Un portrait de James Churchward à l’époque où il émit ses théories sur l’existence d’un continent englouti dans le Pacifique.
Tahiti, le 26 mars 2020 - On ne sait pas, avec le recul du temps, s’il faut en rire ou en pleurer. De même qu’on ne sait toujours pas si le personnage dont nous allons parler était un escroc, un illuminé ou un aimable malade mental. Le fait est qu’en 1926 surgissait au milieu de l’Océanie, peu ou prou à la place de l’actuel triangle polynésien, tout un continent né de l’imagination apparemment sans borne d’un ingénieur américain d’origine britannique, James Churchward. Là où tous les anciens navigateurs avaient échoué à découvrir le continent austral supposé équilibrer le monde, lui inventa de toutes pièces le continent Mu...
James Churchward, né le 27 février 1851 dans le rural Devon (sud-ouest de l’Angleterre) était peut-être un escroc, peut-être un gentil fou, mais sûrement pas un imbécile comme sa carrière professionnelle en témoigne. Curieux de tout, inspiré par les nouvelles technologies qui se développaient à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, il sut admirablement mener sa barque pour réussir dans le business aux Etats-Unis et satisfaire en même temps son goût extrême pour l’étude des civilisations anciennes.
Certes, il n’avait strictement aucune connaissance en matière d’archéologie, mais ce n’est pas cette carence qui l’empêcha de se spécialiser dans l’étude des sociétés précolombiennes. Entre autres, car il ne limita pas son champ d’études à ce seul sous-continent.
Mais revenons plutôt à celui qui se fit appeler “colonel Churchward” toute sa vie ou presque.
Avant de devenir un écrivain très fantaisiste (mais que des millions de lecteurs crurent), il avait d’abord exercé ses talents dans des domaines aussi variés que le thé (jeune, il fut à la tête d’une plantation à Ceylan, aujourd’hui le Sri Lanka) et la pêche, activité qui lui donna l’occasion de commettre deux ouvrages et qui lui offrit aussi la possibilité de déposer ses premiers brevets. Car s’il y a une constante dans la vie de Churchward, c’est bien le dépôt de brevets qui lui permit, dans le domaine des chemins de fer, sinon de faire fortune, du moins de vivre dans l’aisance.
James Churchward, né le 27 février 1851 dans le rural Devon (sud-ouest de l’Angleterre) était peut-être un escroc, peut-être un gentil fou, mais sûrement pas un imbécile comme sa carrière professionnelle en témoigne. Curieux de tout, inspiré par les nouvelles technologies qui se développaient à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, il sut admirablement mener sa barque pour réussir dans le business aux Etats-Unis et satisfaire en même temps son goût extrême pour l’étude des civilisations anciennes.
Certes, il n’avait strictement aucune connaissance en matière d’archéologie, mais ce n’est pas cette carence qui l’empêcha de se spécialiser dans l’étude des sociétés précolombiennes. Entre autres, car il ne limita pas son champ d’études à ce seul sous-continent.
Mais revenons plutôt à celui qui se fit appeler “colonel Churchward” toute sa vie ou presque.
Avant de devenir un écrivain très fantaisiste (mais que des millions de lecteurs crurent), il avait d’abord exercé ses talents dans des domaines aussi variés que le thé (jeune, il fut à la tête d’une plantation à Ceylan, aujourd’hui le Sri Lanka) et la pêche, activité qui lui donna l’occasion de commettre deux ouvrages et qui lui offrit aussi la possibilité de déposer ses premiers brevets. Car s’il y a une constante dans la vie de Churchward, c’est bien le dépôt de brevets qui lui permit, dans le domaine des chemins de fer, sinon de faire fortune, du moins de vivre dans l’aisance.
L’Atlantide resurgit !
William Niven, minéralogiste se piquant d’archéologie, mit au jour des tablettes gravées au Mexique en 1921, tablettes très vite “incorporées” par Churchward à ses théories sur le continent Mu. Des tablettes qui ne livrèrent jamais leur secret.
Insatiable curieux dès lors qu’il s’agissait de se pencher sur les mystères des civilisations précolombiennes, Churchward fit, en 1890, une rencontre qui s’avéra décisive dans sa vie ; cette année-là, il côtoya Augustus Leplongeon (4 mai 1825-13 décembre 1908), alors célèbre mais très controversé spécialiste de la civilisation maya. On doit à ce photographe, archéologue et antiquaire français un remarquable travail de conservation des glyphes mayas. Dégagées des jungles qui les recouvraient et les protégeaient aussi, les stèles sculptées dans des pierres tendres se sont vite détériorées à l’air libre au point que nombre de ces glyphes ont aujourd’hui disparu et ne seraient pas connus des archéologues modernes sans les photos de Leplongeon. Mais si, sur ce point, Leplongeon fait l’unanimité, en revanche, ses théories fumeuses selon lesquelles la première civilisation naquit avec les Mayas, si elles reçurent un certain écho à l’époque, ont vite été considérées comme relevant de l’affabulation.
