Unanimité jeudi sur le projet de convention modifiée qui fixe les conditions d’accueil et d’organisation des Jeux du Pacifique en 2027. (crédit APF)
Tahiti, le 15 avril 2024 – Les 57 élus de Tarahoi ont adopté à l’unanimité, ce jeudi, la convention d’accueil du Pays pour les jeux du Pacifique en 2027 afin de coller aux adaptations apportées à la convention d’origine signée en 2021. Le Tavini a salué l’effort budgétaire réalisé par le gouvernement qui a allégé la facture de 12 milliards de francs par rapport au dossier initial. Du côté du Tapura, on y voit au contraire une “remise en cause” de l’installation de certaines infrastructures comme le parc aquatique, tandis qu’Ahip regrette que la participation financière de l’Etat “n’apparaisse pas encore négociée”.
C’était l’avant dernière étape ce jeudi à Tarahoi. Les élus ont voté à l’unisson la dernière mouture de la convention d’accueil du Pays des Jeux du Pacifique qui fixe les conditions d’accueil et d’organisation de cet évènement en 2027 et qui redéfinit les missions des uns et des autres. Le gouvernement Brotherson qui a hérité de ce dossier avait en effet souhaité apporter des modifications à la version signée en 2021 sous la précédente mandature.
Une nouvelle copie qui a été signée le 5 septembre dernier par le Conseil des Jeux du Pacifique (CJP) et le Comité olympique de Polynésie française (COPF). Ne restait plus que l’aval de l’assemblée –c’est chose faite depuis ce jeudi donc - et du gouvernement qui doit maintenant parapher le document.
Cet évènement permettra de “faire rayonner la Polynésie” dans le Pacifique, mais aussi sur la scène internationale, comme l’ont souligné les différents intervenants, tous bords politiques confondus. Pour l’élu Tavini Tevaipaea Hoiore, c’est un projet qui “dépasse les frontières du sport et qui touche au coeur de notre identité collective ma’ohi”. Sentiment partagé par sa collègue Maurea Maamaatuaiahutapu qui, comme son collègue, a salué l’effort budgétaire réalisé par le gouvernement en ramenant l’enveloppe de 30 milliards de francs prévue au départ à 18 milliards.
“J’espère revenir avec de très bonnes nouvelles”
Une économie qui n’est pas forcément bien vue du côté du Tapura, puisque selon Sonia Punua-Taae, elle a entraîné “de facto la remise en cause” de certaines infrastructures dont le nouveau parc aquatique.
La ministre Nahema Temarii a d’abord concédé que la piscine de Tipaerui ne répondait effectivement pas aux normes internationales, mais que “compte tenu des délais”, la “solution qui s’impose” est d’installer un bassin éphémère qui pourra ensuite se déplacer dans d’autres communes une fois les Jeux terminés.
Pour Ahip, Nicole Sanquer a justement plaidé pour assurer les frais de maintenance de toutes ces infrastructures afin de “les ouvrir ensuite aux particuliers”. Elle s’est également interrogée sur la participation financière de l’Etat qui “n’apparaît pas encore négocié à ce jour alors qu’il s’agit d’une convention Etat-Pays”. La ministre de la Jeunesse et des Sports s’est voulue rassurante, indiquant s’envoler pour Paris vendredi soir afin de “finaliser les négociations avec l’Etat”. Elle espère “revenir avec de très bonnes nouvelles”. “Certainement pas avec une signature parce que ça demande du temps”, a-t-elle déjà prévenu, “mais au moins avec un accord de principe”.
C’était l’avant dernière étape ce jeudi à Tarahoi. Les élus ont voté à l’unisson la dernière mouture de la convention d’accueil du Pays des Jeux du Pacifique qui fixe les conditions d’accueil et d’organisation de cet évènement en 2027 et qui redéfinit les missions des uns et des autres. Le gouvernement Brotherson qui a hérité de ce dossier avait en effet souhaité apporter des modifications à la version signée en 2021 sous la précédente mandature.
Une nouvelle copie qui a été signée le 5 septembre dernier par le Conseil des Jeux du Pacifique (CJP) et le Comité olympique de Polynésie française (COPF). Ne restait plus que l’aval de l’assemblée –c’est chose faite depuis ce jeudi donc - et du gouvernement qui doit maintenant parapher le document.
Cet évènement permettra de “faire rayonner la Polynésie” dans le Pacifique, mais aussi sur la scène internationale, comme l’ont souligné les différents intervenants, tous bords politiques confondus. Pour l’élu Tavini Tevaipaea Hoiore, c’est un projet qui “dépasse les frontières du sport et qui touche au coeur de notre identité collective ma’ohi”. Sentiment partagé par sa collègue Maurea Maamaatuaiahutapu qui, comme son collègue, a salué l’effort budgétaire réalisé par le gouvernement en ramenant l’enveloppe de 30 milliards de francs prévue au départ à 18 milliards.
“J’espère revenir avec de très bonnes nouvelles”
Une économie qui n’est pas forcément bien vue du côté du Tapura, puisque selon Sonia Punua-Taae, elle a entraîné “de facto la remise en cause” de certaines infrastructures dont le nouveau parc aquatique.
La ministre Nahema Temarii a d’abord concédé que la piscine de Tipaerui ne répondait effectivement pas aux normes internationales, mais que “compte tenu des délais”, la “solution qui s’impose” est d’installer un bassin éphémère qui pourra ensuite se déplacer dans d’autres communes une fois les Jeux terminés.
Pour Ahip, Nicole Sanquer a justement plaidé pour assurer les frais de maintenance de toutes ces infrastructures afin de “les ouvrir ensuite aux particuliers”. Elle s’est également interrogée sur la participation financière de l’Etat qui “n’apparaît pas encore négocié à ce jour alors qu’il s’agit d’une convention Etat-Pays”. La ministre de la Jeunesse et des Sports s’est voulue rassurante, indiquant s’envoler pour Paris vendredi soir afin de “finaliser les négociations avec l’Etat”. Elle espère “revenir avec de très bonnes nouvelles”. “Certainement pas avec une signature parce que ça demande du temps”, a-t-elle déjà prévenu, “mais au moins avec un accord de principe”.