Tahiti, le 13 août 2020 - Une note de service, signée par la directrice du CHPF et co-signée par le président de la commission médicale d'établissement, indique que plusieurs agents du CHPF ont été dépistés positifs au Covid19. Tous deux pointent du doigt "des comportements inappropriés" et demandent aux agents ayant des symptômes de se faire connaître et de se faire dépister. Ils indiquent aussi que "des sanctions disciplinaires seront envisagée à l'égard des comportements les plus inexcusables".
Dans une note de service datée du 10 août dernier et envoyée dans tous les services du Centre hospitalier de Taaone (CHPF), pour une diffusion générale, la directrice de l'établissement pointe du doigt "des comportements inappropriés dans la sphère privée, en particulier l'absence totale de mesures de précaution lors de rassemblements festifs ou amicaux". Cette note de service précise surtout qu'en conséquence, "plusieurs agents du CHPF ont été diagnostiqués positifs au Covid-19". Des enquêtes sont en cours pour "identifier et tester d'éventuels cas contacts en population générale et au sein de l'établissement (agents et patients)".
Au travers de missive de mise en garde, la directrice du CHPF de Taaone, Claude Panero, appelle tous les agents ayant les symptômes du Covid-19 à se faire connaitre auprès de sa hiérarchie, et qu'une "attention renforcée est portée à l'apparition d'un ou plusieurs symptôme évocateurs du Covid-19 chez les patients ou venant consulter, mais également dans la sphère privée".
La note service rappelle aussi à tout le personnel de l'hôpital que, plus que jamais dans ce contexte, le respect des gestes barrières et le port du masque "constituent le socle dans un établissement de santé". La missive souligne même que "des sanctions disciplinaires seront envisagées à l'égard des comportements les plus inexcusables".
Selon nos informations, sept agents se sont d'ores et déjà fait connaître auprès de leur supérieur hiérarchique car une partie d'entre eux était à une des soirées Fêtes de Bayonne au restaurant Au Piment rouge de Papeete.
Mais certains, au CHPF, craignent que l'honnêteté ne soit pas de mise pour tous les malades potentiels. Ils craignent en effet que ces derniers n'hésitent à se déclarer pour éviter le confinement et la perte de salaire qui s'en suivra. A ce sujet, le personnel du CHPF rappelle que les agents de la fonction publique territoriale ne sont pas assujettis à l'autorisation spéciale d'absence.
"C'est hors de contrôle depuis qu'on a ouvert nos frontières"
Contactés les syndicats affirment qu'aujourd'hui la propagation du virus "est hors de contrôle depuis qu'on a ouvert nos frontières (...). Et cela ne servirait plus à rien de mettre en place le reconfinement car le virus est bien présent au fenua", affirme la déléguée syndicale de Otahi Madeline Taputu. Seule solution pour la syndicaliste c'est de "renforcer la sécurité" mais elle déplore le fait que " nous ne sommes pas en sécurité. Nous n'avons que des masques et le gel hydroalcoolique".
Dans une note de service datée du 10 août dernier et envoyée dans tous les services du Centre hospitalier de Taaone (CHPF), pour une diffusion générale, la directrice de l'établissement pointe du doigt "des comportements inappropriés dans la sphère privée, en particulier l'absence totale de mesures de précaution lors de rassemblements festifs ou amicaux". Cette note de service précise surtout qu'en conséquence, "plusieurs agents du CHPF ont été diagnostiqués positifs au Covid-19". Des enquêtes sont en cours pour "identifier et tester d'éventuels cas contacts en population générale et au sein de l'établissement (agents et patients)".
Au travers de missive de mise en garde, la directrice du CHPF de Taaone, Claude Panero, appelle tous les agents ayant les symptômes du Covid-19 à se faire connaitre auprès de sa hiérarchie, et qu'une "attention renforcée est portée à l'apparition d'un ou plusieurs symptôme évocateurs du Covid-19 chez les patients ou venant consulter, mais également dans la sphère privée".
La note service rappelle aussi à tout le personnel de l'hôpital que, plus que jamais dans ce contexte, le respect des gestes barrières et le port du masque "constituent le socle dans un établissement de santé". La missive souligne même que "des sanctions disciplinaires seront envisagées à l'égard des comportements les plus inexcusables".
Selon nos informations, sept agents se sont d'ores et déjà fait connaître auprès de leur supérieur hiérarchique car une partie d'entre eux était à une des soirées Fêtes de Bayonne au restaurant Au Piment rouge de Papeete.
Mais certains, au CHPF, craignent que l'honnêteté ne soit pas de mise pour tous les malades potentiels. Ils craignent en effet que ces derniers n'hésitent à se déclarer pour éviter le confinement et la perte de salaire qui s'en suivra. A ce sujet, le personnel du CHPF rappelle que les agents de la fonction publique territoriale ne sont pas assujettis à l'autorisation spéciale d'absence.
"C'est hors de contrôle depuis qu'on a ouvert nos frontières"
Contactés les syndicats affirment qu'aujourd'hui la propagation du virus "est hors de contrôle depuis qu'on a ouvert nos frontières (...). Et cela ne servirait plus à rien de mettre en place le reconfinement car le virus est bien présent au fenua", affirme la déléguée syndicale de Otahi Madeline Taputu. Seule solution pour la syndicaliste c'est de "renforcer la sécurité" mais elle déplore le fait que " nous ne sommes pas en sécurité. Nous n'avons que des masques et le gel hydroalcoolique".