PAPEETE, le 17/07/2015 - Depuis 2011, un dispositif est mis en place par l'Etat sur le fenua pour aider les jeunes à trouver un emploi. Ils suivent une formation rémunérée sur huit mois afin de faciliter leur réinsertion professionnelle par la suite. Un dispositif qui connait un franc succès, 228 postes supplémentaires ont été créés cette année.
Il n'est pas très connu de tous, le Service civique est un dispositif qui a été mis en place en métropole en 2010. En 2011, il fait son apparition en Polynésie au travers d'une convention passée entre l'Etat et le Pays. "À l'origine c'est un dispositif issu du Service national, quand il a été supprimé, il y a eu plusieurs dispositifs qui ont été créés pour pallier à cela. On arrive donc en 2010 avec le service civique. Il faut savoir que les jeunes qui en bénéficient, ne relèvent pas du droit de travail mais du droit du Service national", explique Frédéric Roure, chef du bureau de l'appui à la mobilité et à l'insertion au Haut-commissariat.
Autre particularité du Service civique : ses missions d'intérêt général. "On n'est pas dans le cadre de CAE ou de CDD normal, ce sont vraiment des missions au profit des autres et de la population. Des missions regroupées en plusieurs familles que ce soit en environnement, solidarité, éducation, sport et culture. Ceci explique pourquoi beaucoup de jeunes issus du service civique sont embauchés par les communes", assure Frédéric Roure.
En claire, avec ce dispositif, les jeunes qui sont à la recherche d'un emploi peuvent suivre une formation rémunérée sur une durée déterminée afin d'acquérir une certaine expérience. "Dans le service civique, il y a deux volets : les volontaires et les engagés. Ce sont deux choses différentes, la plus grande se tient à l'âge : c'est-à-dire de 16 à 25 ans, on appelle les jeunes de cette catégorie d’âge, des engagés. Au-delà de 25 ans, ils sont volontaires. Pour les engagés, c'est l'Etat qui paie une grande partie de leur indemnité tandis que pour les volontaires, c'est l'organisme d'accueil qui les paie", précise le chef du bureau en charge de ce dispositif, "un jeune de 16 à 25 ans engagé en service civique touche une indemnité de 73 000 Fcfp à peu près par mois, pour 30 heures de travail, pour une mission d'intérêt général. Par contre, pour les volontaires qui sont souvent plus diplômés, et bien l'indemnité n'a rien à voir car elle est beaucoup plus élevée puisque ça peut aller jusqu'à 200 000 Fcfp voire plus."
Il n'est pas très connu de tous, le Service civique est un dispositif qui a été mis en place en métropole en 2010. En 2011, il fait son apparition en Polynésie au travers d'une convention passée entre l'Etat et le Pays. "À l'origine c'est un dispositif issu du Service national, quand il a été supprimé, il y a eu plusieurs dispositifs qui ont été créés pour pallier à cela. On arrive donc en 2010 avec le service civique. Il faut savoir que les jeunes qui en bénéficient, ne relèvent pas du droit de travail mais du droit du Service national", explique Frédéric Roure, chef du bureau de l'appui à la mobilité et à l'insertion au Haut-commissariat.
Autre particularité du Service civique : ses missions d'intérêt général. "On n'est pas dans le cadre de CAE ou de CDD normal, ce sont vraiment des missions au profit des autres et de la population. Des missions regroupées en plusieurs familles que ce soit en environnement, solidarité, éducation, sport et culture. Ceci explique pourquoi beaucoup de jeunes issus du service civique sont embauchés par les communes", assure Frédéric Roure.
En claire, avec ce dispositif, les jeunes qui sont à la recherche d'un emploi peuvent suivre une formation rémunérée sur une durée déterminée afin d'acquérir une certaine expérience. "Dans le service civique, il y a deux volets : les volontaires et les engagés. Ce sont deux choses différentes, la plus grande se tient à l'âge : c'est-à-dire de 16 à 25 ans, on appelle les jeunes de cette catégorie d’âge, des engagés. Au-delà de 25 ans, ils sont volontaires. Pour les engagés, c'est l'Etat qui paie une grande partie de leur indemnité tandis que pour les volontaires, c'est l'organisme d'accueil qui les paie", précise le chef du bureau en charge de ce dispositif, "un jeune de 16 à 25 ans engagé en service civique touche une indemnité de 73 000 Fcfp à peu près par mois, pour 30 heures de travail, pour une mission d'intérêt général. Par contre, pour les volontaires qui sont souvent plus diplômés, et bien l'indemnité n'a rien à voir car elle est beaucoup plus élevée puisque ça peut aller jusqu'à 200 000 Fcfp voire plus."
