Tahiti, le 26 mars 2022 – Un peu plus de cent personnes se sont réunies samedi place Tarahoi, à l'initiative du militant écologiste, Jason Man, pour participer à une marche pour appeler les pouvoirs publics à lutter contre le réchauffement climatique et à "accélérer" ses stratégies en matière d'écologie.
Ils étaient 300 lors de la dernière marche pour le climat à Tahiti en mars 2019 et plus qu'une centaine ce samedi pour dénoncer les effets du réchauffement climatique. La marche pour le climat n'a en effet pas beaucoup mobilisé ce week-end. Pour l'organisateur de l'évènement, le militant écologiste, Jason Man, cette faible mobilisation, notamment de la jeunesse, est liée au fait que "l'écologie n'a pas encore pris l'ampleur d'une crise avec son caractère d'urgence".
Jason Man a profité de cet évènement pour rappeler que le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), rendu le 28 févier dernier, est particulièrement alarmant : "Nous sommes extrêmement en retard. Aujourd'hui nous sommes à 10,3 tonnes d'équivalent de CO2 par habitant par an alors que les experts du GIEC ont estimé que pour rester en deçà des deux degrés de réchauffement, il faudrait que nous soyons à 2,2 tonnes de CO2 par habitant et par an".
Conséquences du réchauffement
Il s'agissait aussi pour le militant écologiste de dénoncer des moyens insuffisants : "Nous sommes également en retard sur l'adaptation. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas dire que nous sommes prêts pour affronter les conséquences du réchauffement climatique. Il va y avoir de plus en plus d'incendies, de périodes de sécheresse et de montée des eaux. Nous connaissons les moyens alloués par le gouvernement aux questions climatiques, c'est extrêmement peu et ce n'est clairement pas suffisant."
Egalement présent samedi, Jacky Bryant, le porte-parole du candidat Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, Yannick jadot, a déploré que la "sensibilisation de la jeunesse polynésienne" à la question climatique n'ait "jamais été au cœur des préoccupations des politiques qui ont dirigé le Pays ces dernières années".
Ils étaient 300 lors de la dernière marche pour le climat à Tahiti en mars 2019 et plus qu'une centaine ce samedi pour dénoncer les effets du réchauffement climatique. La marche pour le climat n'a en effet pas beaucoup mobilisé ce week-end. Pour l'organisateur de l'évènement, le militant écologiste, Jason Man, cette faible mobilisation, notamment de la jeunesse, est liée au fait que "l'écologie n'a pas encore pris l'ampleur d'une crise avec son caractère d'urgence".
Jason Man a profité de cet évènement pour rappeler que le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), rendu le 28 févier dernier, est particulièrement alarmant : "Nous sommes extrêmement en retard. Aujourd'hui nous sommes à 10,3 tonnes d'équivalent de CO2 par habitant par an alors que les experts du GIEC ont estimé que pour rester en deçà des deux degrés de réchauffement, il faudrait que nous soyons à 2,2 tonnes de CO2 par habitant et par an".
Conséquences du réchauffement
Il s'agissait aussi pour le militant écologiste de dénoncer des moyens insuffisants : "Nous sommes également en retard sur l'adaptation. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas dire que nous sommes prêts pour affronter les conséquences du réchauffement climatique. Il va y avoir de plus en plus d'incendies, de périodes de sécheresse et de montée des eaux. Nous connaissons les moyens alloués par le gouvernement aux questions climatiques, c'est extrêmement peu et ce n'est clairement pas suffisant."
Egalement présent samedi, Jacky Bryant, le porte-parole du candidat Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, Yannick jadot, a déploré que la "sensibilisation de la jeunesse polynésienne" à la question climatique n'ait "jamais été au cœur des préoccupations des politiques qui ont dirigé le Pays ces dernières années".