Leplongeon pensait que depuis le Yucatan, les Mayas avaient rayonné jusqu’en Asie puis jusqu’en Egypte et que ces mêmes Mayas étaient donc à l’origine de toutes les sociétés antiques. Eux-mêmes (les Mayas) étaient les rescapés d’un continent perdu, l’Atlantide que Leplongeon appela Mu car c’est ainsi qu’il était nommé –selon lui– sur les glyphes mayas.
Cette histoire quelque peu abracadabrante n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd du côté de Churchward qui tenta d’en savoir plus sur ces glyphes mayas et ce continent perdu. Si l’Atlantide était une vieille histoire datant de Platon, pourquoi les Mayas l’auraient-ils appelé Mu ? Ne s’agissait-il pas tout simplement d’un autre continent, au moins aussi vaste, plus ancien, véritable berceau de l’humanité ?
Leplongeon pensait que depuis le Yucatan, les Mayas avaient rayonné jusqu’en Asie puis jusqu’en Egypte et que ces mêmes Mayas étaient donc à l’origine de toutes les sociétés antiques. Eux-mêmes (les Mayas) étaient les rescapés d’un continent perdu, l’Atlantide que Leplongeon appela Mu car c’est ainsi qu’il était nommé –selon lui– sur les glyphes mayas.
Cette histoire quelque peu abracadabrante n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd du côté de Churchward qui tenta d’en savoir plus sur ces glyphes mayas et ce continent perdu. Si l’Atlantide était une vieille histoire datant de Platon, pourquoi les Mayas l’auraient-ils appelé Mu ? Ne s’agissait-il pas tout simplement d’un autre continent, au moins aussi vaste, plus ancien, véritable berceau de l’humanité ?
Des tablettes indiennes et un codex maya
A Tiwanacu, en Bolivie, là encore Churchward vit l’empreinte des habitants du continent Mu qui gravèrent une partie de leur histoire sur la fameuse Puerta del Sol...
A la fin du XIXe siècle, un autre continent disparu avait fait parler de lui, la Lémurie, supposée avoir existé dans l’océan Indien. Churchward vit dans toutes ces “révélations” la preuve qu’il lui fallait chercher la vérité “vraie”. Et il affirma l’avoir trouvé à la lecture de certaines tablettes d’argile gravées en Inde dans une langue oubliée, la langue Naacal. Ecriture inconnue de l’humanité, sauf de trois sages, dont un vieux prêtre indien qui lui traduisit ces glyphes révélant l’existence du continent Mu.
De l’autre côté du Pacifique, un missionnaire français considéré comme un pionnier quelque peu fantaisiste de l’archéologie, Charles Etienne Brasseur de Bourbourg (1814- 1874), étudiait l’écriture maya et annonça qu’il en avait déchiffré le sens (ce qui s’avéra totalement faux par la suite). C’est lui qui affirma le premier qu’un continent Mu aurait jadis existé et serait à l’origine de l’humanité actuelle, ce que lui avait révélé le codex Troano (ancien livre maya). De Bourbourg avait également traduit en français le Popol Vuh, texte mythologique maya que l’on considère un peu, faute d’autres documents, comme la Bible de ces Amérindiens. (Mais le mérite ne lui en revenait pas, puisque ce précieux document avait été rédigé en langue Quiché et en Espagnol entre 1554 et 1558).
Churchward vit immédiatement dans les affirmations de Brasseur de Bourbourg la confirmation que ses prétendues tablettes Naacal disaient bien la vérité, tablettes que personne, sinon lui, n’a jamais vu depuis... Il ne lui en fallait pas plus pour se plonger, entre visites sur le terrain et études de toute la documentation dont il pouvait disposer, dans la genèse de l’Humanité, convaincu qu’il parviendrait à mettre au jour la vérité, une vérité jusque-là cachée aux hommes ayant perdu le savoir de leurs ancêtres.
En 1921, un minéralogiste reconverti en archéologue, William Niven, mit au jour au Mexique des tablettes gravées que l’on ne put jamais déchiffrer ; mais Churchward s’empara de ces textes pour affirmer (ce qui était entièrement faux) qu’il avait pu les lire et qu’elles racontaient ce qu’avait été le continent Mu (les tablettes disparurent dans les années trente, durant leur transport entre le Mexique et les Etats-Unis).
