Tahiti, le 23 septembre 2022 – Le procureur de la République, Hervé Leroy, a confirmé vendredi la saisie de 379 ballots de 423,862 kg de cocaïne dans un voilier battant pavillon suédois mercredi matin. Le navire convoyait la drogue depuis le Panama jusqu'en Australie.
Le procureur de la République de Papeete, Hervé Leroy, a tenu vendredi après-midi au palais de justice un point presse sur l'importante saisie de cocaïne révélée cette semaine par TNTV. Le magistrat a expliqué que les douaniers, assistés d'un navire de la Direction territoriale de la police nationale (DTPN), avaient procédé mercredi matin à 7 heures au contrôle d'un navire battant pavillon suédois à l'entrée du port de Papeete. Ramené à quai, le navire a fait l'objet d'une inspection des douaniers et de deux plongeurs de la DTPN. C'est à cette occasion qu'une "sonde des parois bâbord et tribord situées à la poupe" ont mis à jour des "caches aménagées renfermant 379 ballots de cocaïne pour un poids brut de 423,862 kg".
Les deux marins qui naviguaient à bord du voilier, un matelot et un capitaine, tous deux de nationalité suédoise, ont alors été placés en retenue douanière. L'équivalent d'une garde à vue au niveau des douanes. Leur retenue a été prolongée jeudi de 24 heures et les deux suspects ont ensuite été remis aux enquêteurs de l'Ofast, l'Office anti-stupéfiant, de Papeete et de la DTPN dans le cadre d'une enquête ouverte pour trafic de stupéfiants. Vendredi après-midi, la garde à vue des deux hommes avait de nouveau été prolongée de 24 heures. Tous les deux encourent 10 ans d'emprisonnement, 900 millions de Fcfp d'amende et une amende douanière égale au minimum au montant de la valeur marchande de la drogue sur le marché illicite.
Sept voiliers depuis 2016
En l'état des investigations, le procureur Hervé Leroy a annoncé qu'il apparaissait que ce voilier était parti du Panama et qu'il devait gagner l'Australie pour écouler la cocaïne. "L'interception de ce septième voilier confirme que la Polynésie française demeure un point de passage d'une route maritime empruntée par les narcotrafiquants à partir de l'Amérique latine en vue d'écouler la cocaïne dans les pays de la zone Sud-Pacifique voire en Asie", a souligné le procureur de la République, insistant sur le rôle de la direction régionale des douanes, de la DTPN et de l'Ofast, mais aussi du parquet et des forces armées du Comsup dans la "lutte contre le narco-trafic dans le Pacifique" avec ces sept voiliers interceptés depuis 2016.
Le procureur de la République de Papeete, Hervé Leroy, a tenu vendredi après-midi au palais de justice un point presse sur l'importante saisie de cocaïne révélée cette semaine par TNTV. Le magistrat a expliqué que les douaniers, assistés d'un navire de la Direction territoriale de la police nationale (DTPN), avaient procédé mercredi matin à 7 heures au contrôle d'un navire battant pavillon suédois à l'entrée du port de Papeete. Ramené à quai, le navire a fait l'objet d'une inspection des douaniers et de deux plongeurs de la DTPN. C'est à cette occasion qu'une "sonde des parois bâbord et tribord situées à la poupe" ont mis à jour des "caches aménagées renfermant 379 ballots de cocaïne pour un poids brut de 423,862 kg".
Les deux marins qui naviguaient à bord du voilier, un matelot et un capitaine, tous deux de nationalité suédoise, ont alors été placés en retenue douanière. L'équivalent d'une garde à vue au niveau des douanes. Leur retenue a été prolongée jeudi de 24 heures et les deux suspects ont ensuite été remis aux enquêteurs de l'Ofast, l'Office anti-stupéfiant, de Papeete et de la DTPN dans le cadre d'une enquête ouverte pour trafic de stupéfiants. Vendredi après-midi, la garde à vue des deux hommes avait de nouveau été prolongée de 24 heures. Tous les deux encourent 10 ans d'emprisonnement, 900 millions de Fcfp d'amende et une amende douanière égale au minimum au montant de la valeur marchande de la drogue sur le marché illicite.
Sept voiliers depuis 2016
En l'état des investigations, le procureur Hervé Leroy a annoncé qu'il apparaissait que ce voilier était parti du Panama et qu'il devait gagner l'Australie pour écouler la cocaïne. "L'interception de ce septième voilier confirme que la Polynésie française demeure un point de passage d'une route maritime empruntée par les narcotrafiquants à partir de l'Amérique latine en vue d'écouler la cocaïne dans les pays de la zone Sud-Pacifique voire en Asie", a souligné le procureur de la République, insistant sur le rôle de la direction régionale des douanes, de la DTPN et de l'Ofast, mais aussi du parquet et des forces armées du Comsup dans la "lutte contre le narco-trafic dans le Pacifique" avec ces sept voiliers interceptés depuis 2016.