Le 13 avril 2018 lors de l'annonce officielle de la sélection du groupement Kaitiaki Tagaloa pour construire et exploiter les quatre hôtel et deux résidences en condominium du Village Tahitien.
PAPEETE, 7 mai 2019 - L'établissement Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD) annonce ce mardi par communiqué sa décision de reporter de 55 jours le délai laissé au groupement Kaitiaki Tagaloa pour se conformer "aux obligations du protocole d’engagement" signé en août 2018.
Un nouveau délai est donné jusqu'au 30 juin prochain au groupement Kaitiaki Tagaloa afin de "se conformer aux exigences administratives locales et régulariser (sa) situation par rapport aux obligations du protocole d’engagement", précise mardi matin un communiqué diffusé sous l’en-tête de TNAD.
Ce groupement Kaitiaki Tagaloa, lauréat de l'appel d'offres pour la première partie du Village Tahitien, réunit Kaitiaki property, Iwi international (Nouvelle-Zélande) et le groupe Grey (Samoa). Il a été retenu pour construire et exploiter les quatre hôtels et les deux résidences en condominium du projet de complexe touristique de Punaauia, soit une capacité de 1550 unités d’hébergement nouvelles d'ici 6 à 8 ans.
"La solidité financière de ce groupement" était mise en avant, début avril 2018, par le vice-président Teva Rohfritsch pour justifier qu'il soit lauréat de l’appel à candidature international ouvert par le Pays pour la réalisation des lots hôteliers du Village Tahitien.
Il semble pourtant que ce soit précisément la capacité du groupement à porter cet investissement évalué à 73 milliards de francs qui laisse pour l'heure les spécialistes de TNAD dans le doute. "Aujourd’hui, nous n’avons pas encore tous les éléments (…) pour nous assurer que l’on a des gens qui, le jour où l’on signe, sont capables d’aller au bout du projet", précise Rémi Grouzelle, directeur de TNAD. "Derrière, ils prennent un engagement de minimum 6 à 8 ans pour réaliser les lots qui leur sont attribués. Nous devons nous assurer qu’ils sont capables d’aller jusqu’au bout de la durée du programme. Il est hors de question de signer rapidement avec des gens dont on n’aurait pas obtenu toutes les assurances. Cela vaut le coup de se donner quelques semaines de plus."
Même les éléments justifiant la garantie financière de 1 % de l’investissement total ne satisfont pas totalement le maître d’ouvrage : "ils ont déposé des éléments qui méritent des vérifications et qui à nos yeux ne sont pas suffisants en termes de garantie."
Le directeur de TNAD reste optimiste cependant. Il attribue le retard observé pour la fourniture des éléments légaux et financiers de l’investisseur aux "changements de tribus" qui interviennent au sein du groupement maori Iwi. "On devait recevoir l’ensemble des éléments avant la fin de la semaine dernière. On en a eu un certain nombre. Nous devons maintenant faire des vérifications et nous leur avons demandé des compléments. Comme on voit que c’est un peu long pour avoir l’ensemble des éléments de leur part et que nous avons des vérifications à faire de notre côté, nous avons préféré donner un délai un peu plus long pour avoir un peu de marge de manœuvre pour effectuer les vérifications légales et financières."
Fin mars dernier, l’établissement TNAD, maître d’ouvrage du projet de complexe touristique de Punaauia, avait décidé de rallonger de 45 jours la période de 200 jours donnée à Kaitiaki Tagaloa en août dernier. Début mai, le groupement a formulé une demande de délai supplémentaire pour se conformer aux exigences administratives locales et régulariser sa situation par rapport aux obligations du protocole d’engagement d’août 2018. Ce nouveau délai court dorénavant jusqu'au 30 juin. Au-delà, TNAD n'exclut pas de relancer un appel à candidatures "en version allégée" pour le choix de nouveaux investisseurs, y-compris au plan local.
