Tahiti, le 17 septembre 2024 - Après plusieurs annonces éparses distribuées au gré des communiqués de la présidence, le ministre des Grands travaux, Jordy Chan, a tenu une conférence de presse mardi matin afin de dresser les grandes étapes des modifications à venir sur la voirie en vue de fluidifier le trafic et promouvoir le transport en commun.
Des heures de bouchons sont additionnées tous les jours aux abords de l’agglomération étendue entre Mahina et Punaauia. Après un travail sur les horaires des écoles à l’occasion du passage aux 24 heures d’enseignements par semaine dans le primaire, voici venu le temps des coups de pioches et du bitume pour dégager les voies.
Jordy Chan, ministre des Grands travaux a donc présenté un plan de 14 milliards de francs sur cinq ans, décliné en plusieurs aménagements. Certains seront discrets, comme la modulation des feux de croisement, d’autres seront plus lourds de conséquences comme la mise en place d’une troisième voie à Mahina ou la suppression de ronds-points à Pirae.
Le premier grand chantier qui débutera au second semestre 2025 sera celui du giratoire de la présidence. Trop petit, pas pratique, il sera remplacé par un carrefour à feux. Coût estimé, 150 millions de francs. Viendra ensuite ce que le Pays appelle la prolongation de “l’onde verte” avec la suppression des trois giratoires de Aorai tini hau, du Taaone et de Princesse Heiata qui formeront une ligne toute droite entrecoupée de feux, depuis le front de mer jusqu’au rond-point de Arue. Coût estimé 500 millions de francs pour des travaux au deuxième semestre 2025. Autre giratoire touché, celui de Erima où une dérivation sera installée pour ceux qui ne déposent pas leurs enfants au collège en venant de Mahina (estimation : début 2026, 200 millions de francs).
Des heures de bouchons sont additionnées tous les jours aux abords de l’agglomération étendue entre Mahina et Punaauia. Après un travail sur les horaires des écoles à l’occasion du passage aux 24 heures d’enseignements par semaine dans le primaire, voici venu le temps des coups de pioches et du bitume pour dégager les voies.
Jordy Chan, ministre des Grands travaux a donc présenté un plan de 14 milliards de francs sur cinq ans, décliné en plusieurs aménagements. Certains seront discrets, comme la modulation des feux de croisement, d’autres seront plus lourds de conséquences comme la mise en place d’une troisième voie à Mahina ou la suppression de ronds-points à Pirae.
Le premier grand chantier qui débutera au second semestre 2025 sera celui du giratoire de la présidence. Trop petit, pas pratique, il sera remplacé par un carrefour à feux. Coût estimé, 150 millions de francs. Viendra ensuite ce que le Pays appelle la prolongation de “l’onde verte” avec la suppression des trois giratoires de Aorai tini hau, du Taaone et de Princesse Heiata qui formeront une ligne toute droite entrecoupée de feux, depuis le front de mer jusqu’au rond-point de Arue. Coût estimé 500 millions de francs pour des travaux au deuxième semestre 2025. Autre giratoire touché, celui de Erima où une dérivation sera installée pour ceux qui ne déposent pas leurs enfants au collège en venant de Mahina (estimation : début 2026, 200 millions de francs).
Chantiers routiers et incitation à l’écomobilité
Au rayon des travaux très lourds financièrement, trois projets pour un total de 12,3 milliards de francs sont envisagés. Le premier, déjà évoqué, c’est la troisième voie à Mahina jusqu’à la descente de Super Mahina. Un chantier routier qui engagera nécessairement des aménagements sur le pont de la Tuauru pour un montant de 4 milliards de francs. Le second sera la réalisation de 15 kilomètres de pistes cyclables pour 4 milliards de francs entre Faa’a et Arue, et le troisième, de 4,3 milliards de francs pour la constitution de voies réservées aux bus, toujours entre Punaauia et Arue. Des mesures qui devraient être accompagnées de zones de stationnement afin de laisser sa voiture et d’enfourcher son vélo ou de prendre un bus. Des travaux qui s’étaleront jusque 2028.
Alors bien sûr, pourquoi mettre 14 milliards de francs dans du bitume quand on peut les mettre dans la multiplication des transports collectifs, ou des mesures incitatives pour faire descendre les Polynésiens de leurs voitures ? Réponse du ministre : “Avec cet argent, nous soutenons les deux philosophies”, expliquait-il ce mardi. “Nous soutenons la fluidification du trafic, en même temps que la réduction du nombre de véhicules sur les routes.”
Cette réduction du nombre de voitures sur les routes du Fenua devrait être présentée ultérieurement par le ministre dans une autre conférence de presse.
Alors bien sûr, pourquoi mettre 14 milliards de francs dans du bitume quand on peut les mettre dans la multiplication des transports collectifs, ou des mesures incitatives pour faire descendre les Polynésiens de leurs voitures ? Réponse du ministre : “Avec cet argent, nous soutenons les deux philosophies”, expliquait-il ce mardi. “Nous soutenons la fluidification du trafic, en même temps que la réduction du nombre de véhicules sur les routes.”
Cette réduction du nombre de voitures sur les routes du Fenua devrait être présentée ultérieurement par le ministre dans une autre conférence de presse.