Tahiti, le 23 septembre 2022 – Éric Spitz, nouveau haut-commissaire et ancien secrétaire général du haut-commissariat il y a 12 ans, est arrivé vendredi matin à Tahiti pour prendre officiellement ses fonctions. Le haut-fonctionnaire annonce qu'il consacrera "un temps d'écoute" avant "le temps (…) de l'action", dans la continuité de la mise en place des annonces du Président Macron en juillet 2021.
Un peu moins de deux mois après le départ de son prédécesseur, le nouveau haut-commissaire de la République en Polynésie française, Éric Spitz, est arrivée vendredi matin à l'aéroport de Tahiti-Faa'a. Le représentant de l'État a été accueilli sur le tarmac par les autorités du Pays et de l'État, profitant de l'occasion pour prononcer quelques mots devant les médias présents à son arrivée.
Secrétaire général du haut-commissariat entre 2008 et 2010, Éric Spitz a indiqué que le "premier temps" de son séjour serait "bien évidemment consacré à l'écoute", rappelant que la Polynésie avait "quand même changé en 12 ans". Mais il a assuré que viendrait ensuite, et de façon "rapide", le temps de "l'action". Avec une feuille de route qui se dessinera dès la fin octobre. "Une feuille de route qui inclura les engagements du Président de la République lorsqu'il est passé en juillet 2021 et qui sont relativement ambitieuses", a assuré le représentant de l'État. L'un des premiers déplacements du nouveau haut-commissaire se fera d'ailleurs à Hao, a d'ores et déjà annoncé Éric Spitz. Ne serait-ce que "pour inaugurer la nouvelle compagnie du RSMA".
Le nucléaire sur le bout des doigts
Pas question d'entrer dans le détail des dossiers à peine débarqué de l'avion. "Si je vous dis que dans un premier temps j'aurai une phase d'écoute, ce n'est pas pour avoir tout décidé le jour de mon arrivée." Mais le haut-commissaire se sait pourtant attendu sur le sujet "du nucléaire" avec "toutes ses composantes". Et c'est de lui-même qu'Éric Spitz aborde à la fois "l'indemnisation" -classique- mais aussi le "remboursement de la CPS pour les soins qui ont été faits" -beaucoup moins classique. L'ouverture des archives a également évidemment été évoquée. "Comme l'a dit le président de la République, très clairement nous avons une dette vis-à-vis de la Polynésie. Et quand nous aurons lu l'ensemble de ces documents, nous saurons exactement ce que nous devons faire."
Sur la situation politico-économique de la Polynésie française, le nouveau haut-commissaire sait qu'il ne retrouve pas la période de forte instabilité qu'il a connu à la fin des années 2000. "Le gouvernement a réformé le mode de scrutin", avec une prime majoritaire "sur le mode des élections aux conseils généraux" qui permet d'éviter de retomber dans ces travers politiques. D'un point de vue économique, le regard est optimiste. "Ce que je constate, c'est qu'il y a quand même eu un fort rebond économique ces derniers mois, avec une augmentation importante des importations et des exportations." Évidemment, le représentant de l'État a profité de l'occasion pour rappeler les "aides exceptionnelles en raison de la solidarité nationale" versées par l'État durant la récente période de crise Covid.
Enfin sur les questions statutaires, le mot d'ordre est strictement identique à celui de son prédécesseur Dominique Sorain. "J'ai la faiblesse de penser que notre priorité c'est de donner de l'emploi, le logement, (d'insister sur) les aspects économiques. Nous soutenons également les collectivités locales sur l'eau, l'assainissement dans leur vie quotidienne", a poliment évacué le nouveau représentant de l'État.
Un peu moins de deux mois après le départ de son prédécesseur, le nouveau haut-commissaire de la République en Polynésie française, Éric Spitz, est arrivée vendredi matin à l'aéroport de Tahiti-Faa'a. Le représentant de l'État a été accueilli sur le tarmac par les autorités du Pays et de l'État, profitant de l'occasion pour prononcer quelques mots devant les médias présents à son arrivée.
Secrétaire général du haut-commissariat entre 2008 et 2010, Éric Spitz a indiqué que le "premier temps" de son séjour serait "bien évidemment consacré à l'écoute", rappelant que la Polynésie avait "quand même changé en 12 ans". Mais il a assuré que viendrait ensuite, et de façon "rapide", le temps de "l'action". Avec une feuille de route qui se dessinera dès la fin octobre. "Une feuille de route qui inclura les engagements du Président de la République lorsqu'il est passé en juillet 2021 et qui sont relativement ambitieuses", a assuré le représentant de l'État. L'un des premiers déplacements du nouveau haut-commissaire se fera d'ailleurs à Hao, a d'ores et déjà annoncé Éric Spitz. Ne serait-ce que "pour inaugurer la nouvelle compagnie du RSMA".
Le nucléaire sur le bout des doigts
Pas question d'entrer dans le détail des dossiers à peine débarqué de l'avion. "Si je vous dis que dans un premier temps j'aurai une phase d'écoute, ce n'est pas pour avoir tout décidé le jour de mon arrivée." Mais le haut-commissaire se sait pourtant attendu sur le sujet "du nucléaire" avec "toutes ses composantes". Et c'est de lui-même qu'Éric Spitz aborde à la fois "l'indemnisation" -classique- mais aussi le "remboursement de la CPS pour les soins qui ont été faits" -beaucoup moins classique. L'ouverture des archives a également évidemment été évoquée. "Comme l'a dit le président de la République, très clairement nous avons une dette vis-à-vis de la Polynésie. Et quand nous aurons lu l'ensemble de ces documents, nous saurons exactement ce que nous devons faire."
Sur la situation politico-économique de la Polynésie française, le nouveau haut-commissaire sait qu'il ne retrouve pas la période de forte instabilité qu'il a connu à la fin des années 2000. "Le gouvernement a réformé le mode de scrutin", avec une prime majoritaire "sur le mode des élections aux conseils généraux" qui permet d'éviter de retomber dans ces travers politiques. D'un point de vue économique, le regard est optimiste. "Ce que je constate, c'est qu'il y a quand même eu un fort rebond économique ces derniers mois, avec une augmentation importante des importations et des exportations." Évidemment, le représentant de l'État a profité de l'occasion pour rappeler les "aides exceptionnelles en raison de la solidarité nationale" versées par l'État durant la récente période de crise Covid.
Enfin sur les questions statutaires, le mot d'ordre est strictement identique à celui de son prédécesseur Dominique Sorain. "J'ai la faiblesse de penser que notre priorité c'est de donner de l'emploi, le logement, (d'insister sur) les aspects économiques. Nous soutenons également les collectivités locales sur l'eau, l'assainissement dans leur vie quotidienne", a poliment évacué le nouveau représentant de l'État.