La petite Ramonah Patience et ses parents, Sulia et Tutasi Toomalatai (Source photo : Radio New Zealand)
AUCKLAND, mercredi 1er février 2012 (Flash d’Océanie) – C’est une petite fille de parents océaniens qui a été officiellement enregistrée mercredi 1er février comme étant l’habitante d’Auckland ayant permis de franchir le cap des 1,5 millions d’habitants.
Prénommée Ramonah Patience, cette petite fille, née à l’hôpital Middlemore d’Auckland aux environs de 4h30 du matin (heure locale, GMT+13), est le troisième enfant de Sulia et Tutasi Toomalatai, un couple polynésien, rapporte la radio nationale publique.
Elle pesait 4,3 kilogrammes à sa naissance, précisent les mêmes sources.
Les parents ont très rapidement reçu les félicitations personnelles du maire d’Auckland, Len Brown, qui a aussi profité de l’occasion pour rappeler que le franchissement de ce cap symbolique pour sa ville venait aussi rappeler la nécessité de planifier des infrastructures adaptées à cette croissance rapide de la population de ce qui est la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande, que ce soit en matière de transports publics ou encore de logements.
Le cap des deux millions d’habitants pour Auckland devrait maintenant être franchi d’ici à 2030.
Avec un million et demi d’habitants, Auckland représente à elle seule trente quatre pour cent de la population totale de la Nouvelle-Zélande, contre seulement dix sept pour cent lors du recensement national de 1936.
La plus grande ville océanienne du monde
Cette ville est aussi réputée comme étant la plus grande ville océanienne du monde, en termes de populations originaires du Pacifique Sud et en particulier de Polynésie.
La population d’Auckland et de sa grande banlieue est aussi fortement marquée par une forte diversité ethnique régionale, et la présence d’importantes communautés originaires notamment de Fidji, de Tonga, de Niue, de Tokelau (territoire néo-zélandais), de Samoa ou des îles Cook (ces deux derniers États étant « librement associés » à la Nouvelle-Zélande).
Le cap du million d’habitants à Auckland a été franchi en 1996 et celui des 500.000 en 1961.
Au plan régional, Auckland se place en cinquième position parmi les villes les plus peuplées en Australie et en Nouvelle-Zélande, derrière Sydney, Melbourne, Brisbane et Perth, et juste devant Adelaïde (Australie).
Appel à une meilleure reconnaissance des langues océaniennes
Entre-temps, en début de semaine, Winnie Laban, ancienne membre d’un précédent gouvernement à majorité travailliste, a pour sa part fait coïncider le franchissement de ce cap de population pour Auckland avec un plaidoyer en vue de faire reconnaître officiellement et d’accorder un statut moins précaire aux langues océaniennes, et en particulier celles des communautés originaires de Tokelau, de Niue et des îles Cook.
Mme Laban, qui professe désormais à l’Université du Victoria, a lancé cet appel en faisant remarquer que bien que les langues anglaise et Maori (et plus récemment le langage des signes) soient reconnues dans son pays, « la Nouvelle-Zélande a la responsabilité de faire en sorte que les langues de nos voisins proches soient elles aussi préservées ».
« Les populations de Tokelau, de Niue et des îles Cook sont citoyens néo-zélandais et la Nouvelle-Zélande a, de ce fait, des responsabilités au plan constitutionnel (…) Après l’Anglais, le Samoan est la langue la plus parlée quotidiennement en Nouvelle-Zélande. Alors pourquoi ces langues-là ne sont-elles pas officielles ?», a-t-elle ajouté en soulignant qu’en la matière, la Nouvelle-Zélande ne possédait pas encore de véritable politique en matière de langues océaniennes.
Selon les statistiques issues du recensement mené en 2006, les personnes se décrivant elles-mêmes comme « Océaniennes » représenteraient pas moins de 265.000 citoyens, soit environ sept pour cent de la population totale.
Parmi ces communautés, ce sont les Samoans qui arrivent en tête avec un effectif de l’ordre de 131.000, suivis des insulaires es îles Cook (58.000), puis des habitants de Niue (22.500) et de Tokelau (un peu moins de 7.000), selon les mêmes sources.
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Prénommée Ramonah Patience, cette petite fille, née à l’hôpital Middlemore d’Auckland aux environs de 4h30 du matin (heure locale, GMT+13), est le troisième enfant de Sulia et Tutasi Toomalatai, un couple polynésien, rapporte la radio nationale publique.
Elle pesait 4,3 kilogrammes à sa naissance, précisent les mêmes sources.
Les parents ont très rapidement reçu les félicitations personnelles du maire d’Auckland, Len Brown, qui a aussi profité de l’occasion pour rappeler que le franchissement de ce cap symbolique pour sa ville venait aussi rappeler la nécessité de planifier des infrastructures adaptées à cette croissance rapide de la population de ce qui est la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande, que ce soit en matière de transports publics ou encore de logements.
Le cap des deux millions d’habitants pour Auckland devrait maintenant être franchi d’ici à 2030.
Avec un million et demi d’habitants, Auckland représente à elle seule trente quatre pour cent de la population totale de la Nouvelle-Zélande, contre seulement dix sept pour cent lors du recensement national de 1936.
La plus grande ville océanienne du monde
Cette ville est aussi réputée comme étant la plus grande ville océanienne du monde, en termes de populations originaires du Pacifique Sud et en particulier de Polynésie.
La population d’Auckland et de sa grande banlieue est aussi fortement marquée par une forte diversité ethnique régionale, et la présence d’importantes communautés originaires notamment de Fidji, de Tonga, de Niue, de Tokelau (territoire néo-zélandais), de Samoa ou des îles Cook (ces deux derniers États étant « librement associés » à la Nouvelle-Zélande).
Le cap du million d’habitants à Auckland a été franchi en 1996 et celui des 500.000 en 1961.
Au plan régional, Auckland se place en cinquième position parmi les villes les plus peuplées en Australie et en Nouvelle-Zélande, derrière Sydney, Melbourne, Brisbane et Perth, et juste devant Adelaïde (Australie).
Appel à une meilleure reconnaissance des langues océaniennes
Entre-temps, en début de semaine, Winnie Laban, ancienne membre d’un précédent gouvernement à majorité travailliste, a pour sa part fait coïncider le franchissement de ce cap de population pour Auckland avec un plaidoyer en vue de faire reconnaître officiellement et d’accorder un statut moins précaire aux langues océaniennes, et en particulier celles des communautés originaires de Tokelau, de Niue et des îles Cook.
Mme Laban, qui professe désormais à l’Université du Victoria, a lancé cet appel en faisant remarquer que bien que les langues anglaise et Maori (et plus récemment le langage des signes) soient reconnues dans son pays, « la Nouvelle-Zélande a la responsabilité de faire en sorte que les langues de nos voisins proches soient elles aussi préservées ».
« Les populations de Tokelau, de Niue et des îles Cook sont citoyens néo-zélandais et la Nouvelle-Zélande a, de ce fait, des responsabilités au plan constitutionnel (…) Après l’Anglais, le Samoan est la langue la plus parlée quotidiennement en Nouvelle-Zélande. Alors pourquoi ces langues-là ne sont-elles pas officielles ?», a-t-elle ajouté en soulignant qu’en la matière, la Nouvelle-Zélande ne possédait pas encore de véritable politique en matière de langues océaniennes.
Selon les statistiques issues du recensement mené en 2006, les personnes se décrivant elles-mêmes comme « Océaniennes » représenteraient pas moins de 265.000 citoyens, soit environ sept pour cent de la population totale.
Parmi ces communautés, ce sont les Samoans qui arrivent en tête avec un effectif de l’ordre de 131.000, suivis des insulaires es îles Cook (58.000), puis des habitants de Niue (22.500) et de Tokelau (un peu moins de 7.000), selon les mêmes sources.
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