Ces victimes faisaient partie d’un groupe de la tribu Komé, qui a été pris en embuscade, dans le cadre de représailles organisées par le village voisin des Yakaré, rapporte la radio nationale NBC.
La police, une nouvelle fois, n’a pu que constater les pertes humaines en ayant vent de l’enterrement collectif des victimes de ce guet-apens.
Des effectifs policiers supplémentaires ont depuis été déployés dans la région.
Les hommes tués par cette grenade répondaient en fait à une invitation-piège des Yakaré, qui avaient prétexté l’entame de négociations de paix entre les tribus belligérantes.
Depuis de nombreuses années et à intervalles réguliers, des affrontements tribaux entre clans rivaux de Papouasie-Nouvelle-Guinée font de nombreuses victimes, souvent du fait de l’arrivée dans ce pays d’armes de guerres et d’autres, de fabrication artisanales, qui ont remplacé depuis longtemps les arcs et les flèches traditionnelles.
Fin janvier 2010, dans le cadre de ces affrontements sporadiques dans la région des Hauts-Plateaux, deux jeunes hommes du clan Tapo ont été tués pour avoir prétendument envoyé un message SMS jugé indécent à une jeune fille de la tribu des Pipi.
Ils ont lancé une expédition punitive d’un groupe d’hommes, armés de machettes, d’arcs, de flèches ainsi que d’armes à feu de fabrication artisanale,
La jeune femme, après avoir reçu ce message, en a fait part à son frère, qui a ensuite décidé de réunir plusieurs jeunes de ses amis pour monter une expédition punitive contre les Tapo.
Le groupe d’hommes armés a fait irruption dans le village voisin et a tué un homme.
Un autre a trouvé la mort non loin de là, extirpé d’un autobus et exécuté sommairement à coups de hache, a déclaré le superintendant Jimmy Onopia, chef de la police locale.
Une quinzaine de maisons a aussi été incendiée, plusieurs magasins pillés et les champs de cultures vivrières détruits.
Là aussi, depuis, la police tente de jouer les médiateurs entre les deux clans rivaux de cette région de Tari (Hauts-Plateaux du Sud).
La police a aussi fait valoir auprès des villageois que ce genre de violences pouvait avoir des conséquences néfastes sur l’image de cette région, où doit se monter dans les mois à venir un énorme projet d’exploitation et de production de gaz naturel liquéfié, avec comme pilote principal la société américaine Exxon Mobil.
Ces nouveaux incidents interviennent alors que, toujours fin janvier 2010, d’autres affrontements entre tribus rivales concernant les royalties liées à l’énorme projet d’usine de gaz naturel liquéfié en Papouasie-Nouvelle-Guinée ont fait onze victimes.
Ce projet, qui doit voir le jour dans les mois à venir pour atteindre une entrée en production et une vitesse de croisière d’ici 2014, est piloté par un consortium dirigé par le géant américain Exxon Mobil, pour un montant d’investissement en capital estimé à seize milliards de dollars US.
Ce projet prévoit notamment de relier le site de production, non loin de la capitale, aux champs d’extraction, dans la province des Hauts-Plateaux.
Mais depuis le début des négociations, plusieurs groupes d’intérêts de chefs coutumiers de cette zone estiment ne pas avoir été pris en compte dans le montage financier de ce projet.
D’autres clans, par contre, sont parvenus à faire reconnaître leurs droits sur l’extraction.
Fin janvier, l’un des clans, s’estimant spolié, a lancé une attaque à l’arme lourde sur le village voisin, dans le district d’Eravé.
Cette expédition punitive s’est soldée par la mort de onze personnes, tous tués par balles, ainsi que par la destruction de nombreuses cases, huttes, incendiées par les assaillants.
Les habitants, depuis, se sont réfugiés, terrorisés, dans la brousse environnante.
Des affrontements similaires avaient eu lieu en décembre 2009, alors que les derniers feux verts pour le lancement de ce projet étaient sur le point d’être annoncés par les investisseurs.
Depuis, la société Exxon a démenti tout lien existant entre les affrontements d’Eravé et son projet de gaz naturel liquéfié, tout en rappelant aux coutumiers locaux que pour que leurs doléances et revendications soient prises en compte, la condition préalable était qu’ils soient dûment enregistrés et possèdent de ce fait un statut légal.
La province des Hauts-Plateaux a fait l’objet, en 2009, d’une déclaration d’état d’urgence et d’une intervention militaire et policière musclée.
Des arsenaux entiers en circulation
Peu après, deux des nombreuses tribus belligérantes de la zone avaient annoncé une réconciliation, après plus de cinq années d’affrontements sanglants qui ont fait plus d’une cinquantaine de morts, selon les estimations les plus conservatrices.
Les deux chefs coutumiers de ces tribus, les Nomali et les Aikena, avaient, pour commencer, remis aux forces de l’ordre un stock impressionnant d’armes en tous genres, allant de fusils de fabrication artisanale à des armes très sophistiquées, de type SSK (de fabrication israélienne).u[
La police, une nouvelle fois, n’a pu que constater les pertes humaines en ayant vent de l’enterrement collectif des victimes de ce guet-apens.
Des effectifs policiers supplémentaires ont depuis été déployés dans la région.
Les hommes tués par cette grenade répondaient en fait à une invitation-piège des Yakaré, qui avaient prétexté l’entame de négociations de paix entre les tribus belligérantes.
Depuis de nombreuses années et à intervalles réguliers, des affrontements tribaux entre clans rivaux de Papouasie-Nouvelle-Guinée font de nombreuses victimes, souvent du fait de l’arrivée dans ce pays d’armes de guerres et d’autres, de fabrication artisanales, qui ont remplacé depuis longtemps les arcs et les flèches traditionnelles.
Fin janvier 2010, dans le cadre de ces affrontements sporadiques dans la région des Hauts-Plateaux, deux jeunes hommes du clan Tapo ont été tués pour avoir prétendument envoyé un message SMS jugé indécent à une jeune fille de la tribu des Pipi.
Ils ont lancé une expédition punitive d’un groupe d’hommes, armés de machettes, d’arcs, de flèches ainsi que d’armes à feu de fabrication artisanale,
La jeune femme, après avoir reçu ce message, en a fait part à son frère, qui a ensuite décidé de réunir plusieurs jeunes de ses amis pour monter une expédition punitive contre les Tapo.
Le groupe d’hommes armés a fait irruption dans le village voisin et a tué un homme.
Un autre a trouvé la mort non loin de là, extirpé d’un autobus et exécuté sommairement à coups de hache, a déclaré le superintendant Jimmy Onopia, chef de la police locale.
Une quinzaine de maisons a aussi été incendiée, plusieurs magasins pillés et les champs de cultures vivrières détruits.
Là aussi, depuis, la police tente de jouer les médiateurs entre les deux clans rivaux de cette région de Tari (Hauts-Plateaux du Sud).
La police a aussi fait valoir auprès des villageois que ce genre de violences pouvait avoir des conséquences néfastes sur l’image de cette région, où doit se monter dans les mois à venir un énorme projet d’exploitation et de production de gaz naturel liquéfié, avec comme pilote principal la société américaine Exxon Mobil.
Ces nouveaux incidents interviennent alors que, toujours fin janvier 2010, d’autres affrontements entre tribus rivales concernant les royalties liées à l’énorme projet d’usine de gaz naturel liquéfié en Papouasie-Nouvelle-Guinée ont fait onze victimes.
Ce projet, qui doit voir le jour dans les mois à venir pour atteindre une entrée en production et une vitesse de croisière d’ici 2014, est piloté par un consortium dirigé par le géant américain Exxon Mobil, pour un montant d’investissement en capital estimé à seize milliards de dollars US.
Ce projet prévoit notamment de relier le site de production, non loin de la capitale, aux champs d’extraction, dans la province des Hauts-Plateaux.
Mais depuis le début des négociations, plusieurs groupes d’intérêts de chefs coutumiers de cette zone estiment ne pas avoir été pris en compte dans le montage financier de ce projet.
D’autres clans, par contre, sont parvenus à faire reconnaître leurs droits sur l’extraction.
Fin janvier, l’un des clans, s’estimant spolié, a lancé une attaque à l’arme lourde sur le village voisin, dans le district d’Eravé.
Cette expédition punitive s’est soldée par la mort de onze personnes, tous tués par balles, ainsi que par la destruction de nombreuses cases, huttes, incendiées par les assaillants.
Les habitants, depuis, se sont réfugiés, terrorisés, dans la brousse environnante.
Des affrontements similaires avaient eu lieu en décembre 2009, alors que les derniers feux verts pour le lancement de ce projet étaient sur le point d’être annoncés par les investisseurs.
Depuis, la société Exxon a démenti tout lien existant entre les affrontements d’Eravé et son projet de gaz naturel liquéfié, tout en rappelant aux coutumiers locaux que pour que leurs doléances et revendications soient prises en compte, la condition préalable était qu’ils soient dûment enregistrés et possèdent de ce fait un statut légal.
La province des Hauts-Plateaux a fait l’objet, en 2009, d’une déclaration d’état d’urgence et d’une intervention militaire et policière musclée.
Des arsenaux entiers en circulation
Peu après, deux des nombreuses tribus belligérantes de la zone avaient annoncé une réconciliation, après plus de cinq années d’affrontements sanglants qui ont fait plus d’une cinquantaine de morts, selon les estimations les plus conservatrices.
Les deux chefs coutumiers de ces tribus, les Nomali et les Aikena, avaient, pour commencer, remis aux forces de l’ordre un stock impressionnant d’armes en tous genres, allant de fusils de fabrication artisanale à des armes très sophistiquées, de type SSK (de fabrication israélienne).u[