Hiva Oa, le 15 avril 2021 - Depuis juin 2020, la mairie de Atuona se bat contre la fourmi folle. L’action contre cet insecte envahissant a été menée en trois étapes. La dernière a été exécutée samedi. La population participe mais l'aide du Pays serait bienvenue.
Depuis son élection au poste de maire de Atuona à Hiva Oa, Joëlle Frébault tient à honorer ses promesses électorales. Il en est une qu’elle a respectée dès les premiers jours de sa prise de fonction : la tentative d’éradication de la fourmi folle. L’Anoplolepis gracilipes, est une espèce de fourmis dont la présence sur l’île devient embarrassante. Si elle ne semble pas s’attaquer à l’Homme, les conséquences sont désastreuses lorsqu’elle élit domicile avec ses congénères, car elle dévore le fa’a’apu, infecte les animaux et dérègle les écosystèmes.
Plusieurs adjoints ont mis toute leur énergie pour tenter d’éliminer cette minuscule bête d’à peine 5 millimètres, polygyne et omnivore. En juin 2020, une première campagne a été lancée, malheureusement sans grande efficacité. La deuxième tentative en novembre a donné des résultats très satisfaisants. Grâce à une nouvelle formule de piège, le nombre d’individus a grandement diminué.
Olive Teikiotiu, cinquième adjoint explique que le produit chimique utilisé seul au premier essai a été mélangé à du poisson (maquereaux) lors de cette nouvelle tentative. Un insecticide puissant, le Fipronil 20% faisait alors des dégâts au cœur des fourmilières. L’adjoint au maire Charles Bonno a fait appel aux connaissances de personnes expérimentées pour cette opération sur l’île de Fatu Hiva, également touchée par ce fléau.
Pour faire disparaître ce mal, une troisième campagne a dû être déployée. Débutée samedi, elle devrait enregistrer ses effets autour du 25 avril. La population participe grandement à cette opération puisqu’une fois les pièges préparés par le personnel de la mairie, les habitants positionnent eux-mêmes les leurres près des fourmilières qu’ils ont au préalable repérées. La fourmi ouvrière emporte le poison au sein de la colonie et contamine ses semblables.
Nul doute que cette action portera ses fruits puisqu’elle a déjà montré son efficacité. La difficulté pour les élus et les habitants de Hiva Oa est d’atteindre une efficacité proche de 100%. Olive Teikiotiu précise qu’il est quasiment impossible de gagner certains lieux de l’île. Après avoir établi un bilan des moyens dont dispose la mairie, la tāvana et les élus ont compris que, sans l’aide du Pays, cette campagne devrait vraisemblablement être renouvelée fréquemment. Les autorités du fenua ont donc été sollicitées afin que des solutions soient trouvées pour frapper aux endroits inaccessibles. Olive Teikiotiu espère que cette demande d'assistance sera entendue par le gouvernement.
Depuis son élection au poste de maire de Atuona à Hiva Oa, Joëlle Frébault tient à honorer ses promesses électorales. Il en est une qu’elle a respectée dès les premiers jours de sa prise de fonction : la tentative d’éradication de la fourmi folle. L’Anoplolepis gracilipes, est une espèce de fourmis dont la présence sur l’île devient embarrassante. Si elle ne semble pas s’attaquer à l’Homme, les conséquences sont désastreuses lorsqu’elle élit domicile avec ses congénères, car elle dévore le fa’a’apu, infecte les animaux et dérègle les écosystèmes.
Plusieurs adjoints ont mis toute leur énergie pour tenter d’éliminer cette minuscule bête d’à peine 5 millimètres, polygyne et omnivore. En juin 2020, une première campagne a été lancée, malheureusement sans grande efficacité. La deuxième tentative en novembre a donné des résultats très satisfaisants. Grâce à une nouvelle formule de piège, le nombre d’individus a grandement diminué.
Olive Teikiotiu, cinquième adjoint explique que le produit chimique utilisé seul au premier essai a été mélangé à du poisson (maquereaux) lors de cette nouvelle tentative. Un insecticide puissant, le Fipronil 20% faisait alors des dégâts au cœur des fourmilières. L’adjoint au maire Charles Bonno a fait appel aux connaissances de personnes expérimentées pour cette opération sur l’île de Fatu Hiva, également touchée par ce fléau.
Pour faire disparaître ce mal, une troisième campagne a dû être déployée. Débutée samedi, elle devrait enregistrer ses effets autour du 25 avril. La population participe grandement à cette opération puisqu’une fois les pièges préparés par le personnel de la mairie, les habitants positionnent eux-mêmes les leurres près des fourmilières qu’ils ont au préalable repérées. La fourmi ouvrière emporte le poison au sein de la colonie et contamine ses semblables.
Nul doute que cette action portera ses fruits puisqu’elle a déjà montré son efficacité. La difficulté pour les élus et les habitants de Hiva Oa est d’atteindre une efficacité proche de 100%. Olive Teikiotiu précise qu’il est quasiment impossible de gagner certains lieux de l’île. Après avoir établi un bilan des moyens dont dispose la mairie, la tāvana et les élus ont compris que, sans l’aide du Pays, cette campagne devrait vraisemblablement être renouvelée fréquemment. Les autorités du fenua ont donc été sollicitées afin que des solutions soient trouvées pour frapper aux endroits inaccessibles. Olive Teikiotiu espère que cette demande d'assistance sera entendue par le gouvernement.