PAPEETE, le 15 février 2018 - C'est un homme agité et arrogant qui comparaissait jeudi devant le tribunal correctionnel pour avoir importé sur le territoire 64 grammes d'ice répartis en 4 ballotins dans son rectum. Le tribunal correctionnel a condamné la mule à 4 ans de prison femme.
Un homme de 38 ans était jugé par le tribunal correctionnel en comparution immédiate pour avoir importé sur le territoire 64 grammes d'ice. L'homme a été interpellé à l'aéroport de Tahiti Faa'a à l'arrivée de Los Angeles par les douaniers. Lors de son interpellation, le prévenu avait 4 ballotins d'ice dans son rectum. Il s'est également révélé positif aux méthamphétamines. S'il a reconnu les faits et admet avoir acheté et introduit les produits stupéfiants le 11 février dernier, le prévenu a refusé de signer les procès-verbaux. Il se dit être ressortissant d'une monarchie polynésienne et refuse de reconnaître l'État français. Lors de sa comparution devant le tribunal, l'homme de 38 ans refuse de se placer devant les insignes de l'État. Il adopte une attitude défiante et arrogante vis-à-vis des magistrats.
La version des faits qu'il raconte au tribunal et aux enquêteurs est "pour le moins fantaisiste" selon le président du tribunal correctionnel. Ainsi, il serait en CDD pour une société polynésienne dans le bâtiment qui se consacrerait au développement d'un nouveau procédé de construction. Son père est également embauché par cette société. Pour les besoins de développement de ce procédé, le prévenu et son père doivent faire des stages de deux jours à Los Angeles. C'est la société qui paie tout et elle donne même de l'argent de poche pour les dépenses sur place. Le fait que les deux hommes ne parlent pas anglais ne semble pas poser de problème. Lors de son dernier voyage, l'enquête estime à environ 800 000 francs le voyage et l'ensemble des frais pour deux jours de stage. Sur place le prévenu indique avoir "un black qui passe par là" et il lui achète 1000 dollars d'Ice. Il décide ensuite de son propre chef s'introduire les quatre ballotins dans le rectum pour les importer sur le territoire.
Le président du tribunal correctionnel s'est agacé indiquant "vous êtes conscient que l'on ne vous croit pas". Le prévenu quant à lui ne tient pas en place. Il s'agite, tourne, gigote à la barre. Quand le procureur lui demande s'il consomme des stupéfiants, celui-ci nie. "Vous avez été contrôlé positifs pourtant" rappelle le président du tribunal. L'homme de 38 ans s'est refusé à parler de la société comme des raisons de 'l'importation de ces produits. "Je prends la responsabilité". Le procureur a constaté navré "Ce monsieur adopte un comportement inconnu dans ce pays. Je crains fort que ce comportement ne devienne de plus en plus fréquent." Il ajoute "nous ne sommes pas dupes. […] quatre voyages pour faire des formations, c'est bizarre.[…] À ce stade il a compris qu'il ne faut pas qu'il parle. " De son côté, l'avocate s'est dire interloquée, "je ne peux pas jouer mon rôle d'avocat. Cet homme ne me le permet pas, mais je suis convaincue que ce n'est qu'une mule. Il agit pour quelqu'un d'autre."
De son côté, quand il s'est adressé pour la dernière fois aux magistrats, le prévenu a demandé la relaxe. Le tribunal correctionnel a finalement condamné l'homme de 38 ans à quatre ans de prison ferme.
Un homme de 38 ans était jugé par le tribunal correctionnel en comparution immédiate pour avoir importé sur le territoire 64 grammes d'ice. L'homme a été interpellé à l'aéroport de Tahiti Faa'a à l'arrivée de Los Angeles par les douaniers. Lors de son interpellation, le prévenu avait 4 ballotins d'ice dans son rectum. Il s'est également révélé positif aux méthamphétamines. S'il a reconnu les faits et admet avoir acheté et introduit les produits stupéfiants le 11 février dernier, le prévenu a refusé de signer les procès-verbaux. Il se dit être ressortissant d'une monarchie polynésienne et refuse de reconnaître l'État français. Lors de sa comparution devant le tribunal, l'homme de 38 ans refuse de se placer devant les insignes de l'État. Il adopte une attitude défiante et arrogante vis-à-vis des magistrats.
La version des faits qu'il raconte au tribunal et aux enquêteurs est "pour le moins fantaisiste" selon le président du tribunal correctionnel. Ainsi, il serait en CDD pour une société polynésienne dans le bâtiment qui se consacrerait au développement d'un nouveau procédé de construction. Son père est également embauché par cette société. Pour les besoins de développement de ce procédé, le prévenu et son père doivent faire des stages de deux jours à Los Angeles. C'est la société qui paie tout et elle donne même de l'argent de poche pour les dépenses sur place. Le fait que les deux hommes ne parlent pas anglais ne semble pas poser de problème. Lors de son dernier voyage, l'enquête estime à environ 800 000 francs le voyage et l'ensemble des frais pour deux jours de stage. Sur place le prévenu indique avoir "un black qui passe par là" et il lui achète 1000 dollars d'Ice. Il décide ensuite de son propre chef s'introduire les quatre ballotins dans le rectum pour les importer sur le territoire.
Le président du tribunal correctionnel s'est agacé indiquant "vous êtes conscient que l'on ne vous croit pas". Le prévenu quant à lui ne tient pas en place. Il s'agite, tourne, gigote à la barre. Quand le procureur lui demande s'il consomme des stupéfiants, celui-ci nie. "Vous avez été contrôlé positifs pourtant" rappelle le président du tribunal. L'homme de 38 ans s'est refusé à parler de la société comme des raisons de 'l'importation de ces produits. "Je prends la responsabilité". Le procureur a constaté navré "Ce monsieur adopte un comportement inconnu dans ce pays. Je crains fort que ce comportement ne devienne de plus en plus fréquent." Il ajoute "nous ne sommes pas dupes. […] quatre voyages pour faire des formations, c'est bizarre.[…] À ce stade il a compris qu'il ne faut pas qu'il parle. " De son côté, l'avocate s'est dire interloquée, "je ne peux pas jouer mon rôle d'avocat. Cet homme ne me le permet pas, mais je suis convaincue que ce n'est qu'une mule. Il agit pour quelqu'un d'autre."
De son côté, quand il s'est adressé pour la dernière fois aux magistrats, le prévenu a demandé la relaxe. Le tribunal correctionnel a finalement condamné l'homme de 38 ans à quatre ans de prison ferme.
