En détention provisoire depuis le 21 juillet, l'ex-dealer qui a du mal à tourner la page reste en prison.
PAPEETE, le 14 août 2017 - L'homme de 28 ans avait été interpellé lors d'un banal contrôle de police, en ville, le 17 juillet dernier.
Un revolver Colt 41 chargé, 30 munitions en vrac… et plus de 6,6 millions de francs en liquide. C'est la drôle de découverte qu'avaient fait les agents de la DSP lors d'un banal contrôle routier, le 17 juillet dernier, en s'intéressant au contenu du sac à dos d'un jeune homme de 28 ans qui leur paraissait particulièrement nerveux sur son scooter.
Interrogé pendant plusieurs jours en garde à vue, et après avoir tenté de noyer le poisson, le pilote du deux-roues allait finir par reconnaître que l'arme était bien à lui. Il l'aurait acquise auprès d'une connaissance qui lui aurait conseillé de prendre des précautions, certaines rumeurs inquiétantes circulant sur son compte dans le petit milieu des stupéfiants. Déjà condamné pour usage et trafic d'ice, placé en liberté conditionnelle en décembre 2016, le jeune homme avait des dettes et se serait senti menacé par d'anciennes mauvaises fréquentations, informées qu'il aurait mis à gauche un petit pactole constitué à l'époque des deals.
Placé en détention provisoire depuis le 21 juillet, le prévenu a été jugé ce lundi en comparution immédiate différée. Le tribunal correctionnel l'a condamné à 2 ans de prison ferme avec maintien en détention, pour détention d'arme de catégorie B sans autorisation et usage de stupéfiants. Des sachets de conditionnement, une balance de précision et quatre téléphones portables avaient aussi été retrouvés dans son sac à dos. Le suspect avait reconnu avoir consommé un peu d'ice deux jours avant le contrôle. Il voulait rejoindre Moorea, ce jour-là, pour y mettre ses millions en sécurité, a-t-il indiqué pendant la procédure. Des millions qui lui ont en grande partie été confisqués par la justice ce lundi. Un reliquat de 2 millions de francs et 5 500 dollars lui a tout de même été restitué, ayant pu justifier de leur provenance, légale celle-là.
Si le représentant du ministère public n'a pas manqué de s'interroger sur l'hypothèse de son implication dans un nouveau trafic, l'enquête n'a pas permis de l'établir formellement. Aucune drogue n'a été découverte lors des différentes perquisitions. "Le drame de l'ice, c'est son emprise psychique", a plaidé l'avocate du jeune homme, soulignant par ailleurs les démarches qu'il avait entreprises pour s'en sortir à sa sortie de prison. "Même si on arrive à s'en passer pendant un mois, au premier coup dur c'est la rechute. La Polynésie, c'est petit, on ne sort pas de ce milieu comme ça, on vous recontacte, on ne laisse pas son passé derrière soi".
Un revolver Colt 41 chargé, 30 munitions en vrac… et plus de 6,6 millions de francs en liquide. C'est la drôle de découverte qu'avaient fait les agents de la DSP lors d'un banal contrôle routier, le 17 juillet dernier, en s'intéressant au contenu du sac à dos d'un jeune homme de 28 ans qui leur paraissait particulièrement nerveux sur son scooter.
Interrogé pendant plusieurs jours en garde à vue, et après avoir tenté de noyer le poisson, le pilote du deux-roues allait finir par reconnaître que l'arme était bien à lui. Il l'aurait acquise auprès d'une connaissance qui lui aurait conseillé de prendre des précautions, certaines rumeurs inquiétantes circulant sur son compte dans le petit milieu des stupéfiants. Déjà condamné pour usage et trafic d'ice, placé en liberté conditionnelle en décembre 2016, le jeune homme avait des dettes et se serait senti menacé par d'anciennes mauvaises fréquentations, informées qu'il aurait mis à gauche un petit pactole constitué à l'époque des deals.
Placé en détention provisoire depuis le 21 juillet, le prévenu a été jugé ce lundi en comparution immédiate différée. Le tribunal correctionnel l'a condamné à 2 ans de prison ferme avec maintien en détention, pour détention d'arme de catégorie B sans autorisation et usage de stupéfiants. Des sachets de conditionnement, une balance de précision et quatre téléphones portables avaient aussi été retrouvés dans son sac à dos. Le suspect avait reconnu avoir consommé un peu d'ice deux jours avant le contrôle. Il voulait rejoindre Moorea, ce jour-là, pour y mettre ses millions en sécurité, a-t-il indiqué pendant la procédure. Des millions qui lui ont en grande partie été confisqués par la justice ce lundi. Un reliquat de 2 millions de francs et 5 500 dollars lui a tout de même été restitué, ayant pu justifier de leur provenance, légale celle-là.
Si le représentant du ministère public n'a pas manqué de s'interroger sur l'hypothèse de son implication dans un nouveau trafic, l'enquête n'a pas permis de l'établir formellement. Aucune drogue n'a été découverte lors des différentes perquisitions. "Le drame de l'ice, c'est son emprise psychique", a plaidé l'avocate du jeune homme, soulignant par ailleurs les démarches qu'il avait entreprises pour s'en sortir à sa sortie de prison. "Même si on arrive à s'en passer pendant un mois, au premier coup dur c'est la rechute. La Polynésie, c'est petit, on ne sort pas de ce milieu comme ça, on vous recontacte, on ne laisse pas son passé derrière soi".