La réalisation du complexe demandera en attendant entre 30 et 40 mois de travaux préalables pour la viabilisation des premiers lots hôteliers et de 5 à 6 ans pour l’ensemble du site d’Outumaoro, moyennant un investissement de 12 milliards de francs financé par le Pays. L’entrée en exploitation des hôtels et des condominiums pourrait se faire dans le meilleur des délais d’ici 4 à 8 ans.
Un nouveau délai est donné jusqu'au 30 juin prochain au groupement Kaitiaki Tagaloa afin de "se conformer aux exigences administratives locales et régulariser (sa) situation par rapport aux obligations du protocole d’engagement", précise mardi matin un communiqué diffusé sous l’en-tête de TNAD.
Ce groupement Kaitiaki Tagaloa, lauréat de l'appel d'offres pour la première partie du Village Tahitien, réunit Kaitiaki property, Iwi international (Nouvelle-Zélande) et le groupe Grey (Samoa). Il a été retenu pour construire et exploiter les quatre hôtels et les deux résidences en condominium du projet de complexe touristique de Punaauia, soit une capacité de 1550 unités d’hébergement nouvelles d'ici 6 à 8 ans.
"La solidité financière de ce groupement" était mise en avant, début avril 2018, par le vice-président Teva Rohfritsch pour justifier qu'il soit lauréat de l’appel à candidature international ouvert par le Pays pour la réalisation des lots hôteliers du Village Tahitien.
Il semble pourtant que ce soit précisément la capacité du groupement à porter cet investissement évalué à 73 milliards de francs qui laisse pour l'heure les spécialistes de TNAD dans le doute. "Aujourd’hui, nous n’avons pas encore tous les éléments (…) pour nous assurer que l’on a des gens qui, le jour où l’on signe, sont capables d’aller au bout du projet", précise Rémi Grouzelle, directeur de TNAD. "Derrière, ils prennent un engagement de minimum 6 à 8 ans pour réaliser les lots qui leur sont attribués. Nous devons nous assurer qu’ils sont capables d’aller jusqu’au bout de la durée du programme. Il est hors de question de signer rapidement avec des gens dont on n’aurait pas obtenu toutes les assurances. Cela vaut le coup de se donner quelques semaines de plus."
Même les éléments justifiant la garantie financière de 1 % de l’investissement total ne satisfont pas totalement le maître d’ouvrage : "ils ont déposé des éléments qui méritent des vérifications et qui à nos yeux ne sont pas suffisants en termes de garantie."
Le directeur de TNAD reste optimiste cependant. Il attribue le retard observé pour la fourniture des éléments légaux et financiers de l’investisseur aux "changements de tribus" qui interviennent au sein du groupement maori Iwi. "On devait recevoir l’ensemble des éléments avant la fin de la semaine dernière. On en a eu un certain nombre. Nous devons maintenant faire des vérifications et nous leur avons demandé des compléments. Comme on voit que c’est un peu long pour avoir l’ensemble des éléments de leur part et que nous avons des vérifications à faire de notre côté, nous avons préféré donner un délai un peu plus long pour avoir un peu de marge de manœuvre pour effectuer les vérifications légales et financières."
Fin mars dernier, l’établissement TNAD, maître d’ouvrage du projet de complexe touristique de Punaauia, avait décidé de rallonger de 45 jours la période de 200 jours donnée à Kaitiaki Tagaloa en août dernier. Début mai, le groupement a formulé une demande de délai supplémentaire pour se conformer aux exigences administratives locales et régulariser sa situation par rapport aux obligations du protocole d’engagement d’août 2018. Ce nouveau délai court dorénavant jusqu'au 30 juin. Au-delà, TNAD n'exclut pas de relancer un appel à candidatures "en version allégée" pour le choix de nouveaux investisseurs, y-compris au plan local.
La réalisation du complexe demandera en attendant entre 30 et 40 mois de travaux préalables pour la viabilisation des premiers lots hôteliers et de 5 à 6 ans pour l’ensemble du site d’Outumaoro, moyennant un investissement de 12 milliards de francs financé par le Pays. L’entrée en exploitation des hôtels et des condominiums pourrait se faire dans le meilleur des délais d’ici 4 à 8 ans.