Toute la fin de la vie de notre “découvreur de continent” fut alors quasiment entièrement consacrée à dévoiler, sans apporter la moindre preuve, les secrets de Mu. A 75 ans, il publia enfin le fruit de ses travaux, “Mu, le continent perdu, la Mère-Patrie des Hommes”. Pour extravagantes que soient ses révélations, elles connurent un franc succès auprès d’un public crédule, adepte de sensationnalisme.
De l’autre côté du Pacifique, un missionnaire français considéré comme un pionnier quelque peu fantaisiste de l’archéologie, Charles Etienne Brasseur de Bourbourg (1814- 1874), étudiait l’écriture maya et annonça qu’il en avait déchiffré le sens (ce qui s’avéra totalement faux par la suite). C’est lui qui affirma le premier qu’un continent Mu aurait jadis existé et serait à l’origine de l’humanité actuelle, ce que lui avait révélé le codex Troano (ancien livre maya). De Bourbourg avait également traduit en français le Popol Vuh, texte mythologique maya que l’on considère un peu, faute d’autres documents, comme la Bible de ces Amérindiens. (Mais le mérite ne lui en revenait pas, puisque ce précieux document avait été rédigé en langue Quiché et en Espagnol entre 1554 et 1558).
Churchward vit immédiatement dans les affirmations de Brasseur de Bourbourg la confirmation que ses prétendues tablettes Naacal disaient bien la vérité, tablettes que personne, sinon lui, n’a jamais vu depuis... Il ne lui en fallait pas plus pour se plonger, entre visites sur le terrain et études de toute la documentation dont il pouvait disposer, dans la genèse de l’Humanité, convaincu qu’il parviendrait à mettre au jour la vérité, une vérité jusque-là cachée aux hommes ayant perdu le savoir de leurs ancêtres.
En 1921, un minéralogiste reconverti en archéologue, William Niven, mit au jour au Mexique des tablettes gravées que l’on ne put jamais déchiffrer ; mais Churchward s’empara de ces textes pour affirmer (ce qui était entièrement faux) qu’il avait pu les lire et qu’elles racontaient ce qu’avait été le continent Mu (les tablettes disparurent dans les années trente, durant leur transport entre le Mexique et les Etats-Unis).
Toute la fin de la vie de notre “découvreur de continent” fut alors quasiment entièrement consacrée à dévoiler, sans apporter la moindre preuve, les secrets de Mu. A 75 ans, il publia enfin le fruit de ses travaux, “Mu, le continent perdu, la Mère-Patrie des Hommes”. Pour extravagantes que soient ses révélations, elles connurent un franc succès auprès d’un public crédule, adepte de sensationnalisme.
64 millions de Naacals engloutis !
Sur les glyphes mayas conservés au British Museum, Churchward prétendit avoir lu l’histoire de la brève et brutale destruction de Mu.
Sans entrer dans les détails de cet ouvrage qui fit donc sensation, Mu s’étendait grosso modo de l’île de Pâques aux îles Fiji, englobant au nord les îles Hawaii. Ce qui, on le constate sur une carte, correspond à peu près à ce que l’on appelle aujourd’hui le triangle polynésien ; Churchward estimait que la Nouvelle-Zélande était une ancienne colonie de Mu, le continent ayant été englouti par le Pacifique à la suite de divers séismes, éruptions volcaniques et autres raz de marée dévastateurs.
Paradis perdu de l’humanité, Mu était peuplé, selon lui, par 64 millions de Naacals qui disparurent dans la destruction de Mu, certains Naacals ayant tout de même survécu aux marges de leur continent, dans des colonies qu’ils avaient fondées sur toute la Terre. Ces survivants avaient donné naissance aux grandes civilisations d’Asie, d’Amérique centrale et du Sud et même aux civilisations babyloniennes, perses et égyptiennes. Les Naacals détenaient des savoirs oubliés à l’époque moderne et leur science aurait culminé aux alentours de - 50 000 ans av-J.C.
