Tahiti, le 6 mai 2021 - Édouard Fritch a annoncé la constitution d’une délégation de 20 à 30 personnes pour la table ronde sur le nucléaire prévue fin juin à Paris. Son ambition est “qu’elle représente le mieux possible nos diversités”, a-t-il dit en plaidant le “Pacific way”.
Lundi après-midi, une rencontre autour des conséquences des essais nucléaires est programmée à la présidence. Elle est inscrite au programme de la visite officielle du ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu. En perspective : la “table ronde de haut niveau” sur les conséquences des essais nucléaires français, organisée autour du 20 juin prochain à Paris et qu’a proposé de présider le chef de l’État. Un rendez-vous présenté comme “historique” par Édouard Fritch, qui a saisi l’opportunité d’une question de la représentante Tapura Tepuaraurii Teriitahi, pour annoncer la constitution d’une délégation de “20 à 30 personnes” avec l’ambition “qu’elle représente le mieux possible nos diversités”.
Problème : Oscar Temaru, le président du parti indépendantiste Tavini huiraatira, a annoncé mardi par communiqué son refus de discuter nucléaire avec l'État français “sans l'arbitrage de l'ONU”. Et l’Église protestante ma’ohi, les associations de défense des victimes Moruroa e tatou et 193 ont déjà fait part de leurs doutes sur l'issue d’un tel dialogue avec l’État.
“J’entends tout à fait et je comprends ces réactions spontanées, à chaud”, a concédé Édouard Fritch, jeudi. “On n’efface pas d’un revers de main 60 ans de propagande d’État, de dénis, d’intimidations, de mépris et d’arrogance même parfois”. Mais pour lui, toutes ces rancœurs doivent être abandonnées sur l’autel du… Pacific way : “nous sommes les femmes et les hommes du grand océan. Nous savons faire preuve de courage et d’audace. (…) Nous savons nous assoir ensemble et parler. Et de cette parole, lorsqu’elle est droite, nous savons trouver le chemin du consensus au bénéfice du bien commun. Ça c’est le Pacific way.”
Lundi après-midi, une rencontre autour des conséquences des essais nucléaires est programmée à la présidence. Elle est inscrite au programme de la visite officielle du ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu. En perspective : la “table ronde de haut niveau” sur les conséquences des essais nucléaires français, organisée autour du 20 juin prochain à Paris et qu’a proposé de présider le chef de l’État. Un rendez-vous présenté comme “historique” par Édouard Fritch, qui a saisi l’opportunité d’une question de la représentante Tapura Tepuaraurii Teriitahi, pour annoncer la constitution d’une délégation de “20 à 30 personnes” avec l’ambition “qu’elle représente le mieux possible nos diversités”.
Problème : Oscar Temaru, le président du parti indépendantiste Tavini huiraatira, a annoncé mardi par communiqué son refus de discuter nucléaire avec l'État français “sans l'arbitrage de l'ONU”. Et l’Église protestante ma’ohi, les associations de défense des victimes Moruroa e tatou et 193 ont déjà fait part de leurs doutes sur l'issue d’un tel dialogue avec l’État.
“J’entends tout à fait et je comprends ces réactions spontanées, à chaud”, a concédé Édouard Fritch, jeudi. “On n’efface pas d’un revers de main 60 ans de propagande d’État, de dénis, d’intimidations, de mépris et d’arrogance même parfois”. Mais pour lui, toutes ces rancœurs doivent être abandonnées sur l’autel du… Pacific way : “nous sommes les femmes et les hommes du grand océan. Nous savons faire preuve de courage et d’audace. (…) Nous savons nous assoir ensemble et parler. Et de cette parole, lorsqu’elle est droite, nous savons trouver le chemin du consensus au bénéfice du bien commun. Ça c’est le Pacific way.”