Servir la nation
Autre importance du Service civique : la citoyenneté. "Durant leurs formations, les jeunes ont aussi droit à une piqûre de rappel sur les valeurs républicaines : Liberté, Egalité, Fraternité".
Depuis sa mise en place sur le fenua, ce dispositif a fait son petit bout de chemin, comme nous le rappelle Frédéric Roure : "Au départ, la Polynésie avait un quota très faible de 10 engagés puis on est passé à 72 en 2014. En 2015, on en a eu 200 et on en a demandé 100 supplémentaires. On va peut-être aller au-delà. Depuis l'existence en 2011, ils sont 641 jeunes engagés à avoir profité de ce dispositif."
En Polynésie, trois entités bénéficient ce dispositif : les associations, les communes et les services du Pays. Les archipels n'ont pas été oubliés puisque beaucoup de jeunes des Marquises, des Australes, des Tuamotu et des Raromatai en ont bénéficié. Le ministère de l'Education a, d’ailleurs recruté une quinzaine de jeunes pour la lutte contre le décrochage scolaire.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient avoir plus de renseignements sur le Service civique, il vous est conseillé de vous rendre auprès de vos mairies "parce que ce sont elles qui ont la main sur les recrutements". Vous pouvez aussi vous rendre sur le site du haut-commissariat (www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr)
Depuis sa mise en place sur le fenua, ce dispositif a fait son petit bout de chemin, comme nous le rappelle Frédéric Roure : "Au départ, la Polynésie avait un quota très faible de 10 engagés puis on est passé à 72 en 2014. En 2015, on en a eu 200 et on en a demandé 100 supplémentaires. On va peut-être aller au-delà. Depuis l'existence en 2011, ils sont 641 jeunes engagés à avoir profité de ce dispositif."
En Polynésie, trois entités bénéficient ce dispositif : les associations, les communes et les services du Pays. Les archipels n'ont pas été oubliés puisque beaucoup de jeunes des Marquises, des Australes, des Tuamotu et des Raromatai en ont bénéficié. Le ministère de l'Education a, d’ailleurs recruté une quinzaine de jeunes pour la lutte contre le décrochage scolaire.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient avoir plus de renseignements sur le Service civique, il vous est conseillé de vous rendre auprès de vos mairies "parce que ce sont elles qui ont la main sur les recrutements". Vous pouvez aussi vous rendre sur le site du haut-commissariat (www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr)
Un bilan plutôt positif après quatre ans d'existence
"Au départ, ça n’a pas été évident, parce que le Service civique n'était pas très connu même en métropole d'ailleurs" se rappelle Frédéric Roure. "En 2014, le haut-commissaire s'est ému de ce faible quota et a dit qu'il faut à tout prix relancer ce dispositif. Donc dès 2014, on a eu des actions qui ont fait la promotion du dispositif. Nous sommes d'abord intervenus dans une réorganisation au sein du haut-commissariat. Par la suite, le secrétaire général a souhaité créer un bureau de l'appui à la mobilité et à l'insertion. Un bureau qui accompagne le Pays dans sa compétence d'insertion professionnelle."
De son côté, la métropole met en place les moyens financiers au travers de l'agence du Service civique, "deux voire trois fois par an, nous rencontrons le haut-commissaire et on fait le point sur les demandes. On regarde les dossiers et si on a besoin d'un quota supplémentaire on demande à l'agence."
L'objectif annoncé par le gouvernement français est d'atteindre 150 000 jeunes recrutés en métropole et dans les outremers, d’ici 2016.
Cette année, la Polynésie bénéficie donc de 300 postes ce qui nous classe à la même position que la Guadeloupe dans les outremers. "Nous sommes la troisième collectivité ultramarine en terme de quota derrière la Martinique et la Guyane", conclut Frédéric Roure.
De son côté, la métropole met en place les moyens financiers au travers de l'agence du Service civique, "deux voire trois fois par an, nous rencontrons le haut-commissaire et on fait le point sur les demandes. On regarde les dossiers et si on a besoin d'un quota supplémentaire on demande à l'agence."
L'objectif annoncé par le gouvernement français est d'atteindre 150 000 jeunes recrutés en métropole et dans les outremers, d’ici 2016.
Cette année, la Polynésie bénéficie donc de 300 postes ce qui nous classe à la même position que la Guadeloupe dans les outremers. "Nous sommes la troisième collectivité ultramarine en terme de quota derrière la Martinique et la Guyane", conclut Frédéric Roure.