Le CET de Hitia’a avait connu un drame en 2016 avec le décès d’un employé, tombé dans une drague non conforme. © Archives TI
Tahiti le 22 octobre 2024. Le centre d’enfouissement technique (CET) de Hitia’a a officiellement été liquidé par le tribunal mixte de commerce dans son audience du 14 octobre. La fin d’une longue agonie pour ce centre géré au gré des scandales.
En février 2023, son ancien gérant, Edwin Teraiharoa, était condamné par le tribunal de police pour avoir abandonné des déchets sur l'installation. Il avait alors écopé d’amendes avec sursis pour un montant total de 320 000 francs.
Une condamnation pour des faits d’“exploitation d’une installation classée autorisée sans respect des règles générales et prescriptions techniques” –commis du 26 novembre 2015 au 15 juin 2020– et de “dépôt ou abandon, en Polynésie française, d’ordures, déchets, matériaux ou objets hors des emplacements autorisés, faits cette fois commis du 30 août 2018 au 15 juin 2020”.
Trois ans plus tôt, Edwin Teraiharoa avait été condamné avec son épouse à quatre ans de prison avec sursis, dix millions de francs d’amende et une interdiction définitive de gérer une société pour abus de biens sociaux. Des peines confirmées en appel pour avoir, entre 2013 et 2016, confondu les caisses de la société avec celle de sa famille et détourné entre 63 à 76 millions de francs pour des dépenses étrangères à l’intérêt de l’entreprise.
Enfin, en 2021, les gérants du CET de Hitia’a étaient condamnés en leur absence pour homicide involontaire après la mort causée par une chute de 25 à 35 mètres de hauteur dans une drague non-conforme en 2016. Un autre employé du CET de Hitia’a avait perdu la vie au travail en 2006, sans que cela donne lieu à des poursuites.
Laissé à l’abandon, ce site fermé a connu depuis un petit frère, ouvert par le fils d’Edwin Teraiharoa, Junior, en 2022 pour accueillir des déchets encombrants non polluants.
En février 2023, son ancien gérant, Edwin Teraiharoa, était condamné par le tribunal de police pour avoir abandonné des déchets sur l'installation. Il avait alors écopé d’amendes avec sursis pour un montant total de 320 000 francs.
Une condamnation pour des faits d’“exploitation d’une installation classée autorisée sans respect des règles générales et prescriptions techniques” –commis du 26 novembre 2015 au 15 juin 2020– et de “dépôt ou abandon, en Polynésie française, d’ordures, déchets, matériaux ou objets hors des emplacements autorisés, faits cette fois commis du 30 août 2018 au 15 juin 2020”.
Trois ans plus tôt, Edwin Teraiharoa avait été condamné avec son épouse à quatre ans de prison avec sursis, dix millions de francs d’amende et une interdiction définitive de gérer une société pour abus de biens sociaux. Des peines confirmées en appel pour avoir, entre 2013 et 2016, confondu les caisses de la société avec celle de sa famille et détourné entre 63 à 76 millions de francs pour des dépenses étrangères à l’intérêt de l’entreprise.
Enfin, en 2021, les gérants du CET de Hitia’a étaient condamnés en leur absence pour homicide involontaire après la mort causée par une chute de 25 à 35 mètres de hauteur dans une drague non-conforme en 2016. Un autre employé du CET de Hitia’a avait perdu la vie au travail en 2006, sans que cela donne lieu à des poursuites.
Laissé à l’abandon, ce site fermé a connu depuis un petit frère, ouvert par le fils d’Edwin Teraiharoa, Junior, en 2022 pour accueillir des déchets encombrants non polluants.