Tahiti, le 17 décembre 2024 - Alors que la date limite de dépôt des dossiers de candidatures concernant la prise de concession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a devait être ce mardi 17 décembre, un nouveau report de cette date a été actée au 4 février prochain, indiquait Radio 1 récemment. En plus de Vinci Airports et Egis, le GIP Motu Tahiri, nouvellement créé, se porte candidat.
Selon les informations de la radio de Fare Ute, deux candidats tenaient la corde pour la prise de concession de l’aéroport Tahiti-Faa’a, les deux mêmes depuis de longues années, Vinci Airports et Egis, accompagnée cette fois-ci de la CCISM.
Dans un communiqué envoyé ce mardi aux rédactions, une troisième force tente de s’immiscer dans le débat, portée par Vetea Sanford, ancien pilote d’ATN et conseiller municipal de Faa’a : le Groupement d’intérêt public (GIP) Motu Tahiri, créé le 13 décembre dernier, qui se dit être candidat depuis le 31 octobre 2024.
Cette candidature estime même être à l’origine de la décision du report de la date de dépôt des dossiers au 4 février prochain, alors que la date initiale était fixée à ce mardi 17 décembre.
Ce nouveau GIP serait porté, selon le communiqué, “par les collectivités locales (Tahiti et Moorea), avec la commune de Faa’a comme chef de file, et vise à garantir une gestion souveraine, moderne et durable de cette infrastructure stratégique pour la Polynésie française”.
Un rêve de Setil bis ?
Une proposition surprenante, où ce groupement tente de fédérer les communes autour de ce projet, alors même que les dites communes sont déjà regroupées (sauf Faa’a et Arue) dans le Syndicat pour la promotion des communes (SPC-PF). Contacté ce mardi, Léon Tefau, membre du GIP Motu Tahiri, croit en ce projet. “Sept communes ont déjà pris leur délibération sur le sujet. Trois autres sont attendues. On a reçu l’accord de principe de la mairie de Punaauia”, expliquait-il ce mardi par téléphone.
Motu Tahiri, qui s’affiche comme une revendication politique, promeut “un projet pour la souveraineté locale”. “L’aéroport de Tahiti-Faa’a est une infrastructure essentielle pour la connectivité internationale, le tourisme et le commerce de la Polynésie française. Aujourd’hui, il est nécessaire que les Polynésiens reprennent la main sur cette plateforme pour que son développement réponde aux priorités locales”, assure le communiqué.
Une évidence pour Léon Tefau qui ne “veut plus voir les subsides dégagés par cet aéroport partir en France”.
La société serait constituée de “51 % des parts détenues par la commune de Faa’a, 39 % pour les autres communes de Tahiti et Moorea, engagées dans une coopération intercommunale solide, de 10 % pour les partenaires privés stratégiques, apportant expertise et soutien financier”.
Selon Léon Tefau, “déjà plusieurs grosses sociétés ont été identifiées pour travailler sur ce projet”.
Et ne leur parlez pas du fiasco de la Setil Aéroports que les promoteurs de Motu Tahiri pensent être en mesure de ne pas renouveler.
Selon les informations de la radio de Fare Ute, deux candidats tenaient la corde pour la prise de concession de l’aéroport Tahiti-Faa’a, les deux mêmes depuis de longues années, Vinci Airports et Egis, accompagnée cette fois-ci de la CCISM.
Dans un communiqué envoyé ce mardi aux rédactions, une troisième force tente de s’immiscer dans le débat, portée par Vetea Sanford, ancien pilote d’ATN et conseiller municipal de Faa’a : le Groupement d’intérêt public (GIP) Motu Tahiri, créé le 13 décembre dernier, qui se dit être candidat depuis le 31 octobre 2024.
Cette candidature estime même être à l’origine de la décision du report de la date de dépôt des dossiers au 4 février prochain, alors que la date initiale était fixée à ce mardi 17 décembre.
Ce nouveau GIP serait porté, selon le communiqué, “par les collectivités locales (Tahiti et Moorea), avec la commune de Faa’a comme chef de file, et vise à garantir une gestion souveraine, moderne et durable de cette infrastructure stratégique pour la Polynésie française”.
Un rêve de Setil bis ?
Une proposition surprenante, où ce groupement tente de fédérer les communes autour de ce projet, alors même que les dites communes sont déjà regroupées (sauf Faa’a et Arue) dans le Syndicat pour la promotion des communes (SPC-PF). Contacté ce mardi, Léon Tefau, membre du GIP Motu Tahiri, croit en ce projet. “Sept communes ont déjà pris leur délibération sur le sujet. Trois autres sont attendues. On a reçu l’accord de principe de la mairie de Punaauia”, expliquait-il ce mardi par téléphone.
Motu Tahiri, qui s’affiche comme une revendication politique, promeut “un projet pour la souveraineté locale”. “L’aéroport de Tahiti-Faa’a est une infrastructure essentielle pour la connectivité internationale, le tourisme et le commerce de la Polynésie française. Aujourd’hui, il est nécessaire que les Polynésiens reprennent la main sur cette plateforme pour que son développement réponde aux priorités locales”, assure le communiqué.
Une évidence pour Léon Tefau qui ne “veut plus voir les subsides dégagés par cet aéroport partir en France”.
La société serait constituée de “51 % des parts détenues par la commune de Faa’a, 39 % pour les autres communes de Tahiti et Moorea, engagées dans une coopération intercommunale solide, de 10 % pour les partenaires privés stratégiques, apportant expertise et soutien financier”.
Selon Léon Tefau, “déjà plusieurs grosses sociétés ont été identifiées pour travailler sur ce projet”.
Et ne leur parlez pas du fiasco de la Setil Aéroports que les promoteurs de Motu Tahiri pensent être en mesure de ne pas renouveler.