Nuku Hiva, le 28 octobre 2021 – Tout au long de la semaine, les académiciens marquisiens étaient réunis à Taiohae pour réactualiser le dictionnaire après un travail individuel de plus de 6 mois.
Les académiciens, issus de toutes les îles de l’archipel des Marquises, se sont réunis cette semaine à Taiohae afin de travailler à l’élaboration d’un nouveau dictionnaire marquisien. Toujours dans le but de participer aux actions de promotion de la langue, ce dictionnaire devrait réactualiser tous les mots de la langue marquisienne tombés en désuétude, et comporter de nouveaux mots d’usage courant.
“C’est un travail fastidieux, explique Jacques Iakopo Pelleau. Concrètement, nous préparons ici à Nuku Hiva des listes de mots pour lesquels chaque académicien dans son île va donner des exemples, des définitions, avec des origines proto-polynésiennes et des synonymes, car le vocabulaire marquisien diffère souvent selon les îles de l’archipel. Lorsque ce travail est terminé, notre informaticien clarifie les données dans une application spécialement conçue pour notre dictionnaire. Cela nous permet de trouver le ou les mots justes correspondant à une définition précise. Cette semaine, nous sommes réunis pour que les académiciens mettent en commun tout le travail qui a été fait individuellement par chacun durant les six derniers mois. Nous en profitons pour faire en sorte que chaque académicien se familiarise avec l’application relative au dictionnaire, puis nous sommes également là pour valider le vocabulaire sur lequel nous réfléchissons depuis plusieurs semaines”.
Les académiciens, issus de toutes les îles de l’archipel des Marquises, se sont réunis cette semaine à Taiohae afin de travailler à l’élaboration d’un nouveau dictionnaire marquisien. Toujours dans le but de participer aux actions de promotion de la langue, ce dictionnaire devrait réactualiser tous les mots de la langue marquisienne tombés en désuétude, et comporter de nouveaux mots d’usage courant.
“C’est un travail fastidieux, explique Jacques Iakopo Pelleau. Concrètement, nous préparons ici à Nuku Hiva des listes de mots pour lesquels chaque académicien dans son île va donner des exemples, des définitions, avec des origines proto-polynésiennes et des synonymes, car le vocabulaire marquisien diffère souvent selon les îles de l’archipel. Lorsque ce travail est terminé, notre informaticien clarifie les données dans une application spécialement conçue pour notre dictionnaire. Cela nous permet de trouver le ou les mots justes correspondant à une définition précise. Cette semaine, nous sommes réunis pour que les académiciens mettent en commun tout le travail qui a été fait individuellement par chacun durant les six derniers mois. Nous en profitons pour faire en sorte que chaque académicien se familiarise avec l’application relative au dictionnaire, puis nous sommes également là pour valider le vocabulaire sur lequel nous réfléchissons depuis plusieurs semaines”.
Un énorme travail de recherche
Ainsi, plusieurs nouveaux mots ont été validés par les académiciens : “pahiao” désigne désormais l’hélicoptère, “père’o’o”, issu du tahitien signifiant voiture, est remplacé par le mot “pariri”.
“mauhani” (habitué, fidèle) signifie désormais abonné et “ohoàukiu” (abri pour choses anciennes) veut désormais dire musée.
Le directeur de l’académie marquisienne, Toti Teikiehuupoko, considère que la réalisation de ce dictionnaire constitue un énorme travail de recherche et de conciliation, entre autres, qui devrait prendre plusieurs années avant d’être achevé.
Par ailleurs, il souhaite que chaque Marquisien puisse apporter sa contribution à cet ouvrage essentiel à la culture marquisienne, notamment via le site Internet de l’académie.