115 Polynésiens tentent d'intégrer la Gendarmerie


PAPEETE, 29 septembre 2014 – La cinquième session du concours pour le recrutement de sous-officiers de la gendarmerie à accueilli 115 candidats polynésiens, ce lundi.

Au plan national, 13000 postulants tentent d’être incorporés par ce biais au corps de la Gendarmerie. Pour cette session, seules 1200 places sont à pourvoir. Ce lundi, avec un fort taux d'abstention 115 polynésiens ont passé les épreuves à Tahiti, sur les 290 qui s'étaient inscrits gratuitement à ce concours.

L’épreuve sélective s’est déroulée dans la salle omnisports du complexe sportif de l’AS Dragon à Titioro, de 11 heures à 18 heures. Quatre épreuves écrites ont ponctué la journée : une épreuve de composition ; deux inventaires de personnalité et une épreuve optionnelle de langue étrangère.

Les candidats reçus devront passer des tests d’aptitudes sportives et psychologiques, courant novembre et décembre prochains, avant d’être présenté à un jury pour l’ultime sélection.

Au terme de la dernière session de recrutement, une dizaine de candidats polynésiens avaient été admis à intégrer l’une des quatre écoles de sous-officiers de la gendarmerie nationale (ESOG).

"Le jeune Polynésien correspond assez bien à ce qu’on recherche dans la gendarmerie en termes de qualités", explique le Colonel Pierre Caudrelier. Le commandant des groupements de gendarmerie était avant sa prise de fonctions en Polynésie française le Chef du bureau du recrutement à la direction générale de la gendarmerie en métropole. Il est à l'origine, il y a quatre ans, de la mise en place d'un concours national pour le recrutement de sous-officiers de la gendarmerie, ouvert aux candidats titulaires d'un baccalauréat et âgés de moins de 35 ans. Le Colonel Pierre Caudrelier esquisse le profil d’un bon gendarme : "une certaine rusticité, c'est-à-dire le contraire de quelqu’un qui serait à la recherche du confort ; l’aptitude à évoluer au sein d’un environnement militaire ; une bonne capacité d’adaptation aux conditions de vie que cela impose ; la capacité d’accepter l’autorité d’un supérieur et de pouvoir exercer l’autorité qu’exige le métier".

L’enjeu des tests d’aptitude psychologique programmés entre mi novembre et mi décembre à l’attention des candidats reçus aux épreuves écrites de ce lundi sera de bien s’assurer de la présence de toutes ces qualités, chez les candidats sous-officiers.

On observe depuis 2011 qu'environ 10% des candidats au concours de recrutement franchissent toutes les étapes de la sélection avant d'être reconnus aptes à intégrer l’une des quatre écoles de sous-officiers de la gendarmerie nationale (ESOG) que compte l’Hexagone : Montluçon (03) ; Cheaumont (52) ; Tulle (19) ou Châteaulin (29).

Depuis 2011, un à deux concours de recrutement de sous-officiers de la gendarmerie sont organisés au plan national généralement en mars et/ou octobre, chaque année en plus des concours internes de recrutement. En Polynésie française, 108 élèves sous-officiers ont été recrutés par ce biais au sein de la gendarmerie. Le prochain concours a lieu le 11 mars 2015.


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Rédigé par JPV le Lundi 29 Septembre 2014 à 13:51 | Lu 1085 fois