Quand on parle du “moa” néo-zélandais, on parle d’une espèce d’oiseau géant auprès duquel l’autruche a l’air d’un petit poulet. En réalité, il convient de parler non pas du moa, mais des moas, car plusieurs espèces d’oiseaux aptères de grande taille vivaient en Nouvelle-Zélande avant l’arrivée des premiers colonisateurs, les Maoris. Ces oiseaux vivaient dans une paix relative, car les prédateurs étaient rares. Le seul qu’on leur connaît est un aigle, le haast’s eagle, lui aussi de fort grande taille et qui disparut après le massacre des derniers moas.
Mais d’où sortaient donc ces énormes oiseaux et pourquoi vivaient-ils dans la seule Nouvelle-Zélande ?
Pour répondre à cette interrogation il faut remonter quelques dizaines de millions d’années en arrière.
Il y a cent-soixante millions d’années environ, un super continent, le Gondwana a commencé à se diviser sous l’effet de la tectonique des plaques. A cheval sur la plaque de l’Australie et celle du Pacifique, la Nouvelle-Zélande est devenue une île il y a environ quatre-vingt cinq millions d’années et sa faune comme sa flore, au fur et à mesure de la dérive des deux plaques, se sont modifiées, se sont adaptées pour produire ces paysages singuliers que nous connaissons dans les zones du pays qui n’ont pas été bouleversées par l’introduction d’espèces venues d’autres continents (nous pensons notamment aux pins et sapins).
Sur cette double île qu’était la Nouvelle-Zélande, chance à elle, la faune s’est trouvée isolée et, dans le même temps, quasiment vierge de tout prédateur. Pas de tigres, de lions, de loups... Juste suffisamment de place pour que les oiseaux comprennent vite que plutôt que de voler, ce qui est très fatiguant et gourmand en énergie, il suffisait de marcher sur le sol pour trouver sa nourriture. Beaucoup d’espèces ont ainsi vu, au fil de l’évolution, leurs ailes s’atrophier petit à petit, jusqu’à devenir parfaitement inutiles. Quant à certains de ces oiseaux devenus aptères, ils se trouvèrent tellement bien dans leur environnement qu’ils prospérèrent en nombre certes, mais également en taille. Et c’est ainsi que les moas, pour les plus grands d’entre eux, atteignirent jusqu’à trois mètres soixante de hauteur pour un poids de deux cent trente kilos ! De formidables réserves de protéines pour un seul animal susceptible de les dévorer, l’aigle de haast’s (Hieraaetus moorei), le plus grand des aigles ayant jamais existé. Lui aussi s’était adapté à la taille de ses proies : pour un poids de plus de quinze kilos parfois, son envergure pouvait atteindre trois mètres et quand il en avait l’opportunité, il ne dédaignait pas s’attaquer aux moas géants, même si le grand nombre de proies plus modestes en taille devait lui servir plus généralement de menu du jour. Compte tenu de l’épaisseur des taillis et forêts, cet aigle avait des ailes plus larges et plus courtes de celles des aigles contemporains : il lui fallait en effet pénétrer dans les halliers pour surprendre ses proies et non pas planer des heures durant dans des courants ascendants. Certaines légendes maories font état d’un grand oiseau capable de tuer des humains ; le pouakai, le hokioi ou le hakawai sont, peut-être, les noms correspondant à ce grand et puissant prédateur qui ne survécut pas à la disparition des moas, ses proies principales.
Les poulets géants des Maoris
Or donc, vers l’an 1 300 ap. J.C., un beau matin, pas si beau que cela pour la faune d’ailleurs, des pirogues doubles venues de l’est apparurent sur la ligne d’horizon de l’océan baignant les côtes de la Nouvelle-Zélande. A bord, les hommes et des femmes qui avaient effectué une longue traversée en quête d’une nouvelle terre à coloniser. Les côtes en vue, pas une minute ne fut perdue pour y accoster et tenter de s’y nourrir et de s’y installer. Ce qui fut fait parfois difficilement, car ces hommes venaient d’îles tropicales et débarquaient sur des terres comparativement très froides, en partie couvertes de neige durant l’hiver austral.
Si le bois abondait, les quelques porcs, poules et rats qu’ils avaient amenés avec eux allaient se révéler loin de pouvoir satisfaire l’appétit des nouveaux venus qui ne furent pas longs à comprendre qu’à côté de leurs petits poulets, se pavanaient, sans aucune crainte des hommes qu’ils n’avaient jamais vus, d’énormes volatiles. Un seul de ces animaux géants pouvait nourrir une tribu pendant un ou deux jours. En y ajoutant les plantes importées, dont la patate douce, et les végétaux locaux comestibles, le moa devint vite la cible principale des chasseurs maoris.
Impitoyablement massacrés par les Maoris
On nous explique, à longueur de temps, que les anciens Polynésiens géraient leurs ressources naturelles avec soin. Ce fut peut-être parfois le cas ici ou là (nous pensons aux tortues réservées dans nos îles aux seuls chefs), mais en Nouvelle-Zélande, il n’y eut pas de rahui, pas d’interdit, pas de limites dans la traque impitoyable des moas. Pire, les Maoris firent un carnage dans les nids des moas, détruisant (pour les manger) tous les œufs qu’ils pouvaient trouver. A tel point que sur une population estimée par certains spécialistes à plus de deux millions cinq cent mille spécimens, en un siècle à peine, il n’en resta plus un seul!
Selon des spécialistes ayant analysé de nombreux ossements, il n’y avait plus ni moa ni aigle de haast dès 1445. Un “génocide aviaire” qui n’a pas d’équivalent ailleurs dans le monde, compte tenu de sa rapidité.
Le cannibalisme faute de moas
La conséquence de cette non gestion du principal stock de protéines animales du pays, les découvreurs européens en firent le sinistre constat lors de leur arrivée au XVIIIe siècle: les Maoris, faute de viande animale, devinrent de redoutables cannibales. James Cook, qui n’avait rien d’un romantique Bougainville nourri aux théories fumeuses de Jean-Jacques Rousseau, en eut très vite le pressentiment, mais c’est le 23 novembre 1773 qu’il en eut la preuve, lorsqu’un Maori mangea, à bord du bateau britannique, la chair grillée d’un ennemi. Si l’anthropophagie en tant que mode de vie se propagea très vite au sein des tribus, en revanche, cette pratique eut pour effet de limiter la croissance de la population maorie et surtout de générer d’incessantes guerres tribales pour se procurer une viande décidément plus difficile à obtenir que celle des moas.
Clairement donc, aucun Européen, parmi les premiers découvreurs et les premiers colons, ne vit jamais un moa déambuler dans le bush. Mais c’est à partir de là que le mystère naquit, puisque tous les moas n’avaient peut-être pas été totalement éliminés, spécialement dans la verte et sauvage île du Sud.
Une chasse rituelle?
Les premières affirmations tendant à démontrer que quelques moas avaient survécu nous viennent des Maoris eux-mêmes: selon certains guerriers de tribus du sud du pays, jusqu’en 1770 environ, ils continuèrent à s’enfoncer dans l’impénétrable forêt kiwie à la recherche de moas.
Ces affirmations laissèrent dubitatifs nombre de leurs contemporains d’origine européenne et finalement, les apprentis ethnologues de l’époque en conclurent qu’il s’agissait en réalité de chasses rituelles menées comme celles de leurs ancêtres pour symboliquement tuer le grand moa, ce “poulet” de deux cent-trente kilos apte à subvenir aux besoins de tout un clan. Vraie chasse à la recherche des derniers moas survivants? Chasse culturelle, presque cultuelle? Personne n’a définitivement tranché mais le fait est que les Maoris cessèrent cette pratique avant la fin du XVIIIe siècle.
Naissance du mythe...
Autre mystère, la description d’oiseaux géants le long des côtes, des créatures aperçues par des chasseurs de phoques et des baleiniers. Là encore, les récits sont multiples, détaillés parfois mais rien de concret n’est jamais venu les étayer. Pourtant, en 1820, un dénommé George Pauley a été plus précis en faisant la description d’un grand moa qu’il aurait aperçu dans l’Otago, la région qui entoure, au sud, la ville de Dunedin et qui comprend également la ville touristique de Queenstown. Là encore, si le récit était détaillé, il ne pouvait être vérifié et un témoignage est trop maigre pour devenir parole d’évangile.
Cela dit, les scientifiques de l’époque commençaient tout de même à avoir des doutes; au fur et à mesure de leurs trouvailles (des os, parfois des squelettes), ces témoignages à répétition firent naître un sérieux doute quant à la survie possible de quelques individus dans les forêts du grand sud kiwi (voir l’encadré“12 novembre 1839: la révélation!”).
Des expéditions furent donc montées, pas forcément dans le seul but de dénicher des moas mais pour infirmer ou confirmer au besoin l’existence du grand oiseau.
Dans les années 1850, toujours dans l’île du Sud, le lieutenant A. Impey aperçut sur une élévation, avec ses hommes, de grands oiseaux ressemblant à des émeus. En 1861, ce sont des arpenteurs, traçant une piste entre les villages de Riwaka et de Takaka qui signalèrent non pas des oiseaux, mais d’énormes empreintes de pattes à trois doigts, mesurant trente-six centimètres de longueur. Le site (Riwaka est en bord de mer) se situe à moins de cent kilomètres de la ville de Nelson, dans le nord de l’île du Sud.
La petite fille et le moa
En 1878, un fermier et son berger versèrent eux aussi un témoignage stipulant qu’ils avaient vu le mystérieux animal.
Evidemment, nombre de récits sont trop imprécis ou trop fantaisistes pour présenter le moindre intérêt scientifique, mais malgré tout, le doute subsistait toujours dans l’esprit des Néo-Zélandais et c’est en 1948 qu’une source considérée comme fiable vint remettre de l’huile sur le feu ou plutôt relancer le débat.
En 1872, une petite Alice McKenzie était venue au monde dans le sud-ouest de l’île du Sud. La petite fille vécut dans ce qui était alors l’un des villages les plus isolés de tout le pays, la colonie, comme on l’appelait alors, de Martins Bay, près de l’embouchure de la Hollyford River (au nord-ouest de la ville de Queenstown, dans ce qui est, aujourd’hui encore, l’un des trous les plus perdus du pays).
Elle avait huit ans lorsqu’elle tomba nez à nez avec un oiseau énorme, qu’elle ne fut bien entendu pas capable d’identifier. Elle pensa qu’il s’agissait d’un gros takahe (Porphyrio hochstetteri), une espèce considérée comme éteinte. L’affaire en resta là pendant une soixantaine d’années lorsque, en 1948, la redécouverte de vrais takahe fut rendue publique, avec photos à l’appui. Une redécouverte qui bouleversa la vieille dame âgée de quatre-vingts ans car cet oiseau ne correspondait pas du tout à celui, bien plus gros, qu’elle avait rencontré lorsqu’elle avait huit ans. Le takahe, avec ses trois kilos et ses cinquante centimètres de hauteur, n’avait rien à voir avec l’oiseau qu’elle avait pu approcher et même toucher.
“Grognant, il m'a mordu”
Elle a raconté avec précision son aventure en 1948, réalisant que ce moment de sa vie avait sans doute une tout autre importance que ce qu’elle pensait jusqu’alors. Voici ses propos tels que recueillis par le service de radiodiffusion de Nouvelle-Zélande: “Il (ndlr: l’oiseau) était couché sur le sable, prenant le soleil. Je me suis rapproché de plus en plus jusqu'à ce que je m'assoie sur le sable derrière lui. Je me souviens avoir caressé son dos. Il n'avait pas de queue. Il était juste allongé là, il était assez calme. Alors j'ai mis ma main en dessous et j'ai tiré une de ses pattes. Il n'a pas fait attention à moi. J'ai commencé à nouer un fil de lin autour, j'ai pensé que je l'attacherai. Puis il s'est levé et a poussé un cri dur et, grognant, il m'a mordu. J'ai couru aussi fort que possible sur les dunes de sable vers la mer. Je pensais que si je descendais à la mer, il ne me suivrait peut-être pas dans l'eau. Je n'ai jamais regardé en arrière (...). Quand je suis rentrée à la maison et que j'ai raconté ça à mon père, il est allé voir. Mais l'oiseau était parti quand il est arrivé. Il a vu ses traces là où il m'avait suivi du haut des collines de sable mais il ne les avait pas traversées. Mon père avait une règle dans sa poche et il mesura ces traces. Du talon au milieu des orteils, elles faisaient 11 pouces (ndlr: 27,94 cm).”
Peu de place au doute
Alice Mckenzie aurait ainsi, en 1880, bel et bien approché et même touché ce qui ne peut être qu’un moa. Invention de l’esprit d’une jeune enfant vivant en pleine nature? Mémoire défaillante d’une vieille dame de quatre-vingts ans qui aurait “inventé” une telle rencontre?
Objectivement, Alice, en 1948, était parfaitement saine d’esprit et n’avait ni le goût ni l’envie de se faire remarquer des médias. Elle avait juste voulu témoigner de son aventure avec ce qu’elle avait pris, sans y attacher la moindre importance, pour un gros takahe. Mais lorsque de vrais takahe furent découverts en 1948, soixante-douze ans après son aventure, elle comprit de suite en voyant les photos de l’oiseau que son oiseau à elle, imposant, était tout autre chose qu’un takahe.
On remarquera qu’elle n’a jamais affirmé qu’il s’agissait d’un moa, mais la description précise de l’animal et la taille de ses empreintes ne laissent que peu de place au doute...
12 novembre 1839 : La révélation !
Jusqu’en 1839, l’existence d’oiseaux géants en Nouvelle-Zélande n’avait été qu’une simple rumeur, ne reposant sur aucun fondement. A Londres, un scientifique britannique, Richard Owen, par ailleurs pourfendeur acharné du darwinisme, annonça toutefois le 12 novembre 1839 à la Zoological Society of London que “dans la mesure où un jugement peut être formé à partir d'un seul fragment et dans la mesure où mon habileté à interpréter un fragment osseux peut être créditée, je suis prêt à risquer ma réputation sur l'affirmation qu'il a existé, s'il n'en existe pas encore maintenant, en Nouvelle-Zélande, un oiseau presque, sinon tout à fait, de taille égale à l'autruche.”
Dans la boue d’une rivière
La conclusion d’Owen provenait de l’analyse minutieuse qu’il avait réalisé d’un petit fragment de fémur qu’il avait pu se procurer le 18 octobre 1839. Cet os avait été trouvé dans la boue d’une rivière néo-zélandaise par un chirurgien de la marine à la retraite, John Rule, qui pensait que le morceau d’os en question pouvait appartenir à un aigle, dont certaines légendes maories parlaient.
Owen comprit immédiatement que cet os n’appartenait pas à un oiseau susceptible de voler, compte tenu de sa densité. Professeur d’anatomie comparée et de physiologie, Richard Owen réalisa assez vite qu’il tenait là une découverte de tout premier plan.
Un squelette, 3 ans plus tard
L’information était si audacieuse qu’à l‘époque, le comité de publication de la Société zoologique refusa de publier l’article proposé par Owen qui dut attendre le début de l’année 1840 pour qu’enfin sa théorie soit imprimée noir sur blanc, sous sa seule responsabilité.
Cette révélation n’eut quasiment aucun écho et il fallut attendre janvier 1843 pour qu’un missionnaire en poste en Nouvelle-Zélande envoie un lot d’ossements à Londres; ce lot permit à Owen de reconstituer le squelette d’un oiseau aptère bien plus grand qu’une autruche, squelette devant lequel Owen se fit un devoir de prendre la pause pour faire taire tous ceux qui avaient douté de lui en 1839.
En avance sur son temps, Owen en revanche, à partir de 1859, se révéla être un furieux adversaire de Charles Darwin et de sa théorie. Comme quoi, on peut être un précurseur en étant capable de reconstituer un squelette à partir d’un simple fragment d’os et dans le même temps être un fieffé réactionnaire, hermétique aux idées nouvelles...
Le retour des moas ?
La question de retrouver des moas vivants ne se pose pas pour de très nombreux scientifiques. Il est clair que l’espèce, du moins les neuf espèces de moa qui existaient avant l’arrivée en Nouvelle-Zélande des Maoris, ont toutes disparu irrémédiablement. En revanche de nombreux restes de moas ont été retrouvés ici et là: ossements, dépouilles pour des animaux morts dans des grottes ou abris relativement secs, etc. Les spécialistes disposent donc de matériel génétique, d’ADN, susceptible de pouvoir rendre vie aux moas pourvu que l’on puisse trouver un animal “porteur”. C’est le même débat qui concerne les mammouths qu’il serait théoriquement possible de ramener à la vie via leur ADN récolté en grande quantité dans les glaces de Sibérie et qui pourrait permettre à des éléphantes de porter des embryons de mammouths.
Reste à savoir si ce type de “renaissance” sera accepté un jour et si les moas pourront à nouveau courir dans les forêts néo-zélandaises...
Neuf espèces
Quand on parle du moa, on englobe en réalité neuf espèces de grands oiseaux aptères qui peuplaient la Nouvelle-Zélande avant l’arrivée des Maoris, oiseaux que ceux-ci ont impitoyablement décimé, sans aucune gestion de la ressource naturelle.
Ces neuf espèces appartiennent toutes à l’ordre des Dinornithiformes.
Rattachés à la famille des Dinornithidae:
- Dinornis novaezealandiae (moa géant de l’île du Nord)
- Dinornis robustus (moa géant de l’île du Sud)
Rattachés à la famille des Emeidae:
- Anomalopteryx didiformis (moa du bush, île du Sud)
- Emeus crassus (moa de l’est, île du Sud)
- Euryapteryx curtus (moa des côtes, îles du Nord et du Sud)
- Pachyornis elephantopus (moa à pied lourd, île du Sud)
- Pachyornis geranoides (moa de Mantelle, île du Nord)
- Pachyornis australis (moa huppé, île du Sud)
Rattaché à la famille des Megalapterygidae
- Megalapteryx didinus (moa des plateaux, île du Sud)
Encore aujourd’hui...
Le mythe (peut-être une réalité) des moas encore vivants est toujours aussi vif dans l’esprit des Néo-Zélandais. Depuis le témoignage d’Alice McKenzie en 1948, bien d’autres récits sont venus confirmer cette version affirmant qu’il reste encore quelques spécimens de ces grands oiseaux incapables de voler. Ainsi au mois de janvier 1993, un dénommé Paddy Freaney, originaire d'Arthur's Pass (centre-nord de l’île du Sud), a affirmé avoir vu un moa dans le Craigieburn Range, région de Canterbury, au nord de Christchurch. Il a nié que son observation fut un canular. C'était l’une des dernières et nombreuses observations présumées depuis l'arrivée des Européens en Nouvelle-Zélande. En 2008, un autre témoignage concernant un moa vu cette fois-ci dans la région sud de l’île du Sud est venu s’ajouter à ce dossier.
Reste que, comme pour le Yéti, ce ne sont pas les témoignages qui manquent, juste les preuves...