La traditionnelle cérémonie du 14 juillet à Papeete a débuté vers 16 h 30, avenue Povanaa'a Oopa. L'inspection des troupes a été faite par le Comsup, le Contre Amiral Jérôme Régnier, bientôt retraité mais toujours commandant supérieur des forces armées de la Polynésie française, commandant du centre d’expérimentation du Pacifique et commandant de la zone maritime océan Pacifique. Il quitte la Polynésie avant la fin de l'année.
Après l'instant d'honneur militaire aux emblèmes, les autorités locales sont entrées en scène. Elles sont arrivées en remontant l'avenue, cheminant de part et d'autre du Haut Commissaire. A la droite de Richard Didier : le ministre de l'Education, cadet du gouvernement Temaru et chargé de représenter le Pays, dont les dirigeants n'ont pas assisté à la cérémonie.
Tauhiti Nena s'est distingué par la simplicité de son habit : chemise dans le pantalon, là où les parlementaires polynésiens, présents au complet en tenue d'apparat, avaient revêtu écharpe - ou collier de Kuku'i, pour Tuheiava - et costume deux pièces.
De part et d'autre de ce noyau officiel donc : côté pays, Gaston Flosse, Jonas Tahuaitu et Michel Buillard, le maire de Papeete ; côté République, Edouard Fritch, Jean Paul Tuaiva et Richard Tuheiava. La formation officielle a franchi en ligne l'avenue Pouvanaa'a Oopa jusqu'au drapeau de la Gendarmerie nationale. Là, les couleurs ont été saluées, en compagnie des autorités militaires.
De retour vers le Monument aux morts, devant lequel étaient postés les anciens combattants et leur haie de drapeaux, les officiels ont pris place, siégeant dans le même ordre que pendant la procession.
Loisir leur a alors été offert d'assister à la traditionnelle remises de décorations.
Après l'instant d'honneur militaire aux emblèmes, les autorités locales sont entrées en scène. Elles sont arrivées en remontant l'avenue, cheminant de part et d'autre du Haut Commissaire. A la droite de Richard Didier : le ministre de l'Education, cadet du gouvernement Temaru et chargé de représenter le Pays, dont les dirigeants n'ont pas assisté à la cérémonie.
Tauhiti Nena s'est distingué par la simplicité de son habit : chemise dans le pantalon, là où les parlementaires polynésiens, présents au complet en tenue d'apparat, avaient revêtu écharpe - ou collier de Kuku'i, pour Tuheiava - et costume deux pièces.
De part et d'autre de ce noyau officiel donc : côté pays, Gaston Flosse, Jonas Tahuaitu et Michel Buillard, le maire de Papeete ; côté République, Edouard Fritch, Jean Paul Tuaiva et Richard Tuheiava. La formation officielle a franchi en ligne l'avenue Pouvanaa'a Oopa jusqu'au drapeau de la Gendarmerie nationale. Là, les couleurs ont été saluées, en compagnie des autorités militaires.
De retour vers le Monument aux morts, devant lequel étaient postés les anciens combattants et leur haie de drapeaux, les officiels ont pris place, siégeant dans le même ordre que pendant la procession.
Loisir leur a alors été offert d'assister à la traditionnelle remises de décorations.
Inspection des troupes et remise de décorations
Dissolutions en cascade
Le défilé militaire a débuté vers 17 h 15 par celui des troupes du Rimap-p, marchant au pas et reprenant en choeur «Tamarii Volontaires ».
Le régiment d'infanterie de marine disparaît du paysage polynésien. Il sera dissout ce jeudi. Pour son dernier défilé du 14 juillet, il a été au centre de la parade.
En marge, mais à l'honneur également : la BA 190. La base aérienne militaire de Tahiti-Faa'a sera dissoute quant à elle mercredi 18. Elle faisait aussi ses adieux officiels, samedi.
Une page d'histoire se tourne pour Tahiti. La mise en scène du défilé s'est attachée à rendre hommage à cela.
Les marsouins du Fenua ont défilé pour la dernière fois, en chantant Tamarii Volontaires
Tout d'abord Bataillon du Pacifique en 1916, ce régiment avait pris l’appellation de Bataillon d’infanterie de marine de Tahiti en janvier 1963, puis finalement celui de Régiment d’infanterie de marine du Pacifique Polynésie (Rimap-p) en janvier 1981.
Trente et un ans plus tard, le Rimap-p est dissous et disparaît de l’ordre de bataille de l’armée de Terre.
Dans la cadre de la réorganisation des forces terrestres stationnées outre-mer, les éléments maintenus du Rimap-p constitueront le Détachement Terre de Polynésie (DTP/ Rimap-p). Il reprendra l’intégralité des missions du régiment, à savoir l’assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle, la protection du territoire, la surveillance des anciens sites d’expérimentation du Pacifique et la souveraineté de la France dans l’océan Pacifique. Le Détachement Terre de Polynésie occupera le casernement du Rimap-p situé quartier Lieutenant-colonel Broche à Arue.
Le champ de tir du Faaone, ainsi que le cynodrome à Papeari lui seront rattachés.
Le défilé militaire a débuté vers 17 h 15 par celui des troupes du Rimap-p, marchant au pas et reprenant en choeur «Tamarii Volontaires ».
Le régiment d'infanterie de marine disparaît du paysage polynésien. Il sera dissout ce jeudi. Pour son dernier défilé du 14 juillet, il a été au centre de la parade.
En marge, mais à l'honneur également : la BA 190. La base aérienne militaire de Tahiti-Faa'a sera dissoute quant à elle mercredi 18. Elle faisait aussi ses adieux officiels, samedi.
Une page d'histoire se tourne pour Tahiti. La mise en scène du défilé s'est attachée à rendre hommage à cela.
Les marsouins du Fenua ont défilé pour la dernière fois, en chantant Tamarii Volontaires
Tout d'abord Bataillon du Pacifique en 1916, ce régiment avait pris l’appellation de Bataillon d’infanterie de marine de Tahiti en janvier 1963, puis finalement celui de Régiment d’infanterie de marine du Pacifique Polynésie (Rimap-p) en janvier 1981.
Trente et un ans plus tard, le Rimap-p est dissous et disparaît de l’ordre de bataille de l’armée de Terre.
Dans la cadre de la réorganisation des forces terrestres stationnées outre-mer, les éléments maintenus du Rimap-p constitueront le Détachement Terre de Polynésie (DTP/ Rimap-p). Il reprendra l’intégralité des missions du régiment, à savoir l’assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle, la protection du territoire, la surveillance des anciens sites d’expérimentation du Pacifique et la souveraineté de la France dans l’océan Pacifique. Le Détachement Terre de Polynésie occupera le casernement du Rimap-p situé quartier Lieutenant-colonel Broche à Arue.
Le champ de tir du Faaone, ainsi que le cynodrome à Papeari lui seront rattachés.
La parade puis le Vin d'honneur
Détachement Air plutôt qu'une base aérienne
Après plus de 50 années de présence de l’armée de l’air dans le Pacifique, l’événement régional marquant de cette année 2012 est la dissolution de la dernière base aérienne polynésienne : la Base aérienne 190 de Tahiti-Faa’a.
Créée le 1er février 1968, la Base aérienne 190 a été baptisée « Sergent Julien Allain » le 26 mars 1992 en hommage à ce polynésien de Raiatea qui s’est illustré dans les forces aériennes de la France libre lors de la seconde Guerre Mondiale.
La Base aérienne 190 sera dissoute le 18 juillet. L’armée de l’air restera présente à Tahiti avec un Détachement Air, au format plus réduit, conformément à la politique de modernisation de la Défense.
Le Détachement Air est intégré aux Forces de souveraineté présentes dans le Pacifique. Il assurera des missions de sécurité, de soutien de l’action de l’État, de surveillance des anciens sites d’expérimentation nucléaire et, en cas de crise, de projection de moyens de secours d’urgence (évacuation sanitaire) en milieu maritime ou terrestre. A ces missions s’ajouteront les vols d’instruction et le maintien en condition opérationnelle des équipages.
Le Détachement Air 190 fera ainsi partie des trois unités aériennes, avec la Flottille 25F et le détachement 35F, implantées sur la plate-forme aéronautique de Faa’a.
Vers 18 heures, après le défilé des troupes à pied et des éléments motorisés, la cérémonie a pris fin. La suite, le Vin d'honneur se tenait sur invitation, dans les jardins de la résidence de Papeete. La soirée a été placée sous le signe de la "Jeunesse polynésienne active".
Pour la première fois, le Haut-Commissaire a souhaité mettre en avant la jeunesse lors du vin d’honneur du 14 juillet. Plus d’une centaine de jeunes entreprises et d’associations oeuvrant pour la jeunesse, a été invitée à participer à cette réception très décontractée.
Après plus de 50 années de présence de l’armée de l’air dans le Pacifique, l’événement régional marquant de cette année 2012 est la dissolution de la dernière base aérienne polynésienne : la Base aérienne 190 de Tahiti-Faa’a.
Créée le 1er février 1968, la Base aérienne 190 a été baptisée « Sergent Julien Allain » le 26 mars 1992 en hommage à ce polynésien de Raiatea qui s’est illustré dans les forces aériennes de la France libre lors de la seconde Guerre Mondiale.
La Base aérienne 190 sera dissoute le 18 juillet. L’armée de l’air restera présente à Tahiti avec un Détachement Air, au format plus réduit, conformément à la politique de modernisation de la Défense.
Le Détachement Air est intégré aux Forces de souveraineté présentes dans le Pacifique. Il assurera des missions de sécurité, de soutien de l’action de l’État, de surveillance des anciens sites d’expérimentation nucléaire et, en cas de crise, de projection de moyens de secours d’urgence (évacuation sanitaire) en milieu maritime ou terrestre. A ces missions s’ajouteront les vols d’instruction et le maintien en condition opérationnelle des équipages.
Le Détachement Air 190 fera ainsi partie des trois unités aériennes, avec la Flottille 25F et le détachement 35F, implantées sur la plate-forme aéronautique de Faa’a.
Vers 18 heures, après le défilé des troupes à pied et des éléments motorisés, la cérémonie a pris fin. La suite, le Vin d'honneur se tenait sur invitation, dans les jardins de la résidence de Papeete. La soirée a été placée sous le signe de la "Jeunesse polynésienne active".
Pour la première fois, le Haut-Commissaire a souhaité mettre en avant la jeunesse lors du vin d’honneur du 14 juillet. Plus d’une centaine de jeunes entreprises et d’associations oeuvrant pour la jeunesse, a été invitée à participer à cette réception très décontractée.