Paris, France | | jeudi 26/03/2015 - Trente villes européennes s'engagent à réduire de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, dans une déclaration commune qui devait être adoptée jeudi à la mi-journée à l'Hôtel de Ville de Paris.
"Nous, maires des capitales et grandes villes européennes (...) nous engageons (...) à amplifier nos politiques actuelles et à nous efforcer, avec l'ensemble des partenaires de nos territoires, à réduire d'au moins 40% nos gaz à effet de serre d'ici 2030", selon cette déclaration que devaient adopter les maires et représentants des villes réunies à l'invitation de la maire de Paris Anne Hidalgo (PS), en présence du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et du commissaire européen à l'Energie, Miguel Arias Canete.
Cet objectif de réduction de 40% est en ligne avec celui fixé par l'Union européenne.
Pour mettre en œuvre cet engagement, les Villes s'engageront à coordonner leurs investissements publics, et "acheter de manière groupée ou (à) investir ensemble dans des biens publics et des services +verts+".
Ces commandes publiques groupées pourront dans un premier temps concerner les bennes électriques, l'achat de véhicules municipaux électriques et hybrides, l'achat d’électricité verte, a précisé à l'AFP l'entourage de la maire de Paris.
"La Ville a travaillé avec la commission européenne pour rendre possible le groupement de commandes de villes européennes, sur le même principe que ce qui existait déjà pour les zones transfrontalières", a expliqué cette source.
"Ensemble, les métropoles européennes représentent des marchés considérables de commande publique, de l'ordre de 10 milliards d'euros par an, auxquels s'ajoutent les effets d'entraînement sur le secteur privé", soulignent les maires dans une tribune publiée jeudi dans une dizaine de titres européens, dont lemonde.fr.
Les maires de Rome, Athènes, Bruxelles, Bucarest, Genève, Lisbonne, Madrid, Sofia, Stockholm, Varsovie, Vienne, Lyon et Bordeaux étaient notamment présents à l'Hôtel de Ville.
Dans son propos introductif, la maire de Paris a mis en exergue le rôle central qu'ont à jouer les métropoles contre le changement climatique.
"Pour se convaincre que le défi climatique est bien un défi local, il suffit de rappeler que d’ici à 2050, les villes accueilleront les 2/3 de l’humanité et émettront 70% des rejets de gaz carbonique", a-t-elle souligné.
"Ensemble nous pouvons faire levier pour inciter les industriels à développer des filières propres à l’image de ce que nous avons fait, ici à Paris avec Autolib’ et dont vous avez pu apprécier, en venant ici ce matin, la très belle efficacité", a-t-elle affirmé.
Les invités de la mairie de Paris étaient en effet arrivés jeudi matin à l'Hôtel de Ville à bord des véhicules électriques du groupe Bolloré.
Plus de 6.000 villes européennes se sont d'ores et déjà engagées à travers la Convention des Maires à réduire d'au moins 20% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020, rappelle la déclaration.
"Nous, maires des capitales et grandes villes européennes (...) nous engageons (...) à amplifier nos politiques actuelles et à nous efforcer, avec l'ensemble des partenaires de nos territoires, à réduire d'au moins 40% nos gaz à effet de serre d'ici 2030", selon cette déclaration que devaient adopter les maires et représentants des villes réunies à l'invitation de la maire de Paris Anne Hidalgo (PS), en présence du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et du commissaire européen à l'Energie, Miguel Arias Canete.
Cet objectif de réduction de 40% est en ligne avec celui fixé par l'Union européenne.
Pour mettre en œuvre cet engagement, les Villes s'engageront à coordonner leurs investissements publics, et "acheter de manière groupée ou (à) investir ensemble dans des biens publics et des services +verts+".
Ces commandes publiques groupées pourront dans un premier temps concerner les bennes électriques, l'achat de véhicules municipaux électriques et hybrides, l'achat d’électricité verte, a précisé à l'AFP l'entourage de la maire de Paris.
"La Ville a travaillé avec la commission européenne pour rendre possible le groupement de commandes de villes européennes, sur le même principe que ce qui existait déjà pour les zones transfrontalières", a expliqué cette source.
"Ensemble, les métropoles européennes représentent des marchés considérables de commande publique, de l'ordre de 10 milliards d'euros par an, auxquels s'ajoutent les effets d'entraînement sur le secteur privé", soulignent les maires dans une tribune publiée jeudi dans une dizaine de titres européens, dont lemonde.fr.
Les maires de Rome, Athènes, Bruxelles, Bucarest, Genève, Lisbonne, Madrid, Sofia, Stockholm, Varsovie, Vienne, Lyon et Bordeaux étaient notamment présents à l'Hôtel de Ville.
Dans son propos introductif, la maire de Paris a mis en exergue le rôle central qu'ont à jouer les métropoles contre le changement climatique.
"Pour se convaincre que le défi climatique est bien un défi local, il suffit de rappeler que d’ici à 2050, les villes accueilleront les 2/3 de l’humanité et émettront 70% des rejets de gaz carbonique", a-t-elle souligné.
"Ensemble nous pouvons faire levier pour inciter les industriels à développer des filières propres à l’image de ce que nous avons fait, ici à Paris avec Autolib’ et dont vous avez pu apprécier, en venant ici ce matin, la très belle efficacité", a-t-elle affirmé.
Les invités de la mairie de Paris étaient en effet arrivés jeudi matin à l'Hôtel de Ville à bord des véhicules électriques du groupe Bolloré.
Plus de 6.000 villes européennes se sont d'ores et déjà engagées à travers la Convention des Maires à réduire d'au moins 20% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020, rappelle la déclaration.