Karine Voiturin a été blessée sérieusement après une chute à vélo dans la route du Belvédère de Pirae, à cause d’un simple trou dans la chaussée.
PIRAE, le 21 mai 2014. Depuis son arrivée en Polynésie française au mois d’août 2013, Karine Voiturin, âgée de 41 ans truste les premières places dans les épreuves sportives de course à pied. Cette athlète, coureuse de fond, s’est notamment illustrée en s’imposant sur divers semi-marathons. Mais, depuis une dizaine de jours, c’est repos forcé et elle n’a pas pu participer au championnat de Polynésie de semi-marathon à Hitiaa, le 18 mai dernier. Quatre jours plus tôt, sur un simple trajet à vélo, qu’elle effectue pour aller à son travail depuis 10 mois, un trou dans la chaussée la fait chuter lourdement, dans le dernier virage de la route du Belvédère à Pirae.
La roue avant bloquée soudainement dans sa descente à 1km à peine de la fin de route Fare Rau Ape, elle est propulsée dans les airs avant de s’écraser au sol. Bilan : une fracture du coude droit, une entorse de la cheville gauche et diverses contusions thoraciques. Au total, 13 jours d’incapacité totale de travail. «J’étais en super forme et super bien préparée et là, tout s’est arrêté brutalement. J’ai l’habitude d’être blessée pendant des épreuves sportives où l’on prend des risques pour tout donner, mais je n’avais jamais vécu ce genre d’accident» précise Karine Voiturin. Dans un premier temps, elle pense qu’elle va cesser de circuler à vélo. Puis, elle reprend le dessus sur sa peur et décide d’alerter les autorités sur l’état de cette route «très utilisée par les cyclistes qui viennent s’entraîner». Karine Voiturin ne porte pas plainte mais veut sensibiliser les responsables locaux sur l’état de la voirie qui peut s’avérer dangereuse pour les utilisateurs.
Ses démarches pour se faire entendre la mènent de la mairie au ministère de l'Equipement. «Je suis allée à la mairie de Pirae dans un premier temps, mais on m’a dit que ces travaux relevaient du territoire via le service de l’Equipement, je suis là pour réclamer un meilleur entretien. Le revêtement présente de nombreux trous, dangereux pour les véhicules mais aussi et surtout pour les deux-roues motorisés ou pas». Quand sa convalescence sera achevée, Karine a donc l’intention de reprendre sa bicyclette : néanmoins ce sera toujours avec appréhension qu’elle abordera sa descente matinale jusqu’à ce que des travaux soient entrepris.
La roue avant bloquée soudainement dans sa descente à 1km à peine de la fin de route Fare Rau Ape, elle est propulsée dans les airs avant de s’écraser au sol. Bilan : une fracture du coude droit, une entorse de la cheville gauche et diverses contusions thoraciques. Au total, 13 jours d’incapacité totale de travail. «J’étais en super forme et super bien préparée et là, tout s’est arrêté brutalement. J’ai l’habitude d’être blessée pendant des épreuves sportives où l’on prend des risques pour tout donner, mais je n’avais jamais vécu ce genre d’accident» précise Karine Voiturin. Dans un premier temps, elle pense qu’elle va cesser de circuler à vélo. Puis, elle reprend le dessus sur sa peur et décide d’alerter les autorités sur l’état de cette route «très utilisée par les cyclistes qui viennent s’entraîner». Karine Voiturin ne porte pas plainte mais veut sensibiliser les responsables locaux sur l’état de la voirie qui peut s’avérer dangereuse pour les utilisateurs.
Ses démarches pour se faire entendre la mènent de la mairie au ministère de l'Equipement. «Je suis allée à la mairie de Pirae dans un premier temps, mais on m’a dit que ces travaux relevaient du territoire via le service de l’Equipement, je suis là pour réclamer un meilleur entretien. Le revêtement présente de nombreux trous, dangereux pour les véhicules mais aussi et surtout pour les deux-roues motorisés ou pas». Quand sa convalescence sera achevée, Karine a donc l’intention de reprendre sa bicyclette : néanmoins ce sera toujours avec appréhension qu’elle abordera sa descente matinale jusqu’à ce que des travaux soient entrepris.
