Londres, Royaume-Uni | AFP | jeudi 12/12/2024 - L'année 2025 devrait être l'une des trois plus chaudes enregistrées sur la planète, a indiqué jeudi l'agence britannique Met office, après une année 2024 record qui dépassera pour la première fois la barre symbolique de 1,5°C de réchauffement.
Dans son rapport sur les perspectives 2025, elle estime qu'il s'agira "probablement de l'une des trois années les plus chaudes en termes de température moyenne mondiale, juste derrière 2024 et 2023".
Le réchauffement devrait être l'an prochain entre 1,29°C et 1,53°C par rapport à la période pré-industrielle (1850-1900), soit une valeur centrale de 1,41°C, selon l'agence britannique.
La fin du phénomène naturel El Niño qui, combiné au réchauffement climatique d'origine humaine, avait poussé les températures en 2023-2024, devrait normalement entraîner un refroidissement.
Mais "il est intéressant de noter que des températures mondiales élevées sont prévues pour 2025 malgré le fait que (la région du) Pacifique tropical se dirige vers une phase La Niña, qui entraîne des conditions légèrement plus fraîches", a souligné le professeur Adam Scaife du Met office.
L'agence britannique indique également que 2024 devrait être l'année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, battant 2023 et dépassant "avec quasi-certitude pour la première fois une température de 1,5°C au-dessus des niveaux de l'époque pré-industrielle".
Cette estimation est identique aux conclusions de l'observatoire européen Copernicus publiées lundi.
Même si le franchissement de cette limite est étudié sur le long terme, il s'agit d'un "jalon de l'histoire climatique qui pousse à réfléchir", a commenté Nick Dunstone, qui a supervisé ce rapport.
Cette barre symbolique correspond à la limite la plus ambitieuse de l'accord de Paris de 2015, visant à contenir le réchauffement bien en-dessous de 2°C et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C.
Selon les derniers calculs de l'ONU, le monde n'est pas du tout en bonne voie pour réduire sa pollution carbone et éviter une très forte aggravation des sécheresses, des canicules ou des pluies torrentielles déjà observées, coûteuses en vies humaines et en impacts économiques.
Les politiques actuelles des nations emmènent le monde vers un réchauffement "catastrophique" de 3,1°C au cours du siècle, voire 2,6°C si les promesses de faire mieux sont tenues, selon l'ONU Environnement.
Dans son rapport sur les perspectives 2025, elle estime qu'il s'agira "probablement de l'une des trois années les plus chaudes en termes de température moyenne mondiale, juste derrière 2024 et 2023".
Le réchauffement devrait être l'an prochain entre 1,29°C et 1,53°C par rapport à la période pré-industrielle (1850-1900), soit une valeur centrale de 1,41°C, selon l'agence britannique.
La fin du phénomène naturel El Niño qui, combiné au réchauffement climatique d'origine humaine, avait poussé les températures en 2023-2024, devrait normalement entraîner un refroidissement.
Mais "il est intéressant de noter que des températures mondiales élevées sont prévues pour 2025 malgré le fait que (la région du) Pacifique tropical se dirige vers une phase La Niña, qui entraîne des conditions légèrement plus fraîches", a souligné le professeur Adam Scaife du Met office.
L'agence britannique indique également que 2024 devrait être l'année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, battant 2023 et dépassant "avec quasi-certitude pour la première fois une température de 1,5°C au-dessus des niveaux de l'époque pré-industrielle".
Cette estimation est identique aux conclusions de l'observatoire européen Copernicus publiées lundi.
Même si le franchissement de cette limite est étudié sur le long terme, il s'agit d'un "jalon de l'histoire climatique qui pousse à réfléchir", a commenté Nick Dunstone, qui a supervisé ce rapport.
Cette barre symbolique correspond à la limite la plus ambitieuse de l'accord de Paris de 2015, visant à contenir le réchauffement bien en-dessous de 2°C et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C.
Selon les derniers calculs de l'ONU, le monde n'est pas du tout en bonne voie pour réduire sa pollution carbone et éviter une très forte aggravation des sécheresses, des canicules ou des pluies torrentielles déjà observées, coûteuses en vies humaines et en impacts économiques.
Les politiques actuelles des nations emmènent le monde vers un réchauffement "catastrophique" de 3,1°C au cours du siècle, voire 2,6°C si les promesses de faire mieux sont tenues, selon l'ONU Environnement.