PAPEETE, le 22 septembre 2015. Un père de famille a été condamné ce mardi par le tribunal correctionnel de Papeete à 18 mois de prison avec sursis pour avoir pratiqué des attouchements sur une adolescente de 12 ans qui dormait dans la même chambre que sa fille.
Il ne se souvient de rien de cette nuit du mois d'août 2014, si ce n'est d'avoir bu beaucoup de komo. Au moins deux litres admet-il. Quant aux caresses appuyées et insistantes sur tout le corps et le sexe de cette adolescente de 12 ans au moment des faits, qu'il déshabille en pleine nuit et touche partout, c'est le trou noir. "Dommage qu'elle ne soit pas là pour redire tout ça" avance-t-il au tribunal comme si l'absence de la jeune victime était un désaveu de sa part. Est-ce à dire que l'adolescente aurait menti suggère la présidente du tribunal? Il n'ira pas jusque-là mais c'est tout comme.
Les faits d'attouchement sur cette jeune fille avaient été révélés par l'administration scolaire. Cette élève de 5e qui n'avait jamais trop fait parler d'elle jusque-là change de comportement et se fait convoquer par un professeur. C'est alors qu'elle commencera à raconter ce qui la perturbe. Une expertise psychologique confirme une anxiété post-traumatique et atteste que son témoignage est "cohérent et fiable".
Apres la révélation des attouchements, l'adolescente a repris le cours normal de sa vie à distance désormais de cet homme qui vivait alors dans la même maison qu'elle. Sa scolarité est de nouveau exemplaire. Elle a toutefois refusé de venir à l'audience pour ne pas revoir son agresseur.
L'homme âge de 34 ans est père de deux enfants dont une fille du même âge que la victime. Il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, mise à l'épreuve durant deux ans avec obligation de se soigner pour sa consommation d'alcool et de pakalolo à une obligation de soins. Il est tenu en outre à une interdiction d'entrer en contact avec sa victime.
Il ne se souvient de rien de cette nuit du mois d'août 2014, si ce n'est d'avoir bu beaucoup de komo. Au moins deux litres admet-il. Quant aux caresses appuyées et insistantes sur tout le corps et le sexe de cette adolescente de 12 ans au moment des faits, qu'il déshabille en pleine nuit et touche partout, c'est le trou noir. "Dommage qu'elle ne soit pas là pour redire tout ça" avance-t-il au tribunal comme si l'absence de la jeune victime était un désaveu de sa part. Est-ce à dire que l'adolescente aurait menti suggère la présidente du tribunal? Il n'ira pas jusque-là mais c'est tout comme.
Les faits d'attouchement sur cette jeune fille avaient été révélés par l'administration scolaire. Cette élève de 5e qui n'avait jamais trop fait parler d'elle jusque-là change de comportement et se fait convoquer par un professeur. C'est alors qu'elle commencera à raconter ce qui la perturbe. Une expertise psychologique confirme une anxiété post-traumatique et atteste que son témoignage est "cohérent et fiable".
Apres la révélation des attouchements, l'adolescente a repris le cours normal de sa vie à distance désormais de cet homme qui vivait alors dans la même maison qu'elle. Sa scolarité est de nouveau exemplaire. Elle a toutefois refusé de venir à l'audience pour ne pas revoir son agresseur.
L'homme âge de 34 ans est père de deux enfants dont une fille du même âge que la victime. Il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, mise à l'épreuve durant deux ans avec obligation de se soigner pour sa consommation d'alcool et de pakalolo à une obligation de soins. Il est tenu en outre à une interdiction d'entrer en contact avec sa victime.