AFP/LUIS ROBAYO
Paracas, Pérou | AFP | vendredi 03/07/2015 - Le 10e sommet de l'Alliance du Pacifique regroupant Chili, Colombie, Pérou et Mexique s'est conclu vendredi au Pérou avec un plan de création de fonds de capitalisation pour les petites et moyennes entreprises ainsi qu'un projet d'incorporer de nouveaux pays observateurs dont la Grèce et la Pologne.
La création de ce fonds d'ici 2017 figure dans une déclaration commune présentée lors de la cérémonie de clôture par les présidents Michelle Bachelet (Chili), Ollanta Humala (Pérou), Enrique Peña Nieto (Mexique), et la ministre des Affaires étrangères de Colombie, Maria Angela Holguin.
L'Alliance a également décidé d'incorporer 10 autres pays observateurs, dont l'Indonésie, la Thaïlande, la Grèce, l'Australie et la Pologne, qui s'ajoutent à 32 autres dont la Chine, les Etats-Unis et la France.
L'Alliance Pacifique représente actuellement 38% du PIB de l'Amérique latine. Si l'on considère leur production totale, les quatre nations constitueraient la huitième économie du monde.
Son but est d'avancer progressivement vers la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes.
"Tous les quatre nous sommes partisans d'une troisième voie : le marché jusqu'où c'est possible, l'Etat jusqu'où il reste nécessaire", avait déclaré la veille le président colombien Juan Manuel Santos, saluant une communauté de valeurs et les mêmes "principes et visions en matière économique et sociale".
La présidente chilienne Bachelet a souligné que la communauté économique d'Amérique du Sud devait se projeter vers d'autres parties du monde, dont les pays du sud-est asiatique ou du Mercosur.
Dans son discours inaugural, le président péruvien Ollanta Humala, hôte du sommet, s'est félicité "de montrer à la communauté internationale l'espace d'intégration profonde que représente l'Alliance du Pacifique" dont il a souligné les progrès depuis sa création en 2011.
Le sommet a été précédé d'une rencontre d'une centaine d'hommes d'affaires de la région et a évoqué des projets communs portant également sur l'éducation et la technologie.
ljc/ms/hdz/st
La création de ce fonds d'ici 2017 figure dans une déclaration commune présentée lors de la cérémonie de clôture par les présidents Michelle Bachelet (Chili), Ollanta Humala (Pérou), Enrique Peña Nieto (Mexique), et la ministre des Affaires étrangères de Colombie, Maria Angela Holguin.
L'Alliance a également décidé d'incorporer 10 autres pays observateurs, dont l'Indonésie, la Thaïlande, la Grèce, l'Australie et la Pologne, qui s'ajoutent à 32 autres dont la Chine, les Etats-Unis et la France.
L'Alliance Pacifique représente actuellement 38% du PIB de l'Amérique latine. Si l'on considère leur production totale, les quatre nations constitueraient la huitième économie du monde.
Son but est d'avancer progressivement vers la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes.
"Tous les quatre nous sommes partisans d'une troisième voie : le marché jusqu'où c'est possible, l'Etat jusqu'où il reste nécessaire", avait déclaré la veille le président colombien Juan Manuel Santos, saluant une communauté de valeurs et les mêmes "principes et visions en matière économique et sociale".
La présidente chilienne Bachelet a souligné que la communauté économique d'Amérique du Sud devait se projeter vers d'autres parties du monde, dont les pays du sud-est asiatique ou du Mercosur.
Dans son discours inaugural, le président péruvien Ollanta Humala, hôte du sommet, s'est félicité "de montrer à la communauté internationale l'espace d'intégration profonde que représente l'Alliance du Pacifique" dont il a souligné les progrès depuis sa création en 2011.
Le sommet a été précédé d'une rencontre d'une centaine d'hommes d'affaires de la région et a évoqué des projets communs portant également sur l'éducation et la technologie.
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