1926 vit donc surgir du néant un continent au cœur de l’Océanie. Désireux de conforter ses assertions, Churchward ne s’en tint pas à ce seul livre. Dans la foulée, il en publia quatre autres, consacrés aux enfants de Mu, aux symboles secrets de Mu, aux forces cosmiques de Mu (deux ouvrages sur ce sujet apparemment inépuisable) et enfin un livre sur l’âge d’or des humains (cf. notre encadré Les livres de Churchward)
Paradis perdu de l’humanité, Mu était peuplé, selon lui, par 64 millions de Naacals qui disparurent dans la destruction de Mu, certains Naacals ayant tout de même survécu aux marges de leur continent, dans des colonies qu’ils avaient fondées sur toute la Terre. Ces survivants avaient donné naissance aux grandes civilisations d’Asie, d’Amérique centrale et du Sud et même aux civilisations babyloniennes, perses et égyptiennes. Les Naacals détenaient des savoirs oubliés à l’époque moderne et leur science aurait culminé aux alentours de - 50 000 ans av-J.C.
1926 vit donc surgir du néant un continent au cœur de l’Océanie. Désireux de conforter ses assertions, Churchward ne s’en tint pas à ce seul livre. Dans la foulée, il en publia quatre autres, consacrés aux enfants de Mu, aux symboles secrets de Mu, aux forces cosmiques de Mu (deux ouvrages sur ce sujet apparemment inépuisable) et enfin un livre sur l’âge d’or des humains (cf. notre encadré Les livres de Churchward)
La crédulité des complotistes
Bien entendu, si l’on peut parler de supercherie à propos de toutes les allégations de Churchward, les plus crédules croient toujours aujourd’hui encore à ce continent englouti par le Pacifique. Les complotistes accusent même volontiers ceux qui ont révélé tous les non-sens et toutes les contre-vérités de l’écrivain de vouloir cacher (on ne sait pourquoi !) la vérité. Même lorsque les datations au carbone 14 ont permis de prouver scientifiquement que bien des peuples cités par Churchward comme descendants des Mayas étaient antérieurs à ces mêmes Mayas, même si les analyses ADN ont mis au jour l’absence de parenté entre les actuels Indiens de Méso-Amérique et les autres peuples d’Asie ou d’Europe, la thèse du continent perdu continue à avoir ses adeptes, envers et contre tous et tout...
Ils ont “démonté” Mu
Dès la publication des livres de Churchward, les scientifiques furent nombreux à mettre en évidence les incohérences de ses théories.
- Alfred Métraux, au terme de son expédition à l’île de Pâques dans les années 30, démontra que cette terre isolée dans le Pacifique n’avait rien du souvenir d’un continent.
- Les océanographes pour leur part, après la guerre de 39-45, cartographièrent les fonds du Pacifique prouvant, grâce à la tectonique des plaques, qu’il n’y avait jamais eu de continent à cet emplacement.
- Martin Gardner mit en évidence les aberrations géologiques et archéologiques de Churchward, tout comme le fit l’archéologue Stephen Williams en 1991 –qui n’eut pas de mots assez durs pour ridiculiser l’écrivain.
- Georges Stein, en 1993, poussa même le bouchon plus loin, expliquant qu’il y avait peu de chances que Churchward ait jamais cru lui-même à ses théories, le classant comme un auteur de science-fiction.
- Brian M. Fagan prouva enfin que les prétendues traductions des tablettes et documents de Méso-Amérique étaient complètement fausses.
Quelques affirmations sur Mu
Voici quelques-unes des “vérités” assénées par James Churchward à propos de Mu, son continent perdu :
- Le Jardin d'Eden n'était pas en Asie mais sur un continent aujourd'hui englouti au fond de l'océan Pacifique. Le récit biblique de la Création –les sept jours et les sept nuits– n'a pas pris naissance sur les bords du Nil ni dans la vallée de l'Euphrate mais sur ce continent disparu, Mu, la Mère-patrie de l'Homme. Ces affirmations sont prouvées par la documentation complexe que j'ai découverte grâce aux tablettes sacrées de l'Inde, longtemps oubliées, et à divers écrits provenant de plusieurs pays. Ils parlent tous de cette étrange nation de 64 000 000 d'habitants qui, il y a 50 000 ans, avait fondé une civilisation supérieure à la nôtre par bien des côtés. Ils décrivent, entre autres, la création de l'Homme dans le mystérieux pays de Mu.
- Le récit de la destruction de Mu, la Mère-patrie de l'Homme, est bien étrange, en vérité. Il nous donne la solution du mystère des races blanches des Mers du Sud et nous apprend comment une grande civilisation s'est épanouie au centre du Pacifique, pour être complètement effacée en une nuit. Il y a quelques lustres, les savants auraient douté de la possibilité de l'existence en plein centre du Pacifique d'un vaste continent comme Mu. Mais, depuis lors, des documents ont été découverts, des comparaisons faites, qui prouvent que ce continent a existé. Les preuves sont diverses.
- A cette époque, les 64 000 000 d'habitants formaient dix tribus, ou “peuples” distincts les uns des autres, mais sous le même gouvernement. Bien des générations auparavant, le peuple s'était choisi un roi et avait ajouté le préfixe Ra à son nom. Il devint alors le chef hiératique et l'empereur sous le nom de “Ra Mu”. L'empire s'appela l'Empire du Soleil. Tout le monde professait la même religion, adorant la Divinité sous forme de symboles. Tous croyaient à l'immortalité de l'âme, qui retournait éventuellement à la “grande source d'où elle était venue”.
- Des écrits ne sont pas seuls à prouver qu'il y avait un continent dans le Pacifique, car on trouve encore aujourd'hui des restes de ce continent perdu. Sur les parties qui ne furent pas submergées demeurent des vestiges de temples, des traditions, des statues et des symboles sacrés, dont les inscriptions indiquent que ce sont là des souvenirs de la race disparue de Mu. L'authenticité de ces vestiges est confirmée de toutes les façons possibles, par d'autres écrits, des sculptures, des coutumes, des langues et enfin, par des traditions.
- Il est absolument certain que la légende égyptienne de la création, d'après laquelle Moïse a écrit la Genèse, était venue de l'Inde quand les Naacals allèrent en Egypte comme missionnaires, pour y enseigner les sept écritures inspirées et sacrées, la religion et les sciences. Par conséquent l'histoire racontée aux enfants à l'école du dimanche et au catéchisme dans tout le monde chrétien d'aujourd'hui a son origine dans le continent perdu de Mu.
- Les plus anciens vestiges de la présence de l'homme sur la Terre ne se trouvent pas en Egypte ni dans la vallée de l'Euphrate, mais en Amérique du Nord et en Orient où Mu fonda ses premières colonies.
- On croit généralement que la franc-maçonnerie a débuté en Egypte, et que les symboles qu'elle utilise dans ses cérémonies sont d'origine égyptienne. C'est une erreur ; nous devons remonter encore dans le temps, à des dizaines de milliers d'années avant que l'homme ait mis le pied sur la terre d'Egypte, pour arriver à l'origine de ce que l'on appelle aujourd'hui la franc-maçonnerie.
Les Ecritures Sacrées de la Mère-patrie, portées par les Naacals aux colonies de Mu de par le monde il y a plus de 70 000 ans, si nous pouvons nous fier à l'exactitude des mouvements des corps célestes sont les plus anciens écrits sur l'origine de la franc-maçonnerie. L'extrême antiquité de cette confrérie est attestée non seulement par les Ecritures Sacrées mais par divers écrits, inscriptions et temples orientaux, et confirmée par les tablettes mexicaines de Niven qui comme le démontrent certaines, sont vieilles de plus de 12 000 ans.
Tous ces documents prouvent, sans qu'il soit possible de le nier, que notre franc-maçonnerie d'aujourd'hui est un fragment de la première religion de l'homme, la première expression de l'adoration du Père Céleste.
La base de cette religion était l'amour et l'adoration du Créateur, notre Père Céleste, et l'amour de tous les hommes, nos frères.
Les livres de Churchward
Le premier livre de James Churchward, réédité à de nombreuses reprises. Tout son contenu est faux, mais la crédulité est telle qu’il a remporté un très grand succès en librairie.
Les livres sur la pêche
- Fishing Among the 1,000 Islands of the St. Lawrence (1894)
- A Big Game and Fishing Guide to Northeastern Maine (1897)
- The Lost Continent of Mu, the Motherland of Men (1926)
- The Children of Mu (1931)
- The Sacred Symbols of Mu (1933)
- Cosmic Forces of Mu (1934)
- Second Book of Cosmic Forces of Mu (1935)
- The Books of the Golden Age (écrit en 1927 mais publié seulement en 1997)
- Copies of Stone Tablets Found by William Niven at Santiago Ahuizoctla Near Mexico City, livret d’une trentaine de pages, écrit en 1927, publié seulement en 2014, ouvrage incluant un autre livre, The Stone Tablets of Mu par Jack Churchward arrière petit-fils de James Churchward.
Une suite...
L’aventure du continent Mu n’est pas terminée puisque l’arrière petit-fils de James Churchward, Jack Churchward, continue aujourd’hui à développer les théories de son ancêtre et évidemment à publier des ouvrages, car le filon de la crédulité est loin d’être épuisé.
Il dispose d’un site tout à fait édifiant sur ses travaux, “My-Mu.com”.
Il dispose d’un site tout à fait édifiant sur ses travaux, “My-Mu.com”.