en extraire une enzyme très prisée notamment dans le milieu des cosmétiques ou des industries alimentaires.
Les trois prix suivants ont été décernés aux projets « Kaimana Farm Product » (Jessica Maroaunui), « Powder Ma » (SARL SRT, Société de Recyclage de Tahiti) et « La Palette » (Michel Ferrière).
Numérique
Le premier prix a été décerné à l’EURL Galatea (Jean-Victor Lussan) pour son projet de mise en place de services IOT (Internet of Things) en Polynésie française. Le second prix a été attribué au projet « LeadBees » (Kevin Besson) pour la mise en œuvre d’une plateforme numérique accessible via internet et destinée à la gestion des ruches d’abeilles à distance. Le troisième prix est revenu au projet de drone de surveillance « Hopedroid Concept Radar Craft » porté par David Lemaire. Les trois prix suivants ont été décernés aux projets « Excursion Va’a » (Matairii Maire), « E-shipp » (Elsa Jaubert et Karl Stein) et « Apetahi » de Wilfred Johnston.
Le premier prix d’un montant de 5 millions Fcfp a été décerné au projet « Saveurs Tahitiennes » porté par Vaimiti Vanel Tunoa, dont l’objet est la mise en œuvre d’une conserverie artisanale de gammes de tartinables et de plats cuisinés longue conservation à partir de produits de la mer. Le deuxième prix (4 millions Fcfp) a été attribué au projet “La fromagère de Tahiti” de Juliet Lamy, qui propose de fabriquer du fromage à Tahiti avec des ingrédients 100% tahitiens. Le troisième prix (3 millions Fcfp) revient à Hautia Prokop et Tote Suhas pour leur projet de création d’unités de traitement de fruits locaux transformés en fruits secs et chips de légumes, « Tahiti Dried Factory ».
Les trois prix suivants, d’un montant de 500 000 Fcfp chacun, ont été décernés aux projets « Tahitian Spirulina » de Hérald Hivet, « Les Tilapias de Raiatea » de Pierre Bergonier et « Caviar Vert » d’Harmonie Leeteg.
Economie circulaire
Le lauréat est la SA Technival récompensant le projet « Pue’Aora », qui vise à mettre en place une unité de méthanisation afin de transformer les déchets fermentescibles en biogaz, et digestat utilisé sous forme de compost ou fertilisant. Le second prix revient au projet porté par Karel Luciani, qui a pour objet la fabrication d’engrais naturels via la valorisation des déchets de la pêche hauturière. Le troisième prix a été décerné à la SA Jus de Fruits de Moorea pour leur projet de « Bromélaïne Queen Tahiti » valorisant les drêches d'ananas pour en extraire une enzyme très prisée notamment dans le milieu des cosmétiques ou des industries alimentaires.
Les trois prix suivants ont été décernés aux projets « Kaimana Farm Product » (Jessica Maroaunui), « Powder Ma » (SARL SRT, Société de Recyclage de Tahiti) et « La Palette » (Michel Ferrière).
Numérique
Le premier prix a été décerné à l’EURL Galatea (Jean-Victor Lussan) pour son projet de mise en place de services IOT (Internet of Things) en Polynésie française. Le second prix a été attribué au projet « LeadBees » (Kevin Besson) pour la mise en œuvre d’une plateforme numérique accessible via internet et destinée à la gestion des ruches d’abeilles à distance. Le troisième prix est revenu au projet de drone de surveillance « Hopedroid Concept Radar Craft » porté par David Lemaire. Les trois prix suivants ont été décernés aux projets « Excursion Va’a » (Matairii Maire), « E-shipp » (Elsa Jaubert et Karl Stein) et « Apetahi » de Wilfred